Chapitre 5 :partie 1

Alors que le soleil commençait à se lever, l'heure où les marchands ouvraient leur magasin. Nicolas réveilla avec douceur, ses élèves endormies.

- Mérénnée, Vénus, il faut se réveiller.

- Mmh, Pa... Est qu'elle heure..

- L'heure d'aller sur le lieu de notre mission que le roi nous a confié.

 Mérénnée,encore, endormit, marmonnait en se retournant dans sa couverture.

Tentant de la faire bouger, il ne réussit qu'avoir des râlements. Vénus étant sorti de son lit, pris une cruche d'eau froide et la jeta sur la tête de son amie, qui par surprise tomba sur le sol.

- Rah !... Vénus !

- Voilà comment il faut s'y prendre, père.

Par ce bruit, Démérade fut réveillé, il regarda d'inquiétude ses proches qui se préparaient et qui s'armaient. Alors que Mérénnée prenait son écharpe pourpre, mais vit son jeune frère préoccupé, elle alla vers lui et le réconforta de son mieux : 

- Démérade , arrête de faire cette tête et recouche-toi. On sera revenu avant ce soir.

- Sache que j'ai de bonne raison d'être inquiet pour vous Imaginez si vous ne revenez pas !

- On va revenir comme hier et sans blessure, insista-t-elle.

- Je sais que vous avez combattu les Norgues, Vénus m'a tout dit.

Se retournant vers son amie avec un regard noir, elle reprit sa conversation :

-Écoute Démérade, je peux comprendre que tu sois inquiet par les rumeurs sur ses rebelles et ce qu'ils font à leurs victimes, mais si nous avons survécu hier, on survivra aujourd'hui.... Donc tout se passera bien.

Démérade n'était pas rassuré de voir sa sœur repartir pour combattre les ennemies du roi, mais il devait se faire une évidence. Il les laissa partir, se recouchant, mais n'arrivant pas à s'endormir, il repensa à l'histoire des Norgues, créer par un mercenaire.

Les Norgues étaient fondés par un humain , Grigor Norgue , qui avait manipulé les populations pauvres d'Huanne. Il leur déclarait que les nobles et les souverains laissaient les pauvres comme des déchets de la société et qu'ils avaient pour seules but de s'enrichir sur leur dos,  voulant les abandonnés à la faim et la misère. Il se prétendait être le seul homme à diriger le royaume, il réussit à contrôler un groupe, puis une armée de brigands, pillant, torturant et tuant tout ce qui n'acceptait pas ses idées. Découvrant trop tard ses attaques, le souverain de cette époque ordonna sa mort, les espions l'assassinèrent. Seulement sa mort fut montrée en martyre, laissant sa descendance et ses idées se se propager. 

Les Norgues avaient un pouvoir dans les quartiers pauvres, mais aucun soldat n'avait réussi à trouvé leur quartier général. Cependant, les descendants Norgues s'attaquaient entre eux pour le pouvoir, donnant ainsi des opportunités à l'armée royal, comptant faire disparaître définitivement ses brigands. 

***

Pendant ce temps au palais de Baal, dans une des parties des Enfers, l'archiduc diable était à peine sorti de sa chambre, après s'être préparé, un conseiller accouru vers lui.

- Seigneur Baal !

- Que se passe-t-il pour que vous vous mettez dans cet état ?

-Votre miroir... Il vient de briller..


- Déjà à cette heure-ci !

À peine avoir fini sa phrase, il courra vers le trône, impatient de savoir la suite de cette histoire. Une servante qui passait dans le couloir, elle ne comprenait pas l'agitation de son souverain.

- Pourquoi cette agitation ? On reçoit une visite d'un des archiducs.

- Non, notre souverain a une nouvelle occupation, déclara le conseiller. Récemment, il a reçu une des aventures de ses puissants sorciers.

- Ah bon ? Je pensais qu'il avait arrêté.

- Certes, il y a des centaines années, c'était des histoires de sorciers qui ne faisait des quêtes que pour la gloire et la fortune. Ces quêtes étaient de tuer des monstres dangereux qui rôdait dans des campagnes, terres sauvages ou maudites. Le problème s'est que soit il n'y avait rien de passionnant soit les sorciers mourrait trop vite.

- Et avez-vous vu cette histoire ?

- J'ai regardé brièvement, mais sans plus, je trouvais que cela ressemblait un peu aux anciennes aventures, mais avec plus d'intrigues. Sur ce, je vous laisse, je dois contacter le seigneur Nysos dont il avait promis de reprendre l'histoire.

Il partit, tandis que la servante reprit ses travaux.

***

Dans les rues de Lutèce, éclairé par l'aurore du matin, les sorciers accompagnés, Rosa Wilder et quelques hommes armées, qui ne ressemblaient pas à des soldats. Ils rentrèrent dans des petites rues malfamées où se trouvaient des mendiants, contrebandiers, prostituées et autres personnes que la société rejetait. Traînant dans la boue et l'odeur puant, Rosa entra dans une taverne, où des clients soûles tombait par terre et le reste passait le temps à discuté. Elle s'approcha du tavernier et murmura des mots incompréhensible pour les compagnons à cause du bruit. Par hochement de tête, l'homme les emmena à la cave et les fit rentrer par une porte qui les amena vers ce qui semblait une fête de mercenaire. Au fonds, se trouvait un homme âgé, portant une cote de maille. Autour de la table, se trouvait plusieurs personnes armée, qui riaient et chantaient. Lorsque que Rosa montra son visage, tout le monde arrêtèrent de s'amuser et les fixèrent . Le vieil homme se leva avec difficulté et trébucha de quelques pas.

- Dame Rosa Wilder ! Quelle surprise de vous voir ! brailla -t - il comme un âne.

- Je n'ai pas besoin de vos louanges, nous avons peu de temps devant nous et nous avons besoin de votre aide Asinus.

Toutes les personnes autour de la table, se mirent à ricané d'étouffement. Se sentant humilié, il fit un geste à ses camarades qu'il pouvait continuer la fête sans lