Kate resta immobile, complètement paniquée à l'idée qu'il lui refuse ce qu'elle souhaitait au plus profond de son être. Bien sûr elle savait que le cheikh était tendu et tenace à propos de ce mariage et c'était entièrement de sa faute. À l'instant précis où il lui avait appris les termes de ce mariage Kate avait désorienté tous ses plans. Il voulait lui rendre sa liberté...
Elle ne la voulait pas...
Il l'a trouvé trop jeune et lui trop vieux...
Pour Kate ce détail n'avait aucune importance.
Il se voyait comme un monstre cruel...
Kate croyait au plus profond de son être que ses prières avaient été entendues et qu'elle avait été guidé jusqu'à lui.
Elle se sentait en sécurité dans les bras de cet homme imprévisible et impitoyable.
Mais le plus important...
C'est que dans ce pays si éloigné et unique, elle avait l'impression qu'elle n'était plus dans cette triste réalité qui l'avait fait tant souffrir.
Une larme solitaire roula sur sa joue car le silence du cheikh était long et énigmatique. Une profonde douleur commença à entailler son cœur jusqu'à ce qu'elle sente ses longs doigts forts s'enrouler autour de ses bras pour la surélever de façon à ce que son visage soit au-dessus du sien. Il ne semblait pas souffrir de la maintenir ainsi, accrochant ses bras avec une fermeté à la douceur presque imperceptible.
Elle osa à peine le regarder, envahie par la timidité alors que ses seins nues effleuraient son torse.
- Dis-le encore, ordonna-t-il d'une voix rauque qui la fit frémir.
- Je veux t'appartenir, corps et âme...
La pression sur ses bras devint plus rude mais Kate ignora la douleur et se concentra sur les lueurs animales qui dévoraient le regard du cheikh.
- Tu devrais avoir peur de ce que tu souhaites ma tendre femme, murmura-t-il sur un ton qui semblait menaçant.
Kate l'ignora parce qu'elle savait précisément ce qu'il était en train de faire.
- Avoue-le, commença-t-elle en dévisageant ses yeux noirs. Quand tu m'as dit que nous étions mariés tu ne t'attendais pas à ce que je veuille que ce mariage soit réel ? Tu pensais que j'accepterais toutes les conditions même celle de partir ?
- Oui, répondit-il aussitôt avec une force manifeste dans la voix. Je pensais que tu accepterais ma protection et celle de mon royaume. Je pensais que tu accepterais que je te guérisse et que je te laisse partir vers une vie meilleure. Je ne m'attendais pas à ce que tu veuilles rester avec un homme tel que moi, et qui demeure bien plus âgé que toi. C'est comme arracher le bourgeon épanoui d'une rose innocente et l'enfermer dans le noir.
- Avec toi j'ai plutôt l'impression d'être la rose qui attendait patiemment d'être arrosée. Et comme tu n'as eu de cesse de me répéter, je t'appartiens depuis le premier jour et tu m'avais promis que bientôt il n'y aurait plus que ta voix dans mon esprit. Je me rappelle de cette voix sombre penchée au-dessus de mon visage alors que j'étais plongée dans la noirceur.
Elle marqua une pause dans laquelle elle vit ses grandes mâchoires se serrer.
- Et c'est le cas, murmura-t-elle les larmes aux yeux. Tu es en train de dominer tous ce qui me terrifie.
- Et je n'ai pas encore fini, répondit-il en prenant le soin d'articuler avec force.
Kate déglutit puis exhala un soupir tremblant qui se mua en un hoquet quand il suréleva un peu plus son corps de façon à ramener ses seins jusqu'à sa bouche dure et implacable.
Inexpérimentée, Kate faisait face à une vague de sensations nouvelles qui l'empêchait presque de respirer. La bouche du cheikh se jouait de la pointe de son sein avec une agilité et un pouvoir qui irradiait déjà son bas-ventre.
Elle posa ses mains sur son torse pour prendre appui mais il la renversa sur le côté pour la mettre sur le dos. Il abandonna son sein pour voyager jusqu'à sa bouche qu'il dévora. Sa langue cherchait la sienne avec des mouvements possessifs. Il tenait ses mâchoires dans sa main abîmée puis il quitta ses lèvres pour l'inviter à plonger ses yeux dans les siens.
