Chapitre 3 : Cours

Bonjouur !
Désolée de ne pas avoir publié hier, je voulais décaler la publication d'un jour pour ne pas que ce soit en même temps que mon roman ^^' 
Voilà le chapitre 3 ! N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la fanfiction :))
Bonne lecture !
Lysance 

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 Constanzia poussa un gémissement plaintif. Il était déjà sept heures et demie ? Le premier cours aurait lieu à neuf heures, la jeune femme avait le temps de s'habiller et d'aller préparer sa salle de classe. Décidant d'opter pour la simplicité, elle prit un jeans noir, un tee-shirt noir lui-aussi qu'elle glissa dans son pantalon et des bottes noires également, sans oublier la cape de sorcier qui allait avec.

  Une fois prête, elle attrapa son petit sac avec ses essentiels et quelques livres en support pour ses cours, puis quitta la pièce pour aller manger son petit-déjeuner. Il n'y avait que deux professeurs, celui aux cheveux noirs de la veille et un autre que Constanzia ne reconnaissait pas. Hésitante, la jeune femme finit par s'installer à la gauche de celui aux cheveux noirs, qu'elle salua. Il lui répondit par un grognement, mais posa son regard sur elle, l'analysant. Elle se servit à manger, des pancakes qui ressemblaient à ceux qu'elle consommait auparavant chez elle et à Durmstrang.

— On raconte que vous venez de Durmstrang, lança son voisin d'une voix grave. J'espère sincèrement que nous n'allons pas avoir de problèmes à cause de vous. Si Dumbledore apprend que vous faites de la magie noire au sein de l'école... Je pense que vous seriez renvoyée, ce serait très dommage...

  Constanzia lui sourit et lui répondit, tout en prenant sa tasse de café en main sans même lui accorder un regard :

— Il serait étrange qu'on me prenne à faire de la magie noire, parce que je sais que ce n'est pas dans les pratiques de Poudlard. Je ne la pratique pas vraiment, un peu simplement car on me l'a enseigné à Durmstrang. Vous apprendrez, Monsieur, qu'il est idiot de s'opposer dès le départ à une personne qui pourrait être plus tard votre alliée, dit-elle ensuite, le faisant froncer les sourcils.

  Rogue ne dit plus rien le reste du repas, observant en coin cette jeune femme qui devait avoir un fort caractère, comme les autres professeurs de Dursmtrang.

— Bonne journée ! s'exclama-t-elle en repartant, après avoir mangé à une vitesse ahurissante.

  Le professeur la suivit du regard, intrigué. Cette femme était étrange, cela se voyait qu'elle était... Qu'elle était...

Comme lui.

  Avec un masque qui ne laissait passer aucune de ses émotions, avec du sarcasme au bord des lèvres et un regard noir qui aurait pu faire frémir n'importe quelle personne dans cette école, professeurs compris.

  Cette femme était un mystère, et au plus grand étonnement de l'homme, il s'apprêtait à se faire un plaisir de découvrir qui elle était vraiment.

En espérant ne pas y perdre quelques plumes...

  La jeune femme partit ensuite devant ses Appartements où Hagrid, accompagné de Lupin, l'attendait.

— Ah, professeur Hagedorn ! Nous venions justement d'arriver, je dois vous montrer votre classe. Dumbledore l'aurait bien fait, mais il a été appelé d'urgence au Ministère, donc...

  Hagrid lui sourit. Constanzia fit de même, et partit sur ses pas après les avoir salué tous les deux. A côté de Rubeus Hagrid, elle se sentait toute petite : après tout, cet homme qui devait être un demi-géant faisait bien trois têtes de plus qu'elle, possédait une grande barbe et beaucoup de cheveux bruns, et semblait ne pas prendre grand soin de son apparence, au contraire de la jeune femme qui avait d'ailleurs passé plus de dix minutes à vérifier sa coiffure ce matin, pour être sûre qu'aucune mèche de cheveux rebelle ne viendrait la perturber au cours de la journée.

