Chapitre 3 : que tu le veuilles ou non


"- Quand j'ai dis que tu sauras tout bientôt, je ne pensais pas que se serait aussi tôt ! se contenta-t-elle de dire en lâchant un petit rire gêné. Mais je ne suis pas née de la dernière pluie, je doute que se soit des remerciements que tu es venu me transmettre..."

Ces mots résonnent dans ma tête comme si il venaient de loin, de très loin. Jamais je n'aurais cru que la personne qui m'a soigné de si grandes blessures et qui m'a hébergé pendant ma grande quête, jamais je n'aurais pu imaginer qu'elle ait déjà essayé de tuer la princesse Zelda ! 

- ... je restais muet face à cette réflexion... Evidemment elle n'aurait jamais pu croire que la princesse voulait la remercier alors qu'elle venait d'essayer de l'enlever ! 

- Alors même si je suis pratiquement certaine de savoir ce que tu me veux, je vais quand même te le demander. Bon, que me veux-tu ? me demanda-t-elle avec un grand sourire.

- ... Mademoiselle (T/P), veuillez me suivre jusqu'au chateau de la princesse Zelda...

- Tutoie moi ! Combien de fois je vais devoir te le répéter ? Mais et si je ne veux pas te suivre ? 

- Tu vas me suivre, que tu le veuilles ou non ! C'est un ordre de la princesse Zelda ! répondis-je un peu abasourdi par sa réponse.

- Si je te suis, il y a beaucoup de chance pour que je reste pourrir en prison jusqu'à la fin de mes jours ! Tu crois réellement que j'en ai envie ?!

- Il fallait y penser avant d'essayer de tuer la Princesse ! répondis-je énervé par la situation.

- Si tu connaissais toute l'histoire, tu ne dirais pas la même chose ! Elle t'as dit quoi au juste ?! qu'une pauvre servante de rien du tout l'a trahie ? qu'elle a essayé de la tuer ? Mais t'es-tu seulement déjà demandé pourquoi elle avait fait ça ?! 

- Non et je ne veux pas entendre ta version de l'histoire ! Sa majesté m'a prévenu que tu essayerais de m'embrouiller l'esprit ! Alors quoi que tu dises je ne te croirai pas.

- Attend une minute, tu ne me connais même pas, si Zelda ne t'avais rien dit tu me verrais comme quelqu'un de gentil, j'en suis sure ! Mais il a fallu qu'elle vienne tout gâché comme d'habitude !

- Je t'enterdis de parler ainsi de la Reine ! Heureusement qu'elle m'a dit ta véritable personnalité ! Et maintenant nous avons assez perdu de temps, rentrons au châteaux !

- Tu ne t'ais jamais dit qu'elle te mentait peut-être ?! Qu'est-ce que tu sais vraiment d'elle ?!

- Je ne vais certainement pas hésiter entre les paroles de la Princesse et celles d'une traîtresse ! répondis-je en m'énervant. 

- Très bien, fais ce que tu veux mais ne viens pas te plaindre en disant que je ne t'avais pas prévenu ! Mais je ne viendrais pas avec toi !

- Tu viendras au château, de grès ou de force ! 

- D'accord, je viendrai avec toi mais seulement si tu arrives à me vaincre ! répondit-elle sure d'elle.

- Comme tu veux. répondis-je. Mais alors, sache que ce serait plus simple si tu acceptais directement de me suivre !

- Bon allons nous battre à l'extérieur de ce village, sinon on risquerais de blesser des gens ! 

Sur ces mots, elle parti en direction de l'entrée du village en me faisant signe de la suivre. Arriver dans la plaine, elle sortit son épée et attendit que je fasse de même.

- Dés que l'une de nos épées touche, sans blessé, le corps de l'autre, le combat sera terminé ! dis-je simplement.

- Très bien ! dit-t-elle le sourire aux lèvres.

Je l'invita à commencer, elle me remercia et couru vers moi à grande vitesse. J'arriva à esquiver et c'était à mon tour de l'attaquer, mais elle est beaucoup trop rapide et elle se retrouve dans mon dos en une seconde à peine. Je me baisse pour éviter son coup et je me retourne en essayant de la toucher mais elle esquive encore ! Et je ne saurais dire comment, je me retrouve a terre et (T/P) est debout devant moi et pointe son épée vers moi... Je suis sous le choque ! Comment... comment a-t-elle pu m'avoir si facilement ! Je ne peux pas rentrer au château sans elle, alors je tente une dernière chose :

- On dirait bien que j'ai gagn... ?! commença-t-elle.

Mais avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, j'ai profité de son court moment d'innatention et je l'ai tirée à terre pour lui attacher les mains dans son dos grâce à la corde que j'avais préparé.

- Tu triches ! J'avais gagné ! Dit-elle en se débatant.

- Tu penses vraiment que j'allais te laisser dans la nature ? Je ne suis pas fou non plus ! répondis-je en lui attachant les pieds.

- ... j'arrive pas à le croire ! gémit-elle.

J'ai été l'acrochée près d'Epona le temps que je fasse le plein de provisions pour notre trajets de retour vers le chateau. Quand je suis revenu, elle était toujours là en train de regarder le couché de soleil.

- Ne perdons pas de temps, mettons-nous route !

- Tu ne voudrais pas plutôt passer la nuit ici, chez moi, et repartir demain. Je suis fatiguée ! se plaint-elle.

- Non, je ne veux pas perdre plus de temps ! nous dormirons quand nous aurons suffisamant avancé.

Je l'ai posé sur Epona et je suis monter a mon tour. Puis nous sommes partit en direction du château sans savoir ce qui nous attendait !

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