L'horrible calvaire des lévriers d'Espagne
Dans différentes régions espagnoles telles que l'Extramadura, l'Andalousie, dans la province de Madrid et de Castilla de la Mancha, des milliers de lévriers sont torturés et tués chaque année car ils ne sont plus assez utiles et forts pour la chasse.
En Espagne, deux sortes de lévriers sont utilisés par les chasseurs espagnols appelés galgueros : les galgos et les podencos (pour le flair). Leurs conditions de vie sont bien souvent abominables. Tout d'abord, les galgueros font reproduire à outrance une ou deux femelles provenant d'une bonne lignée (deux fois par an environ) sachant qu'une portée compte 8 ou 9 petits. Ensuite, les lévriers littéralement considérés comme des outils de chasse, sont honteusement entraînés. Certains chasseurs les traînent derrière leur voiture à 60km/h pour les faire courir jusqu'à l'épuisement.
Lorsque la saison de chasse se termine, en février, si les lévriers sont trop vieux pour continuer à chasser, les galgueros se débarrassent d'eux. Etant donné que leurs capacités sont déjà très diminuées dès l'âge de trois ans, les lévriers sont vite rejetés. D'après les autorités espagnoles, près de 50 000 galgos et podencos sont balancés chaque année par les chasseurs. L'horreur de l'abandon réside dans le fait que certains lévriers sont torturés ou tués, en utilisant souvent des méthodes sadiques. Ces chiens sont jetés au fond d'un puits pour qu'il meurt de faim, trainés derrière une voiture jusqu'à ce qu'ils meurent, brûlés vifs, battus à mort, mutilés (pattes cassés ou coupées) pour qu'ils ne puissent pas rentrer chez eux ou encore pendus avec les pattes arrière qui touchent le sol pour qu'ils souffrent encore plus. Les galgueros ne manquent pas d'imagination.
Seulement 10% des lévriers dont les chasseurs se débarrassent sont recueillis dans des refuges. Certains galgueros apportent directement les chiens au refuge mais très peu d'entre eux osent s'adresser ouvertement aux associations espagnoles en disant qu'ils ont trouvé le chien ou qu'il appartient à quelqu'un qu'ils connaissent. Les autres déposent leurs lévriers dans des refuges, lorsqu'ils sont fermés pour qu'ils retrouvent les chiens mutilés le matin, attachés à leurs portes, ou aux abords des refuges pour qu'ils les prennent en charge.
Les galgos et les podencos qui ont pu être sauvés sont placés en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, où ils pourront être de vrais animaux de compagnie car ils sont beaucoup mieux protégés. En Espagne, étant trop nombreux, les lévriers sont gazés dans les fourrières. Il arrive que les doses de gaz utilisées ne soient pas assez importantes car elles sont les mêmes pour les petits et les grands chiens. Par conséquent, certains lévriers agonisent pendant des heures et ne meurent que lorsqu'ils sont gazés une deuxième fois.
Le plus dramatique est de voir que le code pénal espagnol qui punit la maltraitance animal ne sert à rien. La notion de respect des animaux en Espagne est plus que fragile, l'imposer pour les lévriers là où les animaux sont une source de divertissement (comme les corridas) est particulièrement difficile. De plus, la surproduction de lévriers n'est pas contrôlée par l'État bien que les refuges ne cesse de la dénoncer. Ces deux faits cumulés aboutissent aux conditions de vie répugnantes dans lesquelles doivent vivre les lévriers aujourd'hui.
J'ai pas de mots pour décrire ce massacre, cette cruauté sans nom... Je sais pas pour vous mais moi j'ai envie de pleurer en voyant ça!
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