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[NIRAGI]

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Un épais collier autour de son cou, Niragi fouillait de fond en comble une pièce d'à peine 10m2. Les murs étaient humides, la chaleur était insupportable. Il suffoquait. Il voyait les secondes s'écoulaient alors qu'il ne trouvait pas ce qu'il cherchait.

Quelques minutes plus tôt...

《RECONNAISSANCE FACIALE EN COURS. . .》

Difficulté : 4 de trèfles

Jeu : Trouve moi

Règles du jeu :

Objectif : Retirer le collier explosif et sortir des pièces pour terminer la partie.Clés :Chaque pièce contient deux clés : une pour un collier (chaque collier a une clé spécifique et qui ne se trouve pas forcément dans la pièce où vous êtes) et une pour une porte.Disposition :Une ou deux personnes par pièce.Les pièces se suivent, et pour sortir, la personne doit traverser les autres pièces.

■→ ■→ ■→ ■→ ■→■ Sortie

qui ne se trouve pas forcément dans la pièce où vous êtes) et une pour une porte.Temps imparti : 3h
Une fois le temps imparti atteint, les colliers s'activent et explose.

Niragi regarde devant lui la table contenant les colliers. Ils sont exactement 8 dans la pièce dont Aika qui se trouve à l'autre bout de la pièce et qui semble plus que stresser ainsi qu'Arisu et Usagi, les deux nouveaux qu'il ne pouvait pas supporter. Chacun commença à mettre un collier et toute suite, une forte prise se bloqua et quelques cliquetis se jouèrent pour scelle le collier autour de leur coup. Au dessus de la table une télé s'alluma et présenta le schéma des pièces. Il y en avait six et la tête de chaque participant s'afficha pour ensuite se placer dans une pièce. Niragi oublia de respirer un instant lorsqu'il découvrit qu'il se trouvait dans la dernière pièce. Aika était deux pièces plus loin. Il osa un regard vers elle et ne s'attendait pas à la voir le regarder à son tour. Son coeur se serra lorsqu'il découvrit une lueur inquiète dans son regard, ses yeux jonglant entre la télé et lui.

Quelques minutes plus tard...

Ces pièces étaient une torture pour l'esprit, il faisait extrêmement chaud et on pourrait penser quand y rentrant, trouver les clés seraient vite fait avec le peu de meubles et d'objets qui s'y trouve mais plus le temps défilé et plus Niragi pensait qu'il allait y rester. La porte par laquelle il doit sortir est complètement fermé, aucune petite fenêtre. Elle semble aussi être blindée. Il ne peut alors pas savoir comment les autres s'en sortent et cela le rend encore plus nerveux.

Sa pièce contenait un lit une place, une table de nuit avec un tiroir, une table où dessus était posé quatre objet. Une peluche, un rubik's cube, une lampe et une assiette. Les murs étaient fait de papier peint où à certain endroit il était déchiré et le sol était en pierre.

Le lit avait été défait et mit à l'envers. La table de nuit avait été démontée et balancée. La peluche avait était complètement déchiré, le rubik's cube complètement détruit et éparpillé et l'assiette avait été éclatée contre le sol. Niragi prit sa tête entre ses mains. Il n'avançait pas du tout et l'heure tournée beaucoup trop vite pour lui.

- Putain... Jura-t-il lorsqu'il vit qu'il ne restait plus que 1h50.

Il n'avait trouvé aucune des deux clés, il n'avait pas encore enlevé son collier et il n'avait pas encore franchi la sortie. Il agrippa la lampe et l'éclata contre le mur d'une force ravageuse. Elle explosa lors de l'impact et les pièces s'éparpillèrent. Son regard s'attarda sur la base de la lampe qui s'était cassé en deux. Il s'approcha et l'attrapa avant de regarder à l'intérieur. Il commença à déboiter tout ce qu'il pouvait et lorsqu'il enleva une pièce en plus, quelque chose glissa et tomba. Ses yeux s'agrandirent lorsqu'il découvrit que c'était une clé. Il l'attrapa sans hésiter et fonça sur la porte pour essayer de l'ouvrir. Sa joie s'arrêta instinctivement lorsqu'il vit que la clé était trop petite pour le verrou de la porte. Il essaya alors son collier mais rien, rien du tout.

