Un petit pas

Un petit pas, un petit pas
Encore un petit peu et tout sera fini
Si ça avait été avant, tout serai déjà fini
Un petit pas, un petit pas
De quoi ai-je peur ?
Mon corps désarticulé ne connaîtra plus la douleur
Vive les rails, vive les nuages
Vive tout ce que je quitterai bientôt
Un petit pas, un petit pas
Je n'ai plus besoin du vent
Je n'ai plus besoin du temps
Un petit pas, un petit pas
Qui conclura cette histoire
Si tôt que les gens pretendront pleurer
Tiens moi la main, tiens moi la main
Je n'ai pas à être effrayé, n'est pas ?
De cette destiné que j'ai choisi
Malgré que tout m'ai forcé à ce choix
Un petit pas, un petit pas
Qui nous rapproche de l'équinoxe de ton départ
Tandis que je m'étouffe de fleurs
Je le vois qui part
Ce subtil courage
Un petit pas, un petit pas
Tellement de mot à coucher sur le papier
Le temps se presse
J'arrive à ma limite
Riez donc de mon honnêteté
Pouvez-vous comprendre les paroles d'une personne qui perd sa santé mentale ?
Pouvez-vous forcer un sourire qui fait mal ?
Pouvez-vous juste ouvrir les yeux sur la vie en général ?
Je ne peux pas
Un petit pas, un petit pas
J'ai une question pour les heureux de la vie
Quand vous dîtes que "ça ira"
Ne pensez vous pas ne serait ce qu'un atome de cela
Et si c'est le cas
Allez donc crever en enfer
Cela fait déjà bien longtemps que j'accomplis cette tâche seule
Un petit pas, un petit pas
Éclairez les métaphore du suicide
Les miennes me paraissent bien fade
Le ridicule de mon existence
Se plaît à revenir lors des pires journées
Un petit pas, un petit pas
Tout cela devient horriblement insensé
Personne n'a jamais dit que la mélancolie était esthétique
Passez du temps à parfaire votre technique
Clignez des yeux et j'aurais avancé
Je crie que je veux disparaître
Mais je n'ai pas fait la moitié du quart de la manœuvre
Mais penser n'est-il pas déjà faire la moitié du travail
Je m'endormirais quand je reviendrai un ange
Quand je deviendrait un salut militaire
Un petit pas, un petit pas
Des croix encore des croix
Partout, sur mes bras, mes mains, mon visage
Elles représentent mes échecs
Et me recouvrent entièrement
Un petit pas, un petit pas
Pour raviver mes souvenirs
Les sombres ombres des funérailles
Un courant d'eau calme et déchaîné
Des bulles de mémoires grossières
Un petit pas, un petit pas
Je perds le souffle
Je perds pieds dans la réalité
Je ne finirai jamais d'écrire cela...

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