Chapitre 25 : Trio
Hermione Granger était une élève brillante.
Première de la classe, et même de tous les élèves de troisième année pour cette année 1993-1994, elle faisait la fierté de ses parents moldus, mais aussi de ses amis Harry et Ron. Même si le duo peinait parfois à comprendre pourquoi la jeune femme travaillait autant...
Hermione était d'une intelligence rare. Mais ce n'était pas la seule chose qui la définissait : elle était aussi une excellente analyste. Et quand elle fut confrontée à nouveau à cette fichue Carte des Maraudeurs, qui montrait aux yeux avides d'informations des jeunes ce qu'ils voulaient voir, l'évidence lui apparue à l'esprit.
Constanzia Fawley, qu'on appelait à Poudlard « Constanzia Hagedorn », n'était pas celle qu'elle prétendait être. Elle disparaissait sans arrêt en quittant l'école, puis revenait et allait voir généralement Rogue, après être passée brièvement dans sa chambre. Ils l'espionnaient beaucoup, car depuis Noël, ils les suspectaient – elle et Rogue, qui avait pris sa défense – d'être impliqués dans le retour des partisans de Grindelwald en Europe de l'Est. Ils recrutaient d'ailleurs de plus en plus de partisans, tous liés autour d'une même idéologie de destruction des moldus. Le monde devait devenir entièrement sorcier, d'après eux.
Karkaroff, l'ancien directeur de Durmstrang, avait fui on-ne-savait-où. On disait qu'il était parti se cacher pour fuir les Grindelwald, qui avaient juré de le tuer ; de plus, les parents étaient furieux qu'il n'ait pas su gérer la crise, tandis que Poudlard avait récupéré encore des élèves de Durmstrang. Même si certains étaient partis dans d'autres écoles... Mais Durmstrang n'était pas déserté pour autant, car certains parents étaient d'accord pour que ce soit les Grindelwald qui se chargent de l'éducation de leurs enfants. Tout était à base de magie noire, mais parfois aussi de magie blanche. Pire qu'avant !
En tout cas, le fait que Constanzia ait sans doute du sang Grindelwald, qu'elle fasse des cachotteries avec Rogue et qu'elle quitte le château fréquemment était une preuve que quelque chose de mauvais se tramait.
— Qu'en penses-tu, Hermione ? demanda Harry, assis à côté d'elle dans la salle commune.
La salle commune de Gryffondor n'était pas très animée. C'étaient les vacances de Pâques, et beaucoup d'élèves étaient rentrés chez eux. Il faisait beau, et ceux qui étaient restés en avaient profité pour aller se balader dans le parc.
— Je pense que cette professeure Hagedorn cache des choses. Le fait que les Grindelwald surgissent au même moment que cette professeure soit venue enseigner à Poudlard est suspect.
— Mais pourquoi serait-elle venue à Poudlard si sa famille voulait s'emparer de Durmstrang ? demanda Ron, assez bas pour que seuls ses amis l'entende.
Hermione haussa les épaules. Elle avait lu beaucoup de choses sur les Grindelwald, car elle avait voulu savoir le fin mot de l'histoire.
— Parce qu'elle devait peut-être surveiller Poudlard. C'est Dumbledore qui a vaincu Grindelwald en duel, en 1945, je l'ai lu à la bibliothèque. Peut-être que sa famille voulait qu'elle surveille Dumbledore et qu'elle s'assure que personne ne viendrait troubler leurs plans.
— Mais personne ne les a troublé, lança Harry. Et maintenant, les Grindelwald prennent de l'importance dans l'est de l'Europe.
— Vous croyez qu'ils vont venir jusqu'en Angleterre ? questionna Ron.
Hermione resta silencieuse. Le fait que leur professeure ait sans doute une importance dans cette cause la perturbait grandement, et à chaque cours avec elle, elle ne pouvait s'empêcher d'analyser chacune de ses paroles. Elle paraissait aimable, pourtant...
