♤ Chapter twenty-one ♤
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[CE SERA MOI LE NOUVEAU ROI]
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La nuit recouvrait la Plage d'un manteau d'ombre, la fête battait son plein à l'intérieur du bâtiment, comme si l'anarchie était le seul rempart contre la peur. Des rires bruyants, des cris euphoriques, le vacarme des verres entrechoqués... mais ici, à l'arrière du bâtiment, tout n'était que silence et ténèbres.
Seijun avançait lentement, ses pas hésitants sur le sol irrégulier. Son instinct lui criait qu'elle n'aurait pas dû s'éloigner, mais une étrange sensation la poussait à continuer. Quelque chose d'invisible rôdait dans les couloirs, une menace sourde, insidieuse.
Elle entendit des pas derrière elle et se retourna brusquement.
- Arisu ?
Il s'arrêta net, l'air un peu gêné.
- Désolé... Je voulais juste te parler.
Seijun le dévisagea un instant.
- Me parler ? Pourquoi ?
Arisu hésita, cherchant ses mots.
- Je ne sais pas encore si je peux faire confiance à qui que ce soit ici... Mais toi...
Seijun haussa un sourcil.
- Moi ?
Il ouvrit la bouche pour répondre, mais un bruit attira leur attention et une odeur âcre chatouilla le nez de Seijun, un mélange de fer et de putréfaction. Son cœur se mit à battre plus vite. Seijun tourna la tête, son regard accrochant une silhouette sombre contre le mur du bâtiment. Une poubelle, son couvercle à moitié refermé, le cliquetis tapant contre le plastique et un filet de liquide sombre s'en écoulant lentement.
Elle sentit un frisson remonter le long de son échine.
Arisu recula d'un pas.
- C'est quoi cette odeur ? Murmura-t-il.
Seijun inspira profondément, se forçant à approcher. Son instinct lui hurlait de faire demi-tour mais elle tendit la main et souleva le couvercle. L'air autour d'eux se chargea instantanément d'une puanteur suffocante.
Des corps, entassés comme de vulgaires détritus, certains à peine reconnaissables, d'autres portant encore les vestiges colorés des tenues de la Plage. Leur peau marquée de plaies, leurs visages figés dans des expressions de terreur.
Seijun sentit son souffle se bloquer dans sa gorge. Une inscription était gravée à même la chair d'un des cadavres. Des lettres profondes, irrégulières, marquées par des striures encore rougies. Comme si quelqu'un avait pris un malin plaisir à inscrire ces mots dans la peau du cadavre.
"Mort pour les traîtres."
Ses doigts se crispèrent sur le couvercle de la poubelle. Un vertige la saisit, son estomac se retournant à la vue du charnier sous ses yeux. Arisu, à ses côtés, porta une main tremblante à sa bouche et recula précipitamment.
- C'est quoi ça... ?! Lâcha-t-il d'une voix étranglée.
Le silence de la nuit s'alourdit, pesant comme une chape de plomb. Puis une voix, calme et posée, vint le briser.
- On exécute ceux qui défient l'ordre établi.
Seijun se retourna brusquement.
Chishiya avançait lentement dans leur direction, ses mains enfouies dans les poches de son sweat, son éternel sourire énigmatique flottant sur ses lèvres. Il n'avait pas l'air surpris. Pas même intrigué.
À ses côtés, Kuina restait en retrait, observant la scène avec une neutralité silencieuse. Elle non plus ne semblait pas découvrir l'horreur sous leurs yeux.
Seijun sentit un frisson glacé lui remonter l'échine.
- Vous saviez, lâcha-t-elle, la voix à peine plus forte qu'un souffle.
Chishiya haussa un sourcil, comme si la question ne méritait même pas d'être posée.
- Bien sûr. Tout le monde sait. Tout le monde se tait.
Arisu serra les poings.
- Qu'est-ce que... qu'est-ce que ça signifie ? Balbutia-t-il, encore sous le choc, incapable de détourner le regard du charnier.