- Merde, merde, Merde !!!

Ses mains se logèrent dans ses cheveux et il le tira alors que ses espoirs s'envolait. Il frappa les murs, balança tout ce qu'il pouvait dans la pièce. Il en avait marre, il voulait juste sortir. Ce jeu le torturait, la chaleur était si lourde qu'il ne faisait que transpirer. Il tomba sur le lit alors qu'un vertige le pris. Il essaya de respirer le peu d'air qui se trouvait dans cette pièce et tenta de reprendre ses esprits.

Où n'avait-il pas encore chercher ?

Il fixa la plafond et laissa balader ses yeux à travers la pièce. C'est là que quelque chose attira son attention. Le papier peint était déchiré. Est-ce qu'il serait possible qu'ils aient dissimulé une clé ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir.

Niragi passa près de 10 minutes à déchirer le papier peint et à chercher la clé. Finalement, dans un coin, sous le papier peint, il trouva une clé un peu plus grande que la première qui était dans un petit trou fait dans le mur. Son regard s'illumina lorsqu'elle entra dans la serrure dans sa porte et que cette dernière s'ouvrit. Il passa la porte et découvrit la seconde pièce complètement sans dessus dessous. Ce n'était pas la même pièce, elle était complètement différente. Mais Niragi ne s'y attarda pas trop car il découvrit que la deuxième porte était ouverte et que dans la troisième pièce, Aika et un homme se battait pour prendre quelque chose dans la main d'une troisième personne.

- Ne fais pas l'idiot laisse nous l'essayer !!

- Non !! Si je ne trouve pas ma clé, vous ne l'aurez pas !!

Niragi observa la scène quelques instants avant de faire remarquer sa présence.

- Eh. Il se passe quoi ici ?

Les trois individus s'arrêtèrent et se tournèrent vers lui. Le visage d'Aika forma d'abord une expression de surprise avant de sourire.

- Niragi ! Tu es sorti !

- Ouais... et vous ? Pourquoi vous vous battez comme ça ?

Aika tourna le regard vers l'homme à ces côtés. Ce dernier affichait une mine renfrognée et glissa sa main dans sa poche.

- Eh !! S'écria Aika en fonçant sur l'homme. Donne moi cette foutu clé ! Dit-elle en attrapant le bras de l'homme.

Le deuxième homme souffla de fatigue et d'exaspération. Il se tourna vers Niragi.

- Cet homme ne veut pas nous laisser les clés. Soupira le deuxième homme qui se présentera plus tard comme Haru. Le temps s'écoule, la jeune fille panique beaucoup.

Niragi roula des yeux et s'avança avant de pousser Aika sur le côté. Il fit face à l'homme. Ce dernier baissa les yeux, il essayait de cacher la main dans sa poche en se tournant un peu sur le côté. Le noiraud attrapa le col de l'homme et le plaqua contre un mur d'un coup sec.

- J'ai pas ton temps tu comprends, alors file moi cette clé. A moins que tu veuilles crever ici ?

L'homme s'agita un peu avant de sortir la main de sa poche. Il y révéla 2 clés. Niragi les analysa. La plus grande était la clé de la porte, la plus petite était celle d'un collier. Il lâcha son col et tendit sa main pour venir prendre les clés. Mais sans qu'il ne s'y attende, l'homme mit les clés dans sa bouche et tenta de les avaler. Niragi, voyant les faits, eu le réflexe de venir frapper dans le ventre de l'homme. Ce dernier cracha et tomba au sol. Une seule clé était ressorti. Celle de la porte.

- Putain espèce d'enfoiré, grogna Niragi en ramassant la clé qui était tombée sur le sol.

Il s'empressa de l'ouvrir et de passer la porte. Le compteur sur la porte d'en face se révéla à lui.

1h30...

- Niragi ! Et l'autre clé ? Fit Aika en se plaçant à côté de lui, ses mains venant se poser sur son bras. Et si s'était la clé d'un de nos colliers ?

- Alors j'irais la chercher. Dit-il avant de se tourner vers l'homme ayant avalé la clé. Ce dernier déglutit et fuis alors son regard.