— Au prochain cours, lâcha Hermione, je vais essayer de parler des Grindelwald. En plus, j'ai entendu le professeur McGonagall dire au professeur Flitwick que quelques élèves de Durmstrang allaient rejoindre nos cours, parce qu'ils commençaient à se débrouiller en anglais. A force d'en entendre tous les jours, et d'avoir des cours d'anglais intensifs avec le professeur Hagedorn, c'est normal. Mais du coup, c'est une bonne occasion d'en parler, et je compte sur vous. Nous allons essayer de voir comment elle réagit si nous parlons des Grindelwald.
Les deux autres acquiescèrent. Ron demanda quand même :
— Vous êtes sûrs que c'est une bonne idée de... De la manipuler ainsi ?
— Ce n'est pas de la manipulation, répondit Harry. Nous devons savoir, parce qu'entre ce Black en liberté, et les Grindelwald qui prennent de l'importance, nous allons devoir faire d'autant plus attention. Et si cette Hagedorn n'est pas une professeure de confiance, nous devrons en parler.
— Mais Dumbledore sait qui il recrute, non ? Si Mrs. Hagedorn est vraiment une descendante des Grindelwald, alors il aurait dû le savoir.
— Il a recruté un professeur qui avait Voldemort derrière la tête, et un autre qui était un menteur de première.
Hermione hocha la tête face aux dires de Harry, puis ajouta :
— Dumbledore est un puissant sorcier, mais niveau recrutement, ce n'est pas le meilleur. Il faut que nous vérifions par nous-mêmes.
Alors, ce fut avec impatience qu'ils attendirent le cours de duel, qui arriva dans la semaine de la rentrée. Comme prévu, les élèves de Durmstrang étaient là. Un seul groupe de cinq élèves, car Constanzia avait organisé les choses pour ne pas qu'ils soient trop dans la salle.
— Aujourd'hui, nous allons étudier un sortilège qui vous sera utile si vous rencontrez quelqu'un de malade, souffrant, notamment, lors d'un duel, ou si cette personne est stupéfixée ou évanouie.
Les élèves hochèrent la tête. La salle de classe n'avait pas réellement évoluée depuis le début de l'année ; il n'y avait qu'une table dans un coin au cas où un élève voulait écrire quelque chose, mais sinon, la salle entière était dédiée à la pratique de la magie. Constanzia répétait souvent que sans pratiquer, il était impossible d'apprendre. Cela valait pour les langues comme l'allemand ou l'anglais, mais aussi pour la magie.
Constanzia commença par leur rappeler comment pétrifier. Ainsi, ils pétrifièrent leur ami face à eux, puis elle leur expliqua comment les dépétrifier. Ils firent la même dans l'autre sens, plusieurs fois, pour se familiariser avec le sortilège. Cela prit du temps, dans un premier temps, pour dépétrifier la première fois ; mais finalement, ils parurent bien s'en sortir.
— Professeur, nous n'avons pas le droit de pétrifier des professeurs, n'est-ce pas ? demanda un élève de Gryffondor, Seamus Finnigan.
— Je ne crois pas, sourit-elle. Mais qui voulez-vous pétrifier ?
A côté de Seamus, Neville rougit. Le premier rit et répondit :
— Nous avons une énorme évaluation avec Rogue, après votre cours. Et Neville a peur, car Rogue lui fait peur.
Constanzia rit à son tour, amusée. Neville avait peur de Rogue ? C'était amusant, car c'était exactement ce qu'il voulait que ressentent ses élèves.
— Il ne faut pas en avoir peur, il n'est pas si méchant que cela.
— Vous le connaissez bien, professeur ? demanda Ron au passage.
Hermione retint un sourire. Bien joué, Ronald !
— Bien, bien, c'est vite dit, mentit Constanzia. Mais Rogue n'est pas si méchant que cela, même si j'avoue que parfois, il peut faire un peu peur. Ne vous en faites pas, reprit-elle après que les élèves aient ri. Apprenez vos leçons, et vous aurez de bonnes notes.
— Mais c'est trop dur ! répliqua un élève.
Constanzia haussa les épaules. Elle tourna les talons et dit :
— Allez ! Reprenons !