Chishiya ne répondit pas immédiatement. Il s'approcha lentement, sa démarche mesurée, presque calculée. Il savait qu'à cet instant précis, il devait faire un choix.
Impliquer Seijun ou non.
Jusqu'à présent, elle s'était fondue dans le décor, jouant le rôle de la survivante discrète. Ni une fervente supportrice du Chapelier, ni une opposante déclarée d'Aguni. Juste une ombre parmi tant d'autres.
Mais désormais, elle savait. Et ceux qui savaient trop n'avaient plus le luxe de l'ignorance.
- Tu pensais que la Plage était un sanctuaire, n'est-ce pas ? Souffla-t-il, son sourire s'étirant légèrement.
Seijun ne répondit pas, sa gorge étant trop serrée.
- C'est un mirage. Un rêve bien emballé pour masquer la véritable nature de cet endroit.
Son regard se posa sur la poubelle, et du bout du pied, il donna un coup léger contre le plastique. Le bruit résonna sinistrement dans la nuit.
- Voilà ce qui arrive à ceux qui pensent qu'ils peuvent dire non.
Seijun détourna les yeux, l'estomac au bord de l'implosion.
Arisu, lui, recula d'un pas supplémentaire.
- C'est... inhumain.
- C'est la réalité.
Chishiya haussa les épaules, comme si tout ceci n'était qu'un simple fait établi, une vérité indiscutable. Il était impassible, détaché. Mais Seijun, elle, le fixait avec intensité. Un battement trop long, une hésitation presque imperceptible. Derrière son sourire froid, il y avait autre chose. Elle ne savait pas encore quoi, mais elle le voyait.
Chishiya la fixa un instant, avant de parler à nouveau.
- Je vais te poser une question, Seijun.
Elle releva enfin les yeux vers lui.
- Tu veux finir là-dedans ?
Son cœur rata un battement.
Il ne la quittait pas du regard, et à cet instant, elle comprit. Ce n'était pas une menace, c'était une mise en garde.
- Parce que c'est ce qui arrivera si tu continues à suivre aveuglément ce qui se passe ici.
Son ton n'avait pas changé. Toujours ce même détachement, cette nonchalance feinte. Mais quelque chose dans sa voix portait un poids différent. Un message codé. Une demande déguisée.
- Si vous ne voulez pas finir comme eux, reprit-il en jetant un dernier regard aux cadavres, vous allez devoir faire un choix.
Un silence tendu s'installa. Kuina croisa les bras, hochant lentement la tête.
- C'est le seul moyen de s'en sortir.
Arisu prit une profonde inspiration avant de demander :
- Faire quoi ?
Chishiya esquissa un sourire en coin. Mais cette fois, ce n'était pas un sourire de satisfaction. Plutôt celui d'un homme qui savait qu'il était en train de les entraîner sur un chemin sans retour.
- Récupérer les cartes.
Seijun sentit son cœur cogner contre sa poitrine. Un tournant, un précipice invisible s'ouvrait sous ses pieds, et elle savait qu'elle venait de franchir la ligne. Quand elle croisa une dernière fois le regard de Chishiya, elle crut y voir une lueur fugace d'hésitation.
Comme s'il doutait...
Comme s'il se demandait encore...
Si elle en valait vraiment la peine.
Le silence était lourd, pesant, seulement troublé par le clapotis toujours incessant de la poubelle. Seijun ne pouvait pas détourner les yeux des cadavres empilés. Qui étaient-ils ? Des joueurs comme eux, des inconnus qui avaient cru à la promesse de la Plage. Ils avaient pensé être en sécurité... Et pourtant, ils avaient fini là.
Elle serra les poings, cherchant à contenir le tremblement qui menaçait de la trahir puis d'une voix plus sèche qu'elle ne l'aurait voulu, elle demanda :
- Qui fait ça ? Qui tue ces gens ?