- Tu ne sais pas ce que tu souhaites Kate, répéta-t-il les yeux de plus en plus noircis par le désir.
- Si je crois que je le sais parfaitement, répondit Kate la respiration lourde.
Sa main libre se glissa dans l'intérieur de ses cuisses. Des frissons se mirent à courir sur sa peau déjà moite. Elle se cambra quand il effleura son sexe du bout de ses doigts.
Nazir n'avait jamais pris le temps d'explorer le corps d'une femme parce qu'il se rendait compte que tout était différent avec Kate. Elle était unique et si désirable qu'il voulait prendre son temps pour se torturer encore un peu plus. Car il le méritait.
Ce corps fragile était à lui et il ne le méritait pas. Si tendre, la peau délicate, sa femme réagit à ses doigts sur son intimité en se cambrant. Nazir se positionna entre ses jambes et s'empara de ses cuisses en enroulant ses bras autour d'elles afin de détacher son bassin du matelas et tira pour apporter sa féminité vers sa bouche assoiffée.
Dans cette position, il pouvait voir ses réactions alors il prit le temps d'ouvrir ses mâchoires et posa enfin sa bouche sur son intimité.
Au premier contact, elle entrouvrit ses lèvres en essayant de libérer ses cuisses prise dans l'étau de ses bras musclés. Il la retint savourant l'expression de son visage complètement et définitivement emporté par le désir qui hurlait en elle. Plus encore, Nazir goûtait à ce fruit défendu qui comme il l'avait prédit était une source inépuisable de tentations. Allait-il pouvoir s'arrêter ?
La réponse était non et avant même d'avoir totalement posséder la jeune femme il savait qu'il ne pourrait jamais plus lui résister.
Peu à peu elle s'ouvrait aux sensations qui se répercutaient autant sur lui que sur elle.
Nazir enserrait ses cuisses avec passion et possessivité tout en l'aimant de sa bouche. Les petits halètement qui s'échappaient de sa bouche étaient tout aussi précieux que de goûter à cette intimité qui peu à peu devenait brûlante.
Kate agrippa les draps avec ses mains comme si ce geste allait pouvoir endiguer le feu qui se propageait en elle mais c'était trop tard. Le cœur battant à la chamade elle vit à travers son regard voilé par le désir le cheikh qui continuait son assaut...
Son regard était férocement ancré dans le sien, sa bouche sur son sexe, qu'il caressait de sa langue experte sans jamais cesser de la regarder. Soudain et alors qu'elle suffoquait, il détacha sa bouche de son intimité et rabaissa ses cuisses jusqu'à ce qu'elles touchent le lit. Un gémissement s'échappa d'entre ses lèvres, son bas-ventre palpitait. Il se pencha en avant pour capturer ses lèvres avec une avidité qui la fit frissonner. Ses mains parcouraient son corps comme s'il en était l'unique propriétaire.
Les joues en feu elle haleta quand il rompit son baiser pour nicher sa tête dans son cou. Sa large paume de main se posa sur le sommet de sa tête tandis que l'autre se glissait lentement à l'intérieur de sa cuisse gauche. Kate frémit, le visage engourdi par des milliers de frissons. Le plus marquant pour elle c'était d'entendre les grognements dans la gorge de son mari qui traduisaient le désir qu'il avait pour elle. Jamais elle ne s'était sentie aussi bien qu'à cet instant si bien qu'elle posa timidement ses mains dans son dos. C'était la première fois qu'elle le touchait et put constater que chaque relief dans son dos était tendu...comme s'il essayait de garder encore le contrôle.
Il referma la pression autour d'elle, crispa ses doigts sur sa tête, le visage toujours enfoui dans son cou, là où la chaleur de ses souffles se posait.
Nazir se crispa, luttant contre le désir qui devenait de plus en plus menaçant et guida son sexe à l'orée du sien. Il avait pris soins de dissimuler sa nudité et plus particulièrement son sexe érigé et massif par crainte de l'effrayer. Il ne voulait pas lui faire du mal mais il était constamment heurté par l'envie féroce de la posséder et le désir de la protéger de lui-même.