Niragi repousse les mains d'Aika, lui jetant tout de même un coup d'oeil. La pièce dans laquelle ils venaient d'entrer était faiblement éclairée, les murs étaient couverts de graffitis. La porte devant eux était entrouverte. Le temps qui s'écoulait le rendait de plus en plus nerveux. Ils n'avaient aucune idée de l'endroit où se trouvait la clé de leurs colliers respectifs.

Niragi avançait prudemment, ses oreilles aux aguets pour détecter le moindre son suspect. Aika, encore légèrement secouée par l'attitude brusque de Niragi, serra les poings et le suivit de près. Ils étaient piégés dans cette situation ensemble, et la coopération était essentielle, même si la méfiance persistait. Les deux hommes derrière eux se firent discret et les suivait de près.

Lorsqu'il traversait la porte pour atteindre la pièce suivante, une vieille ampoule, à moitié vissée, pendait du plafond, projetant des ombres mouvantes sur les murs couverts de gribouillages et de symboles mystérieux. Au centre de la pièce, une table en bois usé portait 1 objet métallique : une clé.

Niragi et Aika échangèrent un regard.

- On dirait une clé pour un collier. Murmura Niragi, avançant avec précaution vers la table.

Il tendit la main vers la clé, mais sans s'y attendre un déclic se fit entendre, suivi d'un bruit de mécanisme. La porte de la pièce se referma brusquement derrière eux, les enfermant. Les deux autres hommes étaient enfermés dans la pièce précédente.

- Piégés. Murmura Aika, la panique montant dans sa voix.

- C'est bizarre...la porte était ouverte, il y avait bien quelqu'un dans cette pièce avant. Alors pourquoi...

- Niragi regarde ça. Aika se relève alors qu'elle avait ramassé quelque chose au sol. Il est écrit "Tu ne peux en choisir qu'une" avec un dessin des 2 clés. La rousse se met à réfléchir quelques instants avant de regarder la clé dans les mains de Niragi. Cela voudrait dire qu'il s'est passé autre chose lorsque la personne avant nous a choisi la clé de la porte. Et...

- Et vue que nous on a pris celle-là, on a déclenché le piège de cette clé. On doit alors trouver un autre moyen de sortir. Il doit y avoir une autre clé pour la porte.

Aika hocha de la tête et analysa la pièce.

Aika, de son côté, scrutait les murs.

- Il y a des flèches sur le mur.

Elle s'approcha des dessins et les toucha du bout de ses doigts. Les flèches allaient dans tous les sens, de différentes couleurs et de différentes tailles. Un moment donné, lorsqu'elle passa ses doigts sur une énième flèche, elle sentit un certain vide derrière. Elle déchira alors le papier peint et une boit cadenassé s'y trouvé. Niragi s'approcha.

- Il nous faut un code...

Le cadenas contenait 4 chiffres et chaque petite roulette était d'une couleur. Les couleurs étaient les mêmes que les flèches sur le mur.

- Niragi, compte les flèches bleus et vertes. Je compte les rouges et noirs.

Le noiraud la regarda d'abord sans comprendre pourquoi il devait faire ça puis en analysant le mur, il comprit et commença à compter.

- 6 bleus, 8 verts, 2 rouges, 9 noirs. Répéta Aika en composant le code sur le cadenas.

Un cliquetis se fit entendre et la boite s'ouvrit. Aika et Niragi se regardèrent, un sourire victorieux sur le visage. Ils découvrirent un clé dans la boîte et Aika la pris dans ses mains.

- Celle-ci doit être pour la porte. Dit Niragi, l'essayant immédiatement sur la serrure. La porte s'ouvrit avec un grincement sinistre.

- Et les autres ? Demanda Aika en se tournant vers la porte précédente.

Niragi se retourna et son regard dériva sur la clé dans sa main.

- Tu penses qu'elle ouvre aussi cette porte ? Étant donné qu'elle s'est fermée derrière nous aussi.

Aika murmura un "Essayons" et Niragi s'approcha de l'autre porte. La clé s'inséra sans problème et la porte s'ouvrit. Ils retrouvèrent les deux hommes.

- Oh mon dieu on pensait que c'était fini pour nous. Fit Haru.

Passant rapidement dans la pièce suivante, ils tombèrent sur une autre personne, un homme aux traits tirés et aux yeux fatigués. Sa porte était fermée et la pièce était remplie de miroir.

- Vous avez trouvé une clé ? Demanda-t-il, l'espoir teinté de désespoir dans sa voix.