Chishiya, qui jusque-là observait la scène avec son calme habituel, posa son regard sur elle. Un sourire, imperceptible, glissa sur ses lèvres. Il s'attendait à cette question, alors il prit le temps d'inspirer légèrement avant de répondre.
- Ceux qui sont en charge de maintenir l'ordre.
Seijun le fixa, attendant qu'il développe.
- Aguni, Niragi et Samura.
À la simple évocation de ces noms, elle sentit son estomac se nouer.
Arisu, lui, se tendit visiblement.
- C'est eux qui font ça ?
Chishiya hocha lentement la tête.
- Ils sont les Miliciens de la Plage. Ceux qui assurent que les règles sont respectées et que ceux qui s'y opposent disparaissent.
Il marqua une pause, observant Seijun du coin de l'œil.
- Tu ne t'es jamais demandé pourquoi il n'y avait jamais de conflits ouverts ici ? Pourquoi personne ne remettait vraiment en question les décisions du Chapelier ?
Elle ne répondit pas. Chishiya esquissa un rictus amusé.
- Parce que la peur est un excellent moyen de contrôle.
Seijun avala difficilement sa salive. Elle n'avait jamais voulu trop se poser de questions. Suivre le mouvement lui avait semblé être la meilleure façon de survivre. Mais maintenant... maintenant qu'elle savait...
Chishiya laissa son regard dériver vers les cadavres, puis reprit d'un ton presque détaché :
- Ils ont formé ce groupe dès les premiers jours. Quand la Plage a commencé à prendre de l'ampleur, il a fallu maintenir un semblant de stabilité. Des règles ont été instaurées, mais elles ne servaient à rien sans une force derrière pour les faire respecter.
Il se tourna vers eux, plongeant ses mains dans les poches de son sweat.
- Alors Aguni a réuni les plus dangereux.
Un léger vent souleva les mèches de ses cheveux blonds alors qu'il continuait son explication.
- Niragi... Samura... et d'autres, qui ne sont plus là aujourd'hui.
- Ils tuent ceux qui désobéissent... souffla Arisu.
- Exact.
Chishiya marqua une pause, puis reprit d'un ton plus bas, plus mesuré :
- Aguni est leur leader. Il est le plus fort d'entre eux, mais aussi le plus strict. Pour lui, tuer n'est pas un jeu, c'est un devoir. Une nécessité. Il a été formé au combat, il sait exactement comment briser un homme. Mais il ne frappe jamais sans raison... C'est pour ça qu'il est dangereux. Parce qu'il croit faire ce qu'il faut.
Un silence pesant suivit ses paroles puis il reprit.
- Samura est un cas particulier. Il n'aime pas se mettre en avant, il reste toujours en retrait. Il n'est ni cruel, ni impulsif. Mais il est précis. Méticuleux. Quand il abat quelqu'un, c'est rapide. Efficace. Il ne tue que si on le lui ordonne.
Le simple fait d'entendre son nom suffisait à donner un goût amer à Seijun. Elle savait de qui il parlait. Samura était une ombre dans la Plage. Toujours là sans qu'on le remarque, observant, analysant. Un prédateur silencieux.
Mais le pire... Elle ne pensait désormais qu'à Aika, elle qui cotoie c'est personne, elle qui lui avait dit qu'ils ne lui feraient rien, elle qui semblait intriguer par Niragi. Elle n'était entouré que de personnes dangereuses...
- Et Niragi ? Demanda-t-elle, hésitante.
Chishiya eut un léger rictus.
- Niragi est un monstre.
Seijun sentit son cœur cogner plus fort contre sa poitrine.
- Contrairement aux autres, il ne fait pas ça pour la Plage. Il ne croit pas en une mission, ni en une nécessité. Il aime ça. Pour lui, c'est un jeu. Il s'amuse à traquer ceux qui ne respectent pas les règles. À les torturer. À les regarder supplier.
Chishiya marqua une pause, puis ajouta, son sourire disparaissant légèrement :
- Il ne se contente pas d'exécuter les traîtres. Il les brise d'abord.
