Chapitre 19
PDV Mia
Je tournais une nouvelle fois dans le lit. J'arrêtais immédiatement de m'agiter quand je sentis Axel bouger. Je n'arrivais pas à fermer l'oeil de la nuit bien que la fatigue soit présente. Après avoir essayer de me reposer pendant une heure, en vain, je décidais de me lever. Je me relevais doucement. Je me dirigeais vers la cuisine et observait l'immense horloge qui affichait cinq heures passé. Seul son tic tac venait briser le silence de la nuit.
Je m'installais sur le petit tabouret en face du comptoir de la cuisine, avant de regarder machinalement par la fenêtre, le paysage nocture. Sans m'en rendre compte, mon index s'était mis à suivre le contour du verre vide, qui était entre mes doigts. Je cessais immédiatement quand je me rendu compte de ce tic.
J'essayais de faire le moins de bruit au maximum afin de ne pas réveiller Axel. Je lui étais déjà reconnaissante de ce qu'il avait fait pour moi. Même si nous n'avons pas encore abordé le sujet de ce qui c'était passé au gymnase. Ni Caroline d'ailleurs. Je ne lui avais envoyé aucun message ni elle. Je pensais qu'elle devait communiquer régulièrement avec Axel.
Je me levais et j'allais vers la salle de bain prendre une bonne douche chaude. Une fois fait, je pris mes vêtements sales et je les jetaient à la poubelle. Je ne voulais plus jamais les porter. Je m'habillais simplement avec des vêtements propres.
Je pris mon téléphone et mon câble et je sortis de la chambre en refermant derrière moi. Je m'installais par terre, à côté d'une prise et j'allumais mon téléphone. J'ouvris l'application message et supprimais tous les nouveaux messages sans même prendre la peine de les lire.
Après avoir attendu quelques minutes sans rien faire, je me levais d'un bond. Je me rappelais rapidement l'heure qu'il était. Je me calmais et me mis à faire les cent pas dans le petit salon étroit. Je changeais de direction car mon regard fut attiré par mes clés de l'appartement qui brillaient.
Le faible rayon de luminosité du soleil se projectait sur le trousseau, l'illuminant.
Je les saisis, puis je pris mon téléphone. Je sortais de l'appartement. Après avoir descendu les escaliers, je me retrouvais dehors.
Je m'arrêtais au milieu du trottoir et je respirais un bon coup. L'air qui se propageait dans mes poumons était l'air de la liberté. Mes jambes se mirent à marcher toutes seules, comme des automates. Je me rendis vite compte que je me dirigeais vers la place étudiante. À cette heure-ci l'immense cour était vide. Je m'asseyais sur un banc reculé qui donnait face à ce lieu. Le banc était coincé entre deux immeubles. Mais ce qui ne dérangeait absolument pas pour voir toute la place. Je regardais fixement devant moi pendant quelques instants puis je levais les yeux au ciel et je regardais toutes les étoiles qui étaient présentés pendant cette nuit. Mon regard glissait vers la lune qui projetait une faible lueur de lumière.
J'attendis au loin des bruit de pas, marteler les pavés de la grande place. Je réussi à discerner trois voix différentes. Je me levais précipitamment du banc et je me collais contre un mur pour pas me faire repérer.
Dans la pénombre, je n'arrivais pas à distinguer les personnes qui étaient présentes. J'essayais alors de les écouter tout en me concentrant sur leurs voix.
Au bout d'un moment, mes yeux avaient finit par s'adapter à la noirceur de la nuit. Je reconnu un homme et deux femmes. Je réalisais de qui ils s'agissaient quand j'attendais un prénom, son prénom.
Jaylen.
Je me concentrais un peu plus et je découvris Sarah et Clara.
Mais bizarrement, cela ne m'etonnait pas.
J'entendis un craquement de branche. Je me relevais puis je me retourna quand cet inconnu me plaqua contre le mur et mit sa main sur ma bouche pour m'empêcher de crier.
Je reconnus immédiatement cet inconnu.
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