Hermione jeta un regard à Harry, qui secoua légèrement la tête. Ils n'avaient rien appris. Alors, alors que Constanzia parlait d'autre chose et demandait à nouveau de pratiquer, Hermione leva la main et demanda :
— Professeure, je voulais vous demander... Est-ce que d'autres élèves de Durmstrang vont venir ?
— Sans doute, répondit Constanzia, qui avait la tête ailleurs, penchée au-dessus d'une copie qu'un élève lui avait donné en devoir supplémentaire. Durmstrang est tombé entre les mains des Grindelwald, et en attendant que la situation change et que les Ministères agissent pour sauver l'école, nous accueillerons les élèves qui en auront besoin.
— Et, est-ce que les Grindelwald sont puissants, ou non ? Nous sommes plusieurs à être assez inquiets pour la situation.
Les élèves s'étaient tous arrêtés pour écouter. Constanzia releva la tête de la copie. Elle posa les deux mains sur son bureau, et réfléchit quelques instants, pour dire :
— Ils sont puissants. Gellert Grindelwald était un puissant sorcier, fut un temps, mais il a été arrêté par le professeur Dumbledore en 1945 et depuis, il est enfermé et, à mon avis, ne peut rien faire dans sa cellule.
Gellert arriva à côté d'elle, et grinça :
— Je confirme, je m'ennuie.
— Donc, reprit-elle, ce sont ses héritiers qui sont en train de remobiliser les partisans et héritiers des anciens partisans. Je vous en prie, ne sombrez pas dans leurs filets si on vous donne l'occasion de le faire ; ils sont dangereux.
Les élèves de Durmstrang, qui comprenaient pas mal de choses, hochèrent vivement la tête. Un d'eux confia même, avec un accent allemand fort prononcé :
— On a vu... Tout le mal des Grindelwald. Ils sont... Dangereux.
— Exactement. Ici, les Grindelwald ne viendront pas, car Dumbledore est ici, et assure notre protection à tous. En plus, vous avez vos superbes professeurs qui sont là.
— Et pour ce Black qui court partout ? demanda un élève de Serdaigle.
— Vous ne risquez rien non plus. Il y a des Détraqueurs partout dehors, et ce Black ne saura pas rentrer à Poudlard simplement. Nous vous protégerons toujours, reprit-elle, quelqu'en soit le prix, car vous avez été placé à Poudlard en partie pour cela, aussi. Et ces Grindelwald n'ont pas à vous inquiéter, car ils sont loin, et qu'en plus, vous êtes en train de devenir des duellistes hors-pair.
Cela arracha un sourire à quelques élèves. Constanzia les observa brièvement, puis s'exclama en tapant dans ses mains :
— Allez, reprenez ! Nous avons d'autres chats à fouetter que...
Quelques rires fusèrent dans l'assemblée. Elle leva les yeux au ciel et précisa :
— Je ne parlais pas du professeur McGonagall, arrêtez de rire ! Allez, travaillez !
Les élèves s'y remirent. Gellert lâcha, avant de disparaître :
— Pas mal, Constanzia, pas mal. Vous vous en êtes bien sortie.
Un compliment de Gellert ? Cela faisait plaisir. Elle retint un sourire et lui jeta un bref regard avant qu'il ne disparaisse. La fin de l'heure ne tarda pas à sonner, et tous les élèves quittèrent la salle en saluant la professeure. Quelques élèves de Durmstrang restèrent, et se mirent à parler à Constanzia, sous l'oreille attentive de Harry et Hermione, qui attendaient Ron, qui traînait pour ranger ses affaires, étrangement.
— Constanzia, est-ce qu'on peut aller se balader dans le parc ? demanda un élève.
— Mrs. Hagedorn, à Poudlard, corrigea-t-elle. Je vous l'ai déjà dit six fois, Fischer. Oui, vous pouvez, mais faites attention à ne pas vous perdre.