  Hagrid lui montra la salle, aménagée comme une salle de classe normale. Cela la contraria immédiatement : comment faire un cours de duel là ? Il fallait une estrade, des bibliothèques, des fauteuils pour suivre le cours de manière moins scolaire ! En faire un cours différent des autres, après tout, c'était fait pour progresser en s'amusant, non ?

  Elle remercia Hagrid puis prépara la classe. Quand les premiers élèves arrivèrent, ils constatèrent, ébahis, qu'une grande estrade en bois recouverte d'un tapis bleu foncé était installée au centre de la pièce, entourée de fauteuils très confortables blancs aux coussins bleus assortis avec le tapis de l'estrade. Il y avait des bibliothèques un peu partout, avec des livres sur les sortilèges, l'art du duel et la Défense contre les Forces du Mal, tout à base de magie blanche.

— Bonjour à vous, installez-vous ! lança-t-elle en arrivant dans la pièce, sortant d'un bureau annexe avec des livres plein les bras.

  Tous en quatrième année, à Serpentard et Poufsouffle, ils semblaient impatients de commencer le cours. La jeune femme invita ses élèves à s'asseoir immédiatement, puis commença, debout sur l'estrade :

— Bonjour à tous et bienvenue dans votre premier cours d'art du duel. Je suis le professeur Hagedorn, et les cours se feront toujours ici sauf exceptions.

  Les élèves buvaient ses paroles, alors qu'elle commençait à marcher sur l'estrade pour être sûre d'avoir tout le monde en vue.

— Pour ce premier cours, nous allons faire un peu de théorie et de pratique. Des choses simples au début, qui vous aideront lors des duels et pour votre future probable formation d'Auror. Ce cours est un complément à celui de sortilèges et à celui de Défense contre les Forces du Mal, vous n'avez pas nécessairement besoin d'être fort dans ces deux matières pour assister à celle-ci. Je vais faire en sorte de vous aider à combler vos lacunes et à vous améliorer, pour pouvoir faire plus tard des combats et duels pour vous protéger, pour l'instant, termina-t-elle en souriant.

  La classe restait silencieuse, Constanzia demanda :

— Vous avez des questions ? Non ? Très bien, nous pouvons commencer. J'ai su que l'année dernière vous avez eu un club de duel, qui n'était pas très... concluant, de ce que j'ai pu comprendre, hum ?

  Les élèves acquiescèrent, les images de leur professeur Lockhart leur revenant en tête. Des sourires moqueurs se dessinèrent sur leurs visages. Amusée, Constanzia se douta des cours désastreux auxquels ils avaient dû assister. Elle lâcha :

— Je vois, eh bien sachez qu'ici, ce sera différent. Je passerai vous voir un par un pour m'assurer que vous y arrivez, et sinon je vous aiderai à réussir vos sortilèges. Ne vous mettez pas de pression, n'ayez pas peur de ne pas y arriver ; dans le pire des cas vous mettrez un peu plus de temps que les autres et ce ne sera pas grave. Nous allons revoir les bases du duel, savez-vous jeter des Expelliarmus ?

  Tous acquiescèrent. Après tout, durant les trois années précédentes, ils avaient eu le loisir de l'apprendre de nombreuses fois.

— Eh bien c'est génial, vous ne partez pas de rien ! Savez-vous jeter le sortilège de confusion ?

  Cette fois-ci, ils froncèrent tous les sourcils et firent "non" de la tête, ignorant de quoi parlait la professeure.

— Bien, nous allons donc travailler ça.