Progressivement il entra en elle et plus la progression était lente plus les sensations se démultipliaient violemment. Il guetta sa respiration, les sons qui sortaient de sa gorge alors qu'il la tenait immobile sous lui, les jambes écartées.
Elle hoqueta d'abords et sa respiration s'accéléra. À l'affût de la moindre souffrances, il redressa la tête allant effleurer ses lèvres des siennes tout en gagnant les derniers centimètres qui le séparait de la posséder entièrement. Elle gémit, les lèvres marquées par la sécheresse. Satisfait, il se retira à contrecœur pour s'emparer du tissu trempé afin de nettoyer la preuve de sa virginité. La vision de ce sang entre ses cuisses lui heurta le cœur car il refusait qu'elle souffre même si celle-ci conduisait au plaisir.
Les yeux rivés sur elle, il fut presque tenté de lui sourire devant son visage rouge et désorienté. Son expression criait " C'est tout ! " " Ainsi voilà à quoi ressemble le sexe ? "
En réalité Nazir procédait à ce qui lui était le plus cher à ses yeux et ce qu'il tenait à conserver comme tradition. Une fois qu'il eut fini de la laver il posa le tissu humide et l'autre sec sur le dossier de la chaise. Les deux tâchés de son sang.
Le plus précieux ce ne fut pas tant la procession de cette tradition mais le regard timide de sa femme posait sur son sexe et qui gardait le silence tout en conservant la flamme du désir.
- Tout va bien ? Tu as mal ? S'enquit-il en revenant sur le lit.
- Ou..oui je vais bien mais c'est...je suis un peu confuse.
Nazir s'installa entre ses cuisses pour les écarter puis se pencha en avant jusqu'à atteindre ses lèvres.
- Tu n'es pas confuse, tu éprouves de la déception mais je vais vite y remédier, chuchota-t-il contre sa bouche. Les explications seront pour plus tard, ajouta-t-il d'une voix rauque en la pénétrant à nouveau avec un coup de reins symbolique. Il captura sa bouche en agrippant ses fines mâchoires et entama de long et lents va-et-vient. Elle gémit, succédant à son râle puissant qu'il n'avait pas pu étouffer. Elle était si petite que son corps effaçait le sien et Nazir aimait ça. Il aimait sentir qu'elle était à lui et plus il allait et venait en elle, plus les sensations devenaient hors de contrôle. Il la pénétra plus vite, savourant ses chairs qui se refermaient sur son sexe. Il grogna, allant poser ses mains dans l'intérieur de ses cuisses pour atteindre ses fesses délicates pour les enserrer entre ses mains. Elle gémissait de plus en plus fort, perdant de sa timidité, le poussant ainsi à perdre un peu plus de contrôle. Il reprit son assaut avec plus d'intensité sans la lâcher du regard, attentif au plaisir qui gagnait son visage. Gagnée par l'ivresse elle n'avait jamais été aussi belle et désirable.
Kate essaya de se cambrer pour échapper aux premières bribes de jouissance qui menaçaient d'éclater. D'un mouvement impérieux le cheikh s'enfonça plus fort et plus vite entre ses cuisses qu'il tenait à son contrôle. Les râles de plaisir de son mari étaient de plus en plus bestiaux et son visage féroce. Kate n'arrivait plus en contrôler l'explosion qui vibrait dans son corps alors qu'elle sentait sa verge gagner ses chairs avec des coups de reins de plus en plus possessifs.
Il l'embrassa profondément alors que la jouissance n'était plus qu'à quelques secondes d'exploser. Les paupières lourdes, la dernière chose qu'elle aperçut fut le regard noirci de désir du cheikh avant que l'orgasme pénètre ses chairs jusqu'à atteindre son cœur dans un mélange de sons de jouissances et de râles rauques et féroces.
Elle trembla contre le corps musclé du cheikh qui encadrait son visage de ses mains, le regard sombre traversé par des lueurs traduisant à elles seules le récit de cette lune de miel bel et bien réelle.
Et Kate, ne voulait plus jamais qu'elle s'arrête.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top