Des Maux aux Mots
Maux aux différentes couleurs.
Maux aux différentes sensations.
Maux aux mots différents.
Mots et maux, sournoisement s'infiltrent pour ne laissez derrière eux qu'une incompréhension, teintée de douleur. Sans même savoir pourquoi, elle est là, imprimer en nous, sur nous.
Tout ce mal qu'on dit, se transformant en maladie, contre nous se retourne.
Douleur
Et si elle me parlait, que me dirait-elle ?
Elle existe en tellement d'exemplaires... douleur bleue, douleur noire, douleur d'absence, douleur d'adieux, douleur teintée de mille et une couleur, sombres.
Mais derrière elle, après elle, les autres couleurs sont plus vives, plus épanouissantes, plus vivantes.
L'herbe est d'un vert éclatant, le soleil ne brille que plus fort, les oiseaux s'égosillent de façon nouvelle.
Mais derrière ce tableau, réside cette peur, peur qu'elle revienne, peur qu'on parte à tout jamais, peur d'avoir peur.
La peur.
Cet éclat de couleurs disparates, sans forme distincte, toujours en mouvement, difficilement repérable. Elle peut s'avérer paralysante, nous laissant béats, las, incapables de ressentir. Ressentir cette urgence, cette vie, cette réalité.
Mais elle peut nous donner de la force, force de réagir, de se dépatouiller et de s'en sortir. Elle peut nous donner des ailes, une force insoupçonnée, elle peut alors nous réveiller, aiguisant nos sens, nos ressentis et rien n'est alors perçu comme avant.
Elle peut nous conditionner ou au contraire nous libérer.
Liberté
Liberté de l'esprit, liberté du cœur, liberté d'aimer, liberté d'être, liberté d'agir.
«L'homme est condamné à être libre» disait Sartres. Libres oui, mais à notre niveau.
Aujourd'hui, liberté d'esprit, demain, liberté d'aimer. Après-demain, liberté d'agir.
Agir
Agir ou réagir ?
Réagir... ou agir ?
Et si on agissait parce qu'on réagissait. Que ce soit positivement ou négativement.
Tourment
Juste ou Faux ? Peut-être aucun des deux. Ying ou Yang dans ce cas ? sûrement aucun des deux. Positif ou négatif. Surement tous les deux.
Ensemble
On oublie. On oublie trop souvent, qu'ensemble, ensemble c'est un tout, un tout qui nous constitue. Qui constitue notre vie, notre couple, notre entourage. Chacun à son échelle on est cet ensemble chacun le perçoit différemment quasi constamment. En tous cas, même seul, on est un ensemble et d'une certaine façon, on en crée un en même temps. Isolé ou non.
Oui ou non ?
Cela dépend des jours, mais un avis, c'est important, important pour celui qui le pense, même pas forcément pour les autres.
On pense, donc on est.
Et si l'on pensait comme on le voulait outre les croyances et les schémas. On pense penser selon nous-même, ne pensons-nous pas en fonction des autres ? Et si le monde tournait alors à l'envers.
Tourner à l'envers, ça reste un mouvement, une continuité. Mais si l'on disait que z était la première lettre de l'alphabet, pourquoi serait-ce nécessairement faux ? Cela pourrait tout simplement refléter une autre réalité pour celui qui y croit.
Croire.
Cet espoir bien infime, résidant en nous, blessant notre cœur et notre âme par moment, de couleurs abrasives tout en leur redonnant, à d'autres moment, plus que jamais vie, illuminant nos pensées, notre visage, nous faisant nous redresser, adopter une posture plus ouverte.
Ouverture/fermeture
Une partie de la continuité.
Il serait utopique de tout avoir ouvert en permanence, que ce soit les magasins, la porte d'une amie, notre cœur, notre âme. Et pourtant, ce n'est que ce que notre Âme attend. Elle attend patiemment que l'on s'ouvre, que l'on s'ouvre à soi-même et aux autres. Qu'on s'épanouisse. Egoïstement ?
Egoïsme.
Lâche et pur. Tous les deux selon les moments. Si l'on oubliait jusqu'à notre propre existence, on oublierait de voir la beauté de ce qui nous entoure, faute de ne pas être en mesure de la reconnaître. Si l'on était uniquement centré sur soi, faisant tourner le monde autour de notre nombril, nous oublierions jusqu'à l'existence de l'autre, oubliant alors toutes les saveurs de la vie, ses odeurs et ses sons, ne trouvant plus la force de regarder ailleurs que sur soi. Mais en se regardant, sans en abuser, on se voit, sans oublier les autres, on se connaît alors puis on se reconnaît en l'autre, le valorisant, lui apportant chaleur et reconnaissance, le sortant de sa solitude. Simplement en étant.
Être
Être sans détour, être simple, être soi, être ce reflet de lumière qu'on voit en l'autre, juste parce que quelque part il est en nous, qu'on le veuille ou non. Donc on l'accepte, on sourit, on rit on vie.
On vit note Vie, y mettant toutes les nuances de couleur. Qu'elles soient claires, qu'elles soient foncées, qu'elles soient nuancées, elles sont. Comme nous, elles sont présentes. Toute chose se constituant de mille et une couleur aux mille et une nuances. C'est à nous de décider de quelle nuance, nous allons ponctuer nos mots, sans détour, juste en Décidant. Derrière nos mots, se cache des maux... ou des sourires.
Une sorte de quête durant laquelle on cherche notre équilibre, ponctuant la toile de notre Vie de couleurs uniques.
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