Un silence pesant tomba sur eux. Seijun ne pouvait qu'imaginer Niragi s'en prendre à Aika et son souffle se fit plus intense, casser, elle perdait le contrôle. Sa peur l'étouffait, elle sentait ses jambes se raidir et ses yeux étaient perdus, ne fixant rien. La nausée la prit de nouveau, plus violente cette fois. Ces cadavres... ces visages figés dans la terreur... Combien d'entre eux étaient morts en hurlant sous les mains de Niragi ? Combien avaient supplié avant que Samura ne leur offre une fin rapide ? Combien avaient été jugés par Aguni, persuadé qu'il servait une justice implacable ? Elle ferma les yeux un instant puis rouvrit son regard sombre sur Chishiya.
- Pourquoi tu nous dis tout ça ? Demanda-t-elle finalement.
Chishiya la fixa, il esquissa un sourire en coin, plus froid que jamais.
- Parce que si vous ne voulez pas finir comme eux... Il va falloir choisir un camp.
Son regard s'assombrit légèrement.
- Et moi, j'ai déjà fait le mien. Dit-il en reculant près de Kuina.
Seijun sentit une tension s'installer dans sa poitrine. Elle savait qu'à partir d'aujourd'hui, elle ne pourrait plus fermer les yeux.
Chishiya... Il avait choisi de lui dire tout ça, ce n'était pas anodin.
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Le lendemain
Le silence pesant qui régnait dans la grande salle du Beach fut brisé par le grincement sinistre des portes s'ouvrant lentement. Deux hommes entrèrent, traînant derrière eux un fardeau macabre. Le corps du Chapelier, autrefois flamboyant et intouchable, reposait inerte sous le regard incrédule des Dix Commandements. Son chapeau iconique, désormais souillé de sang séché, fut poser près de lui, ultime vestige de son règne brutal.
Les membres du conseil se figèrent, leurs visages oscillant entre le choc, l'incompréhension et une pointe de peur. L'air semblait s'alourdir, chargé d'une tension presque palpable. Niragi, adossé contre un pilier, observait la scène avec un sourire narquois, son regard s'attardant sur le cadavre avec une fascination malsaine. Lentement, il se redressa, s'avança et balaya l'assemblée du regard, savourant l'effet dramatique de la révélation.
Tatta et Ann pénétrèrent à leur tour dans la pièce. Le jeune homme prit la parole, d'une voix grave :
- On dirait qu'il n'a pas pu aller jusqu'au bout du jeu... Nous l'avons retrouvé à Shinjuku, dans un bâtiment abandonné.
Ann s'approcha prudemment du corps, son regard acéré analysant chaque détail. Mais alors qu'elle se penchait pour examiner la dépouille, Niragi se glissa derrière elle, son ombre menaçante se projetant sur elle.
- Ne pense pas que tu peux le toucher, murmura-t-il avec un sourire cruel.
Ann ne bougea pas, mais son regard se posa sur une marque pare-balles visible sur le torse du Chapelier. Elle plissa les yeux, intriguée.
- Est-ce qu'il y avait des armes incluses dans le jeu ?
- Peut-être. Il y a de grandes chances. D'autres personnes jouant à des jeux dans les environs ont entendu des coups de feu, répondit Tatta.
Un silence lourd s'installa, chaque respiration semblant résonner dans la vaste salle. L'incertitude régnait en maître.
- Qu'est-ce qui va arriver à la Plage maintenant ? murmura une voix dans l'assemblée.
- Nous ne devons pas le dire à tout le monde pour l'instant, intervint Mira Kano, le numéro 3. Ils seraient trop secoués, cela créerait une panique ingérable.
Keiichi Kuzuryu, le numéro 2 du conseil, s'éclaircit la gorge et déclara d'un ton mesuré :
- Étant donné que je suis le numéro 2, je serai le prochain chef.
