Chapitre 29 : Aveux

  Constanzia s'écria :

— Les ordres ont toujours été que vous restiez éloignés de Poudlard.

  Tous les élèves se turent. Les professeurs jetèrent un regard effaré à Constanzia : mais que disait-elle ? Severus, quant à lui, parut paniquer intérieurement. Les yeux de Constanzia avaient changé de couleur, et étaient devenus verts. D'un vert sombre, comme Serpentard.

— Mais les ordres ont changé hier, Mrs. Le Maître a ordonné que nous attaquions Poudlard.

  Constanzia marmonna un juron. Le chef des partisans fit une courbette comique, et demanda :

— Pouvons-nous reprendre, ou vous allez continuer de vous opposer aux ordres ?

— Je vous ordonne de quitter le château, répéta-t-elle. Et c'est non-négociable.

  Les élèves échangèrent des regards surpris. Derrière, Dumbledore parvenait à se glisser dans la pièce. Les yeux de Constanzia papillonnèrent de nouveau, et devinrent rouges cette fois-ci. Gryffondor.

— Ne me forcez pas à lui dire que vous ne respectez pas les ordres directs, ajouta-t-elle.

— Dumbledore est juste derrière vous ! cria le partisan. Comment pouvez-vous vous tenir dans la même pièce que lui sans le tuer, en sachant les ordres de notre maître ?

— Allez-vous en ! répliqua Constanzia, sur le même ton.

  Ses yeux papillonnèrent. Elle se sentit tanguer, mais se reprit de justesse. Les yeux bleus, cette fois-ci. Serdaigle.

Grindelwald souhaite protéger la nouvelle génération pour en faire de futurs partisans. Ce n'est pas en restant ici à les effrayer que le Maître sera satisfait.

— Mais c'est son ordre direct ! Cessez de négocier, et laissez-nous agir ! Regardez tous ces jeunes, tous ces Sang de bourbe !

— Je vous ai donné l'ordre de...

  Ses yeux papillonnèrent de nouveau. Elle lâcha un juron dans un murmure, puis termina, la voix tremblante, mais les yeux de nouveau normaux :

— De partir. C'est la dernière fois que je l'ordonne, où je vous jure que vous le payerez.

— Vous ne ferez rien, car nous respectons les ordres. Et Grindelwald se fichera de vos états d'âmes ou vos remords.

  Le partisan du mage noir fit quelques grandes enjambées et bouscula Constanzia. Celle-ci rit, amusée, et attrapa sa baguette à deux mains. Elle prit une profonde inspiration, tendit les bras en l'air, puis se pencha à toute allure pour que la baguette rencontre le sol avec force, en criant un sortilège de magie noire. Tous les partisans de Grindelwald se sentirent propulsés vers l'arrière, sauf celui qui avait bousculé Constanzia. Il observa, debout derrière la mage noire, ses camarades se faire emporter par une grande bourrasque de vent. Constanzia se releva, poussa un soupir et se tourna vers le dernier. Elle leva simplement la main vers lui, et il sentit ses pieds se détacher du sol. Elle fit mine de serrer lentement son cou : il le sentit, et tentait de se débattre, mais ses jambes volaient dans le vide sans qu'il puisse s'échapper.

— Je vous ai déjà dit, Matthew, que je haïssais que l'on se joue de mes ordres. Quand j'ordonne, j'attends que l'on obéisse.

— Vous êtes pire que votre aïeul, grinça l'homme en se tenant le cou, comme pour essayer d'ôter les mains de Constanzia. Vous êtes un monstre !

— Peut-être, répondit Constanzia, ses yeux papillonnant de nouveau pour devenir verts.

  Elle le lâcha. Il s'effondra au sol, sous le regard neutre de Constanzia. Ses yeux papillonèrent de nouveau, pour devenir bleus. Elle tendit la main vers l'homme, et murmura, audible par toute la Salle muette :

— Impero. Relevez-vous !