- Oui, mais nous devons encore trouver les clés de nos colliers, répondit Niragi.

L'homme se présenta comme Kenji, expliquant que s'était sa pièce depuis le début et qu'il n'avait encore rien trouvé. Niragi lui présenta les clés qu'il avait en possession pour que l'homme les essaye, en vain. Tous avancèrent prudemment, fouillant chaque recoin de la pièce, sachant que chaque seconde qui passait rapprochait le dénouement de cette épreuve mortelle. Le temps était leur ennemi, mais l'espoir de trouver toutes les clés les maintenait en mouvement.

Dans cette pièce aux murs couverts de miroirs, Kenji trouva une clé rouillée cachée derrière un cadre.

- C'est une clé de collier, fit Niragi en voyant sa petite taille.

Tous l'essayèrent sans succès et lorsque ce fut le tour de Niragi, avec une nervosité palpable, il essaya la clé sur son collier. Un clic résonna et le mécanisme s'ouvrit.

- Ça a marché, souffla Aika, soulagé de voir que Niragi s'en sortait.

Mais il restait encore les colliers des autres, et le chemin vers la sortie était loin d'être clair. Niragi ressentit un soulagement immense lorsque le collier se détacha de son cou, mais il n'avait pas le temps de savourer cette victoire. Il restait encore le collier d'Aika.

- Continuons.

La prochaine pièce était plongée dans l'obscurité, à l'exception d'une lumière vacillante au fond. Les murs semblaient se refermer sur eux, créant une atmosphère oppressante. Niragi fit signe à Aika et aux autres de rester silencieux alors qu'ils avançaient prudemment.

Sur une étagère poussiéreuse, ils trouvèrent une série de livres anciens, dont l'un semblait déplacé. Aika tira doucement sur le livre, révélant un petit compartiment secret. À l'intérieur se trouvait une clé.

- Encore une clé de collier.

- Je ne comprends pas... S'inquiéta Aika. La personne qui était là avant ne l'avait pas trouvé ?

- Peut-être qu'elle l'a essayé mais vue que ce n'était pas pour son collier, elle l'a remis à sa place ? Expliqua Haru.

- Ouais et elle n'a même pas daigné à la mettre en évidence si on passait par là. Grogna l'homme qui avait avalé une clé de collier.

- Parle pour toi enfoiré. Dit Niragi, le ton grave et énervé.

- Eh, c'est pas le moment, essayez la clé. Fit Aika, fermant la discussion et leur tendant la clé.

Ils essayèrent la clé et le collier de Kenji tomba lorsque ce fut son tour. Tout le monde fut content pour lui mais Niragi était en retrait. Il était anxieux...Aika n'avait pas encore enlevé son collier.

Lorsqu'ils passèrent dans la prochaine pièce, la dernière, Niragi, Aika et les autres furent accueillis par une scène chaotique. Le reste des personnes étaient éparpillées dans la pièce, fouillant frénétiquement chaque recoin à la recherche de clés. Des murmures inquiets et des exclamations résonnaient dans l'air lourd.

Niragi, s'avança, suivi de près par le reste du petit groupe. Soudain, Arisu surgit de l'ombre, ses yeux brillants d'une intensité fébrile.

- Vous avez des clés ? demanda Arisu, sa voix pressante.

- Et vous ? le coupa Niragi, sur la défensive.

Arisu hocha la tête, suivi par quelques autres personnes qui avaient déjà trouvé des clés. Ceux qui avaient déjà enlevé leur collier se tenaient légèrement en retrait, prêts à aider mais toujours vigilants. Ils formèrent un cercle au centre de la pièce, chacun essayant les clés sur leur collier. Un par un, les colliers se déverrouillèrent avec un clic satisfaisant. Les sourires de soulagement se répandirent parmi les survivants. Mais alors que les colliers tombaient au sol, Niragi remarqua quelque chose d'étrange. Le collier d'Aika restait fermement attaché autour de son cou.

Une vague d'inquiétude le traversa.

- Aika, tu n'as pas encore enlevé ton collier ? demanda-t-il, sa voix pleine de tension.

Aika prit une profonde inspiration, son sourire faiblissant légèrement.