Les élèves la remercièrent en chœur et partirent en hâte. Constanzia secoua la tête et se mit à lire sa feuille de notes pour le prochain cours. Ron se mit debout, quittant enfin son fauteuil où il rangeait des documents dans son sac, et dit :
— Bon, on a potions avec Rogue. On est fichus, pour l'évaluation.
— Tu es fichu, corrigea Hermione. Harry et moi avons travaillé, pas vrai, Harry ?
Harry regarda ses deux amis successivement, l'air paniqué, et hocha la tête, peu convaincu. Hermione leva les yeux au ciel et lança :
— Au revoir, professeur !
— Au revoir, Miss Granger.
Harry et Ron partirent ensuite. Hermione dit, tout en se hâtant pour arriver à l'heure :
— Bien. Nous n'avons rien pu apprendre sur la fin du cours, mais en tout cas, elle a l'air d'être confiante lorsque l'on parle des Grindelwald, sur le fait que nous sommes en sécurité. Par contre, elle a jeté un regard paniqué aux élèves de Durmstrang lorsque l'un d'entre eux a parlé de l'attaque.
— Qu'en déduis-tu ? demanda Harry en évitant un élève qui courait en sens inverse.
Hermione réfléchit quelques instants. Ils se mirent à courir, un peu en retard, puis elle dit en arrivant dans le couloir de la salle :
— Elle cache quelque chose. Nous devrions parler d'elle devant Rogue ; nous avons une heure pour faire une potion, et une autre heure pour faire l'interrogation. Nous commençons par la potion, car entre-temps, nous aurons oublié les notes que nous aurons relu avant d'entrer, et nos notes seront encore plus terrible.
— Rogue est un monstre, grinça Ron avant d'entrer dans la salle, à la suite de ses amis.
Ils s'installèrent à leurs places habituelles, tous les trois autour de la table de gauche. Rogue était d'une humeur massacrante, et à peine furent-ils tous assis qu'il dit :
— Nous commencerons par l'évaluation.
Ils furent surpris. Pourquoi ?
En réalité, Rogue voulait souffler pendant une heure. La classe précédente avait été exaspérante, et en plus, il avait vu Remus Lupin dans le couloir. Une journée terrible ! Heureusement, il avait rendez-vous pour manger avec Constanzia dans la Grande Salle juste après, ce qui lui donnait du baume au cœur. Il pourrait hurler contre tout le monde sans gêne, et pouvoir l'écouter ragoter. Il n'aimait pas cela, d'habitude, mais... Pour elle...
D'un coup de baguette, il envoya toutes les copies sur les tables. Ils marmonnèrent donc des jurons et s'y mirent, pendant une bonne heure. Severus, quant à lui, corrigeait des copies et épanchait sa colère en attribuant très peu de bonnes notes. Comme d'habitude...
Les élèves étaient tous penchés au-dessus de leurs copies, et quant à eux, rêvaient de fuir. Les questions semblaient impossibles ! Seule Hermione grattait sans arrêt sur sa copie, évidemment. Et comme d'habitude, elle aurait à peine un Effort Exceptionnel, alors qu'elle méritait un Optimal.
Enfin, au bout d'une heure, Severus ramassa toutes les copies. Beaucoup étaient vierges, dont celle de Seamus, qui n'avait rien su mettre. Evidemment, ils enchaînèrent sans attendre sur la réalisation d'une potion, tout aussi complexe que l'interrogation. Harry paraissait dormir à moitié, tout comme Ron ; fort heureusement, ils s'étaient mis respectivement avec Hermione et un Poufsouffle, ce qui les arrangeait, car ils savait s'en charger seuls.
— Professeur ! s'exclama soudainement Hermione. Pourriez-vous venir voir notre potion ? Il y a un problème.
Ron et Harry sursautèrent tous les deux, et se redressèrent. Ron se mit à couper des feuilles, tandis que Harry se penchait au-dessus du chaudron, l'air songeur. Hermione le tira vers l'arrière et lança :
— Idiot ! Les vapeurs vont te tuer !
Harry s'excusa dans un murmure. Rogue s'était levé dans un soupir, et s'approchait, l'air contrarié, comme d'habitude.
— Oui, Granger ?