  Il se mit debout en hâte. Son cou était marqué de rouge, comme si on l'avait attaqué directement. Constanzia lâcha :

— Vous allez rentrer en Autriche, chez mon grand-père. Vous lui direz que j'ai refusé cette bataille, et que j'ai moi-même agi contre celle-ci. Vous ajouterez également que je suis furieuse contre lui, et qu'il pourra toujours aller voir ailleurs si j'y suis pour obtenir des informations sur Dumbledore. Est-ce clair ?

— Oui, Mrs.

  L'homme partit sans attendre. Les partisans de Grindelwald, emportés par le sortilège de Constanzia, revenaient en courant ; l'un d'entre eux demanda :

— Votre Excellence, que devons-nous faire ?

— Vous rentrez en Autriche, immédiatement. Je vous veux sur le front est de la bataille de cet après-midi. Ce n'est pas en attaquant différents pôles dans le monde entier que nous parviendrons à détruire les moldus ! Oh, Gellert est impossible à gérer. On lui donne un peu de pouvoir, et voilà qu'il commence à partir dans tous les sens.

  Constanzia secoua la tête. Elle se mit de profil, prit une profonde inspiration et dit :

— Je pense que ma couverture à Poudlard est fichue.

  Ses yeux papillonnèrent de nouveau, et devinrent jaunes. Oh tiens, Poufsouffle.

— J'aurais aimé tenter de protéger les élèves plus longtemps, mais ce sera impossible. Il faut que je rentre à la maison, murmura-t-elle.

  Elle secoua la tête. Ses yeux redevinrent de leur couleur brune habituelle. Un des partisans de Grindelwald dit :

— Mais Votre Excellence, pardonnez-moi, mais votre grand-père souhaitait que vous restiez à Poudlard encore jusqu'à la fin de l'année.

— Je rentre en Autriche, déclara-t-elle simplement. Ma mère voulait que je rentre au Manoir, de toute façon. Allez, allons-y. Au moins, Poudlard sera protégé pour un temps, murmura-t-elle ensuite en jetant un regard aux élèves horrifiés.

  Constanzia se jeta un sortilège, qui lui permit de changer de tenue : elle put revêtir ainsi une combinaison blanche et noire, avec des Reliques de la Mort sur les manches. Elle avait aussi une cape, noire, qui lui tombait jusqu'aux chevilles. Elle s'apprêta à se diriger vers la sortie, mais un sortilège fut jeté dans son dos. Un bouclier, jeté en protection de sortilèges le matin-même (elle le faisait tous les jours, au cas où), lui permit de se protéger.

— Mais enfin ! répliqua-t-elle vivement en se tournant vers les élèves de Poudlard. Vous commencez à attaquer dans le dos ? Ouh ! De méchants sorciers ! Je vais commencer à prendre peur, attention !

  Elle rit, puis lâcha en secouant la tête, moqueuse :

— Ah, ces pauvres sorciers de magie blanche m'amuseront toujours. L'amour, la pureté ! Il n'y a que cela qui compte pour vous. C'est amusant.

 Constanzia jeta un regard dédaigneux à Dumbledore, et déclara :

— Votre vie est miséreuse. A vous complaire dans ce que vous avez bâti, sans aucune ambition de grandir. Rester dans un bureau de directeur à prier pour que trois bras cassés puissent espérer avec leurs ASPIC.

  Constanzia ricana de nouveau, l'air mauvais. Dumbledore, ainsi que plusieurs professeurs, s'approchaient lentement. Il dit :

— Vous êtes une traître, finalement. Alors la protection que vous avez apportée aux élèves, et votre aide pour vous occuper d'eux, tout cela n'était que façade ?

  Elle prit une profonde inspiration, puis dit, très calme :

— Je suis l'héritière de Grindelwald. Je suis censée n'en avoir rien à faire de ces élèves, mais... Mais c'était différent. Durmstrang m'a permis de devenir celle que je rêvais d'être, et les cours étaient réellement ma passion.