- Je crois que j'ai compris quelque chose, Niragi, dit-elle en le regardant droit dans les yeux. La clé de mon collier... Je pense qu'elle est encore cachée.

Niragi et Arisu échangèrent des regards confus.

- Que veux-tu dire ? demanda Arisu, l'anxiété perçant sa voix.

Aika hésita un instant, puis ses yeux se posèrent sur l'homme qui les accompagnait depuis le début.

- Cet homme, dit-elle en désignant l'individu. Il a avalé une clé au début du jeu.

- Putain c'est vrai, je vais l'éventrer. Rala Niragi, ce dirigeant brusquement vers l'homme.

Ce dernier leva les yeux vers Niragi, paniquer mais le noiraud ce fit stopper par la jeune femme. Niragi ferma les yeux un instant, cherchant à contrôler sa colère. La situation était déjà suffisamment désespérée sans cette complication. Il se tourna vers elle, son expression se radoucissant légèrement.

- On doit trouver un moyen de récupérer cette clé, dit-il calmement.

Le groupe se rassembla autour de l'homme. La tension était palpable. Arisu prit la parole, sa voix empreinte de détermination.

- Nous n'avons pas le choix. Si cette clé est vraiment celle d'Aika, nous devons la récupérer. Pour ça, nous devons l'aider à expulser la clé.

Avec une rapidité et une efficacité surprenantes, ils trouvèrent de l'eau et des moyens pour aider l'homme à vomir. Après quelques tentatives angoissantes, il réussit finalement à expulser la clé. Aika la prit avec précaution, son cœur battant la chamade. Elle inséra la clé dans le mécanisme de son collier. Un clic résonna, et le collier se détacha enfin de son cou. Un soupir de soulagement traversa Niragi. Aika se leva, les yeux brillants de gratitude.

- Merci, dit-elle simplement, son regard se plongeant dans celui du noiraud.

Niragi osa un petit sourire et se tourna vers la dernière porte. Celle-ci émit un léger cliquetis et s'ouvrit légèrement.

- Alors il n'y avait pas de clé pour cette porte... murmura Arisu, ses yeux s'écarquillant de surprise.

Tous pensaient qu'il y avait une clé, qu'ils pourraient sortir même si certains n'avaient pas encore enlevé leur collier. Et pourtant, il fallait que tous les colliers soient désactivés pour qu'ils puissent sortir. Finalement, c'était un travail d'équipe caché derrière une envie personnelle de survivre. La révélation que la dernière porte n'avait pas de clé, mais s'ouvrirait seulement une fois que tous les colliers seraient enlevés, souligna la valeur du travail d'équipe dans cette épreuve de survie.

Aika, les yeux brillants, regarda Niragi. Leur relation avait toujours été complexe, elle ne sait pas encore comment elle doit agir avec lui, mais dans ce moment de triomphe partagé, il semblait y avoir une compréhension silencieuse entre eux. Arisu poussa la porte plus largement, permettant à la lumière du jour de les inonder. Le couloir devant eux menait à une sortie, symbolisant la fin de ce cauchemar.

- On y va ? proposa Haru, un sourire de soulagement éclairant son visage.

Ils avancèrent ensemble, les survivants sortant de l'ombre de la pièce sombre pour entrer dans la lumière éclatante. L'air frais et la lumière du soleil étaient comme une renaissance, lavant les restes de leur terreur et de leur lutte.

La dernière porte définissait bien la carte de leur jeu, le 4 de trèfle : elle ne s'ouvrait que par la désactivation collective des colliers, donc un travaille d'équipe, sans trahison et mort.

Aika prit la main de Niragi un instant, une reconnaissance silencieuse pour sa présence constante à ses côtés, sachant que ce jeu l'avait intérieurement fait très peur. Il répondit par une légère pression. Tous se saluèrent et se remercièrent. Tout le monde avait survécu, une première dans le Borderland.

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Big chapitre pour annoncer mon retour. Vous allez enfin avoir des chapitres plus souvent. J'espère que vous êtes toujours d'attaque à lire, je sais que retrouver la motivation de lire après une longue pause c'est pas foufou alors j'espère que ce chapitre vous a plu.

Voilà, je vous retrouver au prochain chapiiiiiitre !

Prochain chapitre :

CHAPITRE DIX-HUIT

[LA PEUR DE ME PERDE]

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