Hermione lui exposa le « problème » de sa potion. Evidemment, ce n'était que mensonge : elle savait bien qu'elle avait simplement oublié un petit détail. Mais, ils devaient enquêter, et Rogue était proche de Mrs. Hagedorn. Elle jeta un regard éloquent à Ron, qui se racla la gorge.
— Monsieur ? s'exclama Ron. Je voulais vous demander quelque chose... En fait, je me demandais si les élèves de Durmstrang allaient venir ou non un jour en cours de potions avec nous.
— Pourquoi ? demanda Rogue en retour, le ton cassant. Vous comptez essayer de les entraîner dans des siestes avec vous ?
Ron déglutit. Il répliqua :
— Non, Monsieur ! Mais je me demandais, car nous les avons eu en cours avec Mrs. Hagedorn juste avant.
— Oh. Eh bien, nous verrons. Si Mrs. Hagedorn est assez efficace pour leur apprendre l'anglais, sans doute qu'ils viendront en potions, mais je doute qu'elle y parvienne.
Severus eut presque envie de sourire. Un point pour lui ! Là, Constanzia l'aurait sans doute frappé avec la première chose qui lui serait venue sous la main.
Ron haussa les épaules. Puis, Harry dit :
— Mais de toute façon, ils ne pourront pas retourner à Durmstrang, non ? Vous savez déjà comment ils vont faire ?
— Aucune idée. Et de toute façon, cela ne vous regarde pas ; faites votre potion, et vous verrez. Quant à vous, Miss Granger, vous avez oublié d'y mettre les orties.
— Oh, merci professeur.
Rogue émit un tic agacé et retourna derrière son bureau, sa cape volant derrière lui. Ils étaient exaspérants...
En sortant, Hermione dit :
— Bon. Cela ne nous a pas avancé du tout. Ce soir ! Il faut que nous cherchions à voir s'ils vont manger ensemble, ils font ça souvent. Il faudra les analyser.
— Hermione, tu commences à m'effrayer, lança Ron en fronçant les sourcils.
— J'ai un très mauvais pressentiment, déclara-t-elle simplement.
Donc, le soir, ils arrivèrent très tôt au repas. Ils s'installèrent à la table de Gryffondor et virent que Rogue était déjà assis, la Gazette du Sorcier en main. Il n'était pas venu manger le matin dans la Grande Salle, et avait donc raté le journal quotidien. Quelques minutes après, Constanzia arriva et s'installa à côté de lui en le saluant.
— Comment allez-vous, Severus ? demanda-t-elle en attrapant la cruche d'eau pour s'en servir.
— Humf, répondit-il sans prendre la peine de relever la tête de son journal. Les élèves sont des fardeaux.
Constanzia fronça légèrement les sourcils et l'observa quelques instants. Elle porta son verre à ses lèvres, puis le reposa et fit, soudainement amusée :
— Oh, je sais !
Elle se pencha vers lui et murmura :
— Vous avez croisé Lupin dans les couloirs.
— Oui ! grinça Severus en refermant son journal, furieux.
Constanzia se mit à ricaner silencieusement, moqueuse. Il dit :
— Les élèves sont exaspérants, et en plus je dois croiser... ça, dans les couloirs ? Je vais démissionner.
— Cela ferait trop plaisir à vos élèves pour que vous le fassiez réellement.
Elle se servit un plat sous le regard agacé du professeur. A la table des Gryffondor, Harry dit :
— Ils ont l'air proches, quand même.
— Oui, confirma Hermione. Elle a l'air de bien s'amuser, et lui, il ne l'a pas encore tuée, donc cela veut dire qu'ils ne se haïssent pas tant que cela. Et que Rogue l'apprécie un minimum.
— Imaginez ils sortent ensemble, marmonna Ron. Ah, elle aurait choisi le plus laid !
— Elle ne serait jamais sortie avec toi, Ronald, répliqua la jeune fille.
Ron haussa les épaules. Hermione les observa quelques secondes, puis murmura :
— Quelque chose se trame, j'en suis convaincue.
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