  Elle fronça légèrement les sourcils. Elle allait tout quitter, finalement, uniquement parce que son aïeul avait usé d'une ruse pour qu'elle se retrouve à dévoiler son identité publiquement. Quelle idiot !

— Cela n'a pas d'importance, reprit-elle en relevant la tête. Je suis... Je suis Constanzia Grindelwald, cracha-t-elle, comme dégoûtée. Et je suis l'héritière du... Du...

  Ses yeux se mirent à papillonner de nouveau. Ils devinrent rouges, puis jaunes, puis bleus. Elle posa la main sur son cœur, car elle crut qu'il allait s'arrêter : pourtant, ses yeux reprirent leur couleur normale, tandis que Dumbledore demandait :

— Qu'est-ce ? Qu'est-ce qui vous donne cela ?

— Je ne sais pas, répondit Constanzia, paniquée. Enfin, je pense savoir, mais... C'est impossible. Gellert n'aurait jamais pu faire cela, murmura-t-elle ensuite, plus pour elle-même.

  Les professeurs s'étaient approchés. Constanzia fit quelques pas en arrière, surprise, et resserra sa prise sur sa baguette. Elle croisa le regard de Severus, qui s'approchait lui-aussi. Une lueur s'était éteinte dans son regard. Constanzia prit une bouffée d'air, puis s'exclama :

— Severus, vous pouvez nous rejoindre. Gellert vous connaît, il sait que vous êtes capable de grandes choses.

— Non, répondit-il simplement. Je ne suis pas un traître comme vous.

  Constanzia lui jeta un regard noir. Ses yeux devinrent rouges, et elle grinça :

— Il viendra vous chercher lui-même, ce n'est pas important. Mon aïeul n'aime pas laisser des personnes comme vous dans la nature.

— Comment pouvez-vous accepter que votre grand-père puisse faire tant de mal ? questionna Dumbledore.

  Les pas de Constanzia l'amenaient bientôt dans le couloir. Dumbledore fit un signe de tête à Severus, qui se battit contre le dernier partisan de Grindelwald qui restait. Les autres étaient partis à Pré-au-Lard pour rentrer plus vite. McGonagall, quant à elle, se mit à la gauche de Constanzia, pour l'empêcher de partir.

— Vous n'avez pas grandi chez moi, répondit Constanzia.

  Ses yeux devinrent jaunes. Elle sentit sa respiration se couper quelques instants, mais elle sut reprendre :

— Ma famille m'a élevée pour que je devienne l'héritière à l'image de Gellert. Son sang coule dans mes veines, et il m'apparaissait sous forme d'esprit pour me guider dans la mission qu'il m'avait confiée. Il fallait que je trouve la Couronne des Quatre Fondateurs, et que je trouve un moyen de le sauver.

  Les larmes lui montèrent aux yeux. Severus lâcha :

— C'est donc lui qui vous manipulait.

— Oui, répondit-elle, tête baissée. Depuis septembre. Et depuis septembre, je parcours l'Europe à la recherche de la Couronne des Quatre Fondateurs de Poudlard.

— Vous l'avez trouvée ? questionna Dumbledore.

  Constanzia hocha la tête de haut en bas.

— C'était un sceptre, très puissant. J'ai sauvé Gellert, qui a retrouvé son apparence. Mais maintenant, je suis bloquée. Il veut que je tue mes élèves, et je ne peux pas.

  Dumbledore échangea un regard avec Severus. Celui-ci gardait les mâchoires serrées : comment avait-elle pu ?

— Je n'ai plus le choix, lâcha Constanzia. Gellert, lorsqu'il m'apparaît sous forme d'esprit, puise de ma magie. Et lorsqu'il en prend trop, je m'effondre, et s'il va jusqu'au bout... Je pourrais en mourir.

  Constanzia jeta un regard paniqué à Dumbledore, et termina :

— Je resterai une Grindelwald. Pour ma protection, mais aussi parce que c'est le seul moyen que j'ai pour les protéger eux.

