Chapitre 23

PDV Mia

Je vis au loin, une personne de dos avec de longs cheveux bruns, et je reconnus immédiatement cette personne. Quand elle se retourna et nous decouvrit, elle s'empressait de marcher vers notre direction. En voyant son radieux sourire sur ses lèvres, mon appréhension s'évapora. Je ne pus m'empêcher d'accélérer le pas.
Je sentis quelque chose se heurter contre moi que j'accueillais les bras ouverts. Je resserai l'étreinte, ravie de la retrouver.
On ne pût s'empêcher de se murmurer quelques mots qui nous déclenchèrent un fou rire.
Nous finissons par nous reculer et Caro et Alex se saluèrent.
Nous décidions de nous asseoir dans un bar car nous avions encore du temps avant d'aller à l'Université, dans nos cours respectifs.
Nous nous installions dans le même bar qu'auparavant, là ou nous avons nos habitudes.

Je me mis le plus proche de la fenêtre et je jetais un coup d'œil vers la fenêtre.
Le soleil était là, offrant une douce température pour la saison.
La ville était réveillée et chaques personnes occupaient la tâche qui devaient accomplir comme si chacuns d'entre nous jouaient un rôle dans ce monde.
La place était remplie d'étudiants pour la majorité. La route principale était bondée de véhicules.

Un bruit me tira de mes pensées et je vis de nouvelles personnes s'installaient avec nous. Je les saluaient brièvement puis j'écoutais la discussion.

Nous décidâmes d'aller commander les boissons. Avec Caroline, nous sortions de la salle pour aller chercher les commandes sur la place.

Cinq petites minutes plus tard, nous marchions en direction du bar avec nos verres dans nos mains. Nous avançons en papotant, sans faire attention à ce qui nous entourait.
Un bruit attira mon attention, je me retournais et je vis une camionnette blanche arriver à toute allure, fonçant droit sur nous.
Le temps que je réagisse, le véhicule nous renversa et la dernière chose que je vis sont nos verres s'envolaient dans les airs, déversant tous leur liquide.
Tout se déroula au ralenti comme si je pouvais changer quelque chose. Mais je n'étais plus maitre de mon destin, juste une simple spectatrice de ma mort évidente. Je me sentis tomber en arrière. Mon corps rentra en collision avec le sol, puis ma tête heurta brutalement à son tour les pavés, dans un bruit sourd.
Immédiatement les yeux se fermèrent et je sentis mon esprit quitter mon corps en voyant ma vision se troubler.

PDV Omniscient

Le monde s'était comme arrêté de tourner.
Le dernier bruit que nous entendions, fût celui du moteur de la camionnette blanche qui s'éloignait à toute allure jusqu'à disparaître intégralement de tous les champs de visions.
Le son était détaché de l'image, et un immense blanc s'était installé autour de cette place. Personne n'osait parler, personne ne réagissait.

Puis des bruits se firent entendre. Les premiers depuis ses longues secondes. Mais ce n'était pas n'importe quels bruits, c'étaient des cris. Des cris des personnes qui avaient été renversés mêlés à ceux qui découvraient l'horreur.
Ces cris avaient comme réveillés quelque chose dans la tête de chaque personne car ils commençaient à se rassembler autour des victimes. Les spectateurs reprirent leurs esprits et commençaient à appeler à l'aide. Les étudiants en médecine arrivèrent sur place et donnèrent les premiers secours mais aucunes personnes allongées au sol reprirent connaissance.

Le groupe d'amis que étaient à l'intérieur n'avaient pas vu la scène arriver. Voyant que les gens se précipitaient dehors et que leurs deux amies ne revenaient pas, ils quittèrent à leur tour, le bar.

Un groupe compact s'était formé autour des victimes et pour le groupe d'amis, il était difficile de se faufiler à travers la foule ou de demander de ce qui c'était passé. A chaque foid, les personnes haussaient les épaules. Alors, ils eurent l'idée de faire le tour et en quelques secondes, ils étaient arrivés de l'autre côté. C'est à ce moment là, qu'ils comprirent ce qu'il c'était passé.

Deux visages retenerènt leur attention. Deux visages familiers, celui de Mia et celui de Caroline. Ils se précipitèrent à leur chevet, essayant tant bien que de mal de les réanimer, de les rassurer comme si elles étaient encore vivantes, encore éveillées.

Ils perdaient la notion du temps. Tout s'enchaîna très vite. Les pompiers arrivaient sur les lieux et transportaient les blessés vers les hôpitaux les plus proches. Puis vient au tour des policiers qui débarquèrent et qui essayaient de comprendre ce qui c'était passé. Une cellule de soutien a rapidement été mis en place. Ensuite, les premiers journalistes se dépêchèrent de prendre place autour de l'accident. Les envoyés spécials diffusaient en direct les avancés de cette enquête en interrogeant, de temps à autre, des témoins de cet accident. On savait déjà que ce drame d'aujourd'hui fera les gros titres dans les journaux télévisés du soir, en voyant le nombre de personnes arriver.

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Bonjour,
J'espère que le chapitre vous a plu, donc n'hésiter pas à me le dire dans les commentaires.
Je reviens pour dire que j'apporte mon soutien au victimes de l'attentat de Nice. Le hasard a fait que j'ai écrit (et posté) ce chapitre quelques jours avant l'attentat mais je dois avouer que la scène peut être semblable à ce qui c'est déroulé à Nice.
Je m'en excuse pour cela.
#PrayforNice

JustAStoryOfMe

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