Allons-y, pour commencer
Une foule de fourmis s'engouffrant, brisant, piétinant ma pauvre tête rempli d'un liquide qui ne peut que se jouer
Et puis, parce qu'il faut que ça avance
On se précipitera dans le gouffre
Toi, moi, lui, tout ceux qui résident dans le haut de la tour ceirlsiign
Parce que, tic tac, le temps se presse
À chaque fois que je détourne la tête pour prendre le chemin vers ma tombe, je sens le souffle du bolide rafler mon âme
On aurait dû me prévenir
Les fantasmes et l'adrénaline salvatrice sont pollués
Je ne peux plus faire la cuisine
Je ne connais pas la réponse, le cuir remue sous mes iris et je ne suis même pas sûre de comprendre la question
J'ai essayé de me faire du mal avec la bouffe pour chat
Crois-moi, même s'ils prétendent être mes congénères, mes soutiens, personne ne peut deviner l'inspiration de mon esprit, encore faudrait-il essayer mais j'avale et je crache et à un rythme que vous avez du mal à suivre et à la fin je vous aurez devancé et ça fait déjà quatre ans
Je te le fais pas dire
Mais il faut avouer que mes doigts refusent d'être honnêtes avec mes pensées, je crypte votre perception
Et puis, après tout, je ne peux pas faire une pause
Ou ce sera le doublement des villains de la ceirlsiign
Faire passer le temps, tu sais, c'est essentiel et non, je ne veux pas partir parce que je n'ai rien d'autre, je n'ai rien d'autre, je n'ai rien d'autre, je n'ai que ça
Comprend alors
Enfin
Comment
Je peux savoir
Si je traverserai la limite de mes yeux
Le temps s'écoule encore, enfin, il le fait toujours mais en trois minutes de mélodie, j'ai le temps de bien le gaspiller
Miracle, ma colone vertébrale reste dressée comme un porte manteau
Tout à fait, est-ce moi ? Suis-je moi ? Qui suis-je en réalité ? Je me déteste de toute façon.
Et puis je suis à l'origine, ils le sont, je le suis, je change de clavier mais la vie est la cause du ceirlsiign
Je ne peux rien y faire
Je ne peux rien y faire
Non, je ne peux rien y faire