PDV Mia

Je regardais vers les tribunes. Certaines personnes étaient amusées par la situation pendant que d'autres étaient choquées. Je fixais Caro et Axel. Je pouvoir lire dans leur regard que je les avais déçus. Voilà pourquoi je ne leur en n'ai jamais parlé de mon passé. Je ne voulais pas qu'ils aient peur de moi ou qu'ils soient choqués. C'était bien la dernière chose que je souhaitais.
Pendant ce temps, je n'avais pas vu que Kévin sortait un couteau de sa basket.

Il s'approchait de moi. Nos poitrines se levaient à des rythmes rapides mais irréguliers.

- Pourquoi tu veux donner une mauvaise image de moi ? De quoi as-tu peur ? Tu as peut que l'on découvre qui tu es réellement ?

- Je n'invente pas ton image, c'est toi qui l'a créer ! Je n'ai pas peur. Je ne cache rien à personne.

- Oh ma chérie, tu est philosophe ! Mais alors pourquoi tu ne parle pas de ton passé à tes amis ?

- Je ne suis plus ta chérie et depuis bien longtemps ! Si je leur en parle c'est que ce n'est pas important.

- Ou que tu leurs caches des choses !

- Pourquoi penses-tu toujours en négatif ? Ce n'est pas parce que pour toi c'est le cas que c'est forcément le cas pour moi.

Je m'approchais de lui et me mis sur la pointe des pieds. Je lui murmurais quelques mots qui, je savais allait le mettre dans un état de haine. Je me relevais et le fixais. Je savais que je jouais avec le feu, avec lui. Mais je savais aussi quand le mettant dans cet état, il allait devenir impulsif et qu'il n'allait pas réfléchir à ses gestes. Il serrait les poings, signe qu'il était vraiment énervé et que je savais toujours son point faible. Lui seul savait à quoi je faisais illusion.

- Sale p ...

- Ne m'insulte pas, sale bâtard !

Je lui tournais le dos et marchais quelques pas en arrière. Une douleur fulgurante apparaissait dans mon épaule. Je sentis du sang couler le long de mon bras. J'inclinais légèrement ma tête qui tournait et vis qu'il m'avait lancé le couteau dans l'épaule. Je tombais à terre. Une marre de sang se créait autour de moi. J'entendis des cris provenant des tribunes.

- Il faut pas me chercher ma chérie.

Il s'avançait vers moi. Il faisait le tour et au dernier moment j'attrapais violemment sa jambe et le fit tomber.

- On ne t'a jamais dit qu'il fallait face à l'ennemi et non par derrière. En même temps, je te comprends que c'est dur d'accepter que tu es une grosse merde et qui est voué à l'échec. Dis-je.

Je montais sur lui et lui bloquait tous ses membres, il ne pouvait plus bouger.
Je lui mis un énorme coup de poing sur son visage avec mon bras encore valide. Il saignait de la lèvre inférieur. Je continuais à lui mettre des coups de poings puis je lui lis un coup de genou dans ses parties génitales. Il se tordait de douleur mais ne pouvait plus bouger.
Un immense sourire se dessinait sur mon visage.

Je lui murmurais quelques mots à l'oreille.

- Souviens-toi à l'avenir qu'il ne faut pas jouer avec moi ! Crachais-je.

J'entendis des gens crier. « Elle va le tuer, stoppait là ! ». Ils ne se doutaient pas de ce qu'il allait se passer.

J'arrachais le couteau plein de sang de mon épaule. Je saignais encore plus. Je voulais ma vengeance.
Je jouais avec la pointe du couteau dans son cou.

- Achève-moi directement. Dit-il.

Je fis mine de réfléchir avant d'ajouter.

- Non, je préfère te faire espérer, te détruire d'abord moralement et après de laisser souffrir.

Je levais le couteau, prête à lui planter dans son coeur.

Un coup de feu retentissa.