  Elle désigna les élèves dans la salle d'un signe de tête. Une larme roula sur sa joue, qu'elle essuya vivement. Ses yeux changèrent de nouveau plusieurs fois de couleur, sans qu'elle ne puisse les contrôler. Severus en profita pour lui jeter un sortilège, qui rebondit sur son bouclier. Constanzia lui jeta un regard effaré et s'exclama :

— Comment osez-vous !

  Elle lui jeta un simple sortilège, sans y mettre trop de puissance : Expelliarmus. Cependant, il se sentit emporté à l'opposé de la pièce. Constanzia fronça les sourcils, surprise.

— Je dois rentrer en Autriche, et vite, murmura-t-elle. Navrée, mais je dois vous fausser compagnie.

  Constanzia n'attendit pas un instant pour prendre ses jambes à son cou. Mais, Dumbledore lui jeta un sortilège qui lui lia les pieds. Elle se sentit chuter : elle eut à peine le temps de jeter un sortilège pour briser le lien que ses yeux se mirent à papillonner de nouveau. Elle s'accrocha au sol et rugit presque de douleur, la tête entre ses bras.

— Gellert, à l'aide ! hurla-t-elle en sentant son corps s'élever dans les airs, à l'aide d'un sortilège de Dumbledore. GELLERT !

  Elle fut emmenée de nouveau dans la Grande Salle. Il restait grand nombre d'élèves : on la laissa au centre de la Grande Salle, ligotée, et à genoux au sol. Constanzia prit une profonde inspiration, espérant se calmer. Elle hurla de nouveau :

— Gellert ! Bon sang, vous savez venir quand je suis occupée, mais quand j'ai besoin de vous, il n'y a personne !

  Quelques instants à peine plus tard, toutes les bougies du ciel magique de Poudlard s''éteignirent. Constanzia sourit, enchantée, et se tourna vers Dumbledore, qui apportait de l'aide aux professeurs pour évacuer la salle.

— Il arrive ! lança Constanzia, en laissant traîner la dernière syllabe.

  La jeune femme se redressa, et cria :

— Dans la Grande Salle, Gellert ! Il y a des élèves, et des professeurs, mais plus aucun partisan !

  Severus arriva en courant, essayant de lui jeter un sortilège pour la faire taire ; mais Constanzia jeta un bouclier via un sortilège informulé, et dit, souriante :

— Navrée, Severus, mais ce n'est pas aujourd'hui que tu me feras taire. Tu n'as jamais réussi à me faire garder le silence, de toute façon.

  Severus lui jeta un regard noir. Il tendit la baguette vers elle pour la pétrifier, mais la jeune femme sourit et lâcha :

— Bonjour Gellert. Je suis dans une situation délicate.

  Gellert Grindelwald en personne avait transplané dans la pièce. Evidemment, avec le sceptre, il avait pu ôter aisément le sortilège qui empêchait de transplaner, avant de le remettre rapidement en place. Les Aurors ne devaient pas en profiter pour venir.

— Vous me laissez le tuer ? demanda le mage noir en marchant d'un pas tranquille à côté de Severus. Cela fait des mois que j'ai envie de...

— Non ! s'exclama-t-elle, soudainement paniquée. Enfin, je veux dire, euh... Il faut le garder en vie, au cas où vous voudriez faire de lui un de vos partisans.

— C'est vrai, confirma le mage noir.

  Severus jeta un regard horrifié à Grindelwald, qui lui fit un signe de main comique. Il n'attendit pas un instant pour libérer son héritière, qui se mit debout en se passant les mains sur ses poignets douloureux.

— Merci, Gellert, lâcha-t-elle. Ils m'ont coincé, et je n'ai pas pu m'enfuir. Partons, maintenant, ils sont encore assez sous le choc pour ne pas s'en rendre compte.

  Gellert secoua la tête, amusé, et se tourna vers l'estrade. Severus fit, quant à lui, un pas en arrière pour se placer à côté de Constanzia. Il lui murmura :

— Comment avez-vous pu ?

