Ondée
Cette saison des averses
Des larmes arrivent à son apogée
Ta peau pâle contrastait
Avec les couleurs vives de ton parapluie
Comme en dehors du temps
Pendent ces feuilles gorgées et claires
Ce n'est pas tout à fait la fin du printemps
Mais j'aurais souhaité qu'il dure encore
La fin d'après midi est si douloureuse à voir
Tiens moi encore près de toi
Je cours après la nuit les pieds dans l'aube
Il me semble que le monde tourne pour moi
Ta peau blanche sous l'arc bleuté
Ta chemise trempée
Tes cheveux que tu ne prennait pas la peine de recoiffer
Quand j'étais là
Tu as lu dans mes yeux
Plus de mots qu'ils en existent
J'ai tenté en vain de colorer ton cœur
Avec des craies pastelles d'enfants
Le début de la nuit est si douloureux à voir
Tiens toi encore près de moi
Je chasse la nuit avec des fragments d'aube
Il me semble que le monde tourne pour toi
Tu t'es enfoncé dans cette eau édulcorée
Tout n'était que étoiles dans les pupilles des étrangers
Moi je connaissais ces vagues sur ta chair blanchâtre
J'en gardais religieusement le secret
Avec le printemps, avec l'été, avec toutes les saisons qui suivront
Ta peau pâle qui contrastait avec les couleurs vives de ton parapluie
Parti dans les vagues de la mer colorée des teintes ton coeur
La saison des averses s'efface comme un dessin à la craie
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