  Pendant toute l'heure, les élèves suivirent le cours, assez satisfaits d'avoir une professeure dont ils comprenaient le cours. Attentive, elle prenait du temps pour chacun, comme elle l'avait indiqué au début du cours. Ils sortirent tous à la fin de l'heure avec de nouvelles connaissances acquises et avec l'envie de continuer ce cours à l'avenir. Seuls trois ou quatre élèves jugeaient qu'il valait mieux arrêter dans deux semaines, par paresse mais aussi parce qu'ils savaient qu'ils n'aimaient pas du tout se battre ainsi pendant une heure, bien que ce ne soit pas dangereux ou trop violent. Un sortilège acquis par séance minimum, avait promis Constanzia avant que la cloche sonne, signifiant aux élèves que le cours était fini.

  La journée se passa ainsi, les élèves sortant de la salle presque tous satisfaits et prêts à signer immédiatement le papier pour dire qu'ils continuaient les cours. Quand ce fut le tour des troisième années, en dernière heure de la journée, Constanzia eut la surprise de retrouver Harry, Hermione et leur ami Ron. Ils étaient accompagnés des Serpentard de la même année, qui étaient ravis de découvrir leur nouvelle professeure favorite, avec Rogue évidemment. Les Gryffondor étaient méfiants par rapport à elle, de par ses vêtements noirs et de sa réputation auprès des Serpentard, qui ne la connaissaient même pas mais l'adoraient déjà, de par ses ressemblances avec leur directeur de maison.

  Elle fit la même présentation qu'à chaque fois, puis fit un cours complémentaire sur l'Expelliarmus et le Petrificus Totalus, le sortilège de Pétrification. A sa plus grande surprise, plusieurs Gryffondor savaient déjà le faire. Ils finirent par aborder le sortilège Protego, qu'ils étaient également nombreux à maîtriser. Cela permit à ceux avec plus de difficultés, comme Neville Londubat, de combler leurs lacunes, ce qui les ravit. Leur seul devoir pour la fois suivante était de trouver un sortilège qu'ils voulaient étudier, pour que Constanzia le rajoute au programme.

  Quand ils furent tous sortis, Constanzia se jeta sur son fauteuil, où elle n'avait pas pris le temps de s'installer depuis le début de la journée. Elle adorait enseigner, elle adorait voir sur le visage de ses élèves un sourire se dessiner dès qu'ils comprenaient quelque chose, elle adorait donner envie à ses élèves d'aller en cours, mais Merlin ce que c'était épuisant !

  Ses parents ne l'avaient pas compris lorsqu'elle avait voulu devenir enseignante. C'était une Grindelwald, elle devait œuvrer sans cesse pour le bien de leur projet. Mais, Gellert n'avait toujours pas désigné l'héritier ou l'héritière pour leur objectif, alors que faire ? Fallait-il attendre qu'il daigne la désigner, ou vivre comme elle l'entendait en gardant espoir ? Constanzia avait donc décidé de former des jeunes, en attendant un signe. L'argument majeur auprès de ses parents avaient été qu'elle allait se faire des relations chez les plus jeunes, s'attirer leur sympathie et ainsi pouvoir accéder facilement au pouvoir.

  Et puis, aider les jeunes, c'était sa passion. Même si Gellert lui-même arrivait pour lui demander de cesser, elle refuserait. Ce serait trop compliqué d'arrêter après tant de temps.

  En tout cas, cette journée à Poudlard avait été géniale. Ne pas enseigner quelques sortilèges de magie noire par-ci, par-là avait été plutôt compliqué, par elle s'en était sortie. Il fallait désormais qu'elle parte manger, puis profiter de sa soirée. Peut-être irait-elle se balader dans le parc, ou errerait-elle dans le château pour le découvrir...

  A peine Constanzia se mit-elle debout qu'elle eut un vertige. Elle resta immobile, gardant son calme, puis cligna plusieurs fois des yeux, remarquant une forme se dessiner devant elle. Soudain, la jeune femme sentit ses jambes se dérober sous elle, s'effondrant dans un cri.

Cela ressemblait à de la magie noire. Tout était flou, tout tournait. Elle s'accrocha au siège comme à une bouée et ferma les yeux, priant pour que ça s'arrête.

Oh oh ! Cela sent mauvais, ça !

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