Un ricanement interrompit ses paroles. Niragi haussa un sourcil, amusé.
- Attends une seconde... Ne serait-ce pas plutôt la personne la plus forte ici qui devrait être le prochain chef ? Il jeta un regard vers Aguni et sa bande. Nous sommes les seuls à venir à bout des traîtres. On a toujours été traités comme des ombres alors qu'on fait tout le sale boulot. Ce traitement injuste devrait s'arrêter aujourd'hui.
- La règle était que si le numéro 1 mourait, tout le monde montait d'un cran, rappela Kuzuryu, son ton imperturbable.
Niragi eut un sourire en coin.
- Et celui qui a convenu de cette règle est mort. C'était un type dictateur. Soyons un peu démocratiques, votons à la majorité. Qui est d'accord pour que le prochain chef soit Aguni ?
Personne ne leva la main. L'hésitation était palpable. Niragi soupira dramatiquement.
- ... Quelle mauvaise réaction... comme c'est dommage.
Il fit un signe discret à son complice, Samura. Ce dernier s'exécuta sans hésiter et dégaina son arme, la lame effleurant la gorge d'Ann. Elle se raidit, mais ne montra aucun signe de faiblesse.
- Je repose la question. Dit-il en balayant la salle de son regard noir. Qui est d'accord pour que le prochain chef soit Aguni ?
Sous la menace, Ann leva lentement la main, son regard de glace transperçant Niragi.
- Ce n'est pas la majorité, objecta Mira Kano, d'un ton faussement détaché. Sans la menace, le vote n'est pas valide.
- Bien sûr que si, tout le monde a le choix de voter, répondit Niragi, cette fois en pointant son arme sur elle.
Mira sourit doucement, puis leva la main à son tour.
- Et toi ? fit Niragi en braquant son arme sur Chishiya.
Le blond aux allures désinvoltes haussa un sourcil, puis laissa échapper un petit rire moqueur.
- Vous êtes vraiment stupides, murmura-t-il.
Niragi grinça des dents et se rapprocha dangereusement.
- Tu commences à vraiment me mettre sur les nerfs.
Chishiya leva alors les deux mains comme s'il se rendait.
- Je vote pour qu'Aguni soit leader, dit-il d'une voix traînante, teintée d'ironie.
Un à un, sous la pression croissante, les membres du conseil levèrent la main. Après un instant pesant, le verdict tomba : Aguni était le nouveau chef du Beach.
- Si le Chapelier était encore vivant, il n'aurait pas accepté ça ! Lâcha Mira, son regard flamboyant de défi.
Niragi éclata de rire avant de se tourner vers le cadavre.
- Ahahah ! Mais il est MORT ! Rugit-il en donnant un violent coup de crosse sur la tête du Chapelier. Les morts ne sauront pas ce qui se passe !
Il donna un autre coup, puis un autre, et encore un autre, avant de lui cracher brutalement dessus.
- Ça suffit, intervint Aguni, sa voix lourde et tranchante. À partir d'aujourd'hui, ce sera moi le nouveau roi de la plage.
Niragi applaudit lentement, l'ombre d'un sourire carnassier aux lèvres.
- Bien, Chef. Alors, que faisons-nous maintenant..? Ouvrons l'enveloppe noire.
Chishiya, toujours en retrait, observa la scène avec un éclat particulier dans les yeux. L'enveloppe noire... C'était la clé qui lui permettrait de mettre la main sur toutes les cartes. Il devait absolument savoir où elle se trouvait.
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J'espère que ce chapitre vous a plu et que l'histoire vous intéresse toujours autant, n'hésitez pas à me donner des conseils, je les accepte à bras ouverts (tant qu'ils sont respectueux et bienveillants)
Merci de lire mon histoire, je ne le dis pas à tous les chapitre, mais ça me fait plaisir de voir que quelques personnes s'y intéressent.
Prochain chapitre :
CHAPITRE VINGT-DEUX
[LES OMBRES DE LA PLAGE]
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