— Je suis née pour cela, Severus. C'est parfois compliqué, mais je n'ai pas le choix, répondit-elle sur le même ton.

  Ses yeux papillonnèrent, pour devenir jaunes. Elle secoua légèrement la tête à son tour, et observa son aïeul taper de son sceptre sur le sol. Constanzia posa la main sur le bras de Severus, qui sursauta, surpris, avant de lui jeter un regard interrogatif.

  Une onde parcourut le sol, balayant en un temps record toute la pièce. Toutes les personnes dans la pièce furent soudainement pétrifiées ; sauf Dumbledore, Severus, Constanzia et Gellert. La jeune femme lâcha enfin le bras de Severus, et lui chuchota :

— Je ne voulais pas passer mes derniers moments avec toi en te voyant pétrifié.

  Severus fronça les sourcils. Il répliqua :

— Comment peux-tu dire cela alors que tu m'as trahi ? Je n'aurais jamais voulu avoir une relation avec une femme comme toi.

  Constanzia blêmit. Ses yeux restaient jaunes, encore et toujours. La loyauté. Elle marmonna :

— Je suis désolée.

  Face à eux, Albus et Gellert discutaient. A peu près.

— Alors, comment vis-tu le fait de retrouver ton ancien meilleur ami ? demanda Gellert, un sourire presque angélique sur le visage.

— Les Aurors ne vont pas tarder, Grindelwald.

  Constanzia, derrière, sourit elle-aussi. Dumbledore paraissait paniqué, et observait Gellert sans vraiment y croire. Dans sa famille, tout le monde savait que Gellert et Dumbledore avaient été amants, et à vrai dire, Constanzia trouvait cela fort amusant qu'ils se retrouvent dans la même pièce des années plus tard. Surtout que Dumbledore était vieux, alors que Gellert avait retrouvé son physique d'antan... Elle appréciait imaginer le désarroi du directeur de Poudlard face à son ancien amant qu'il appelait « homme de ma vie ».

— Vous avez fait la connaissance de mon héritière, à ce que je vois ? J'espère que vous l'avez appréciée, elle a eu une éducation propre aux Grindelwald.

  Constanzia balaya l'assemblée du regard. Le sortilège lancé par Grindelwald immobilisait le corps entier, mais pas la tête : ainsi, tous les élèves s'étaient tournés vers eux pour les observer. Il voulait en faire un spectacle.

— Elle est meilleure en tant que professeure qu'en tant que votre héritière, Grindelwald, répliqua Dumbledore.

— Vous dites cela car vous n'avez pas vu Constanzia à l'action. C'est elle qui a trouvé le sceptre des Quatre Fondateurs, et c'est elle qui a mis en place cette semaine nos plans de bataille. Elle est efficace, et c'est une puissante sorcière. Elle vous battrait même, si elle avait l'occasion de vous combattre.

  Dumbledore resta muet. Il leur fallait gagner du temps pour que les Aurors aient le temps d'arriver. Les trois Gryffondor, Hermione, Harry et Ron, se trouvaient en première ligne. Ils observaient, stupéfaits, leur professeure ravie de voir son aïeul la rejoindre pour la sortir de là.

 A vrai dire, ce n'était qu'un masque qu'arborait Constanzia. Son seul rêve était de dire que tout était une énorme blague, de serrer Severus contre elle avant d'aller donner ses cours de l'après-midi normalement. Comme si tout était normal. Mais non ! Gellert était bien là, à Poudlard, et menaçait tout le monde du Sceptre des Quatre Fondateurs.

— Constanzia, lâcha-t-il finalement. Allons-y.

  Il lui tendit son bras. La jeune femme hésita quelques instants, puis rejoignit son aïeul, non sans avoir murmuré à Severus :

— Je suis sincèrement désolée.

  Elle posa la main sur le bras de son aïeul. Severus sortit sa baguette, prêt à attaquer Gellert Grindelwald, mais il lui fit un signe de main comique avant de transplaner avec son héritière.

La Vengeance des Grindelwald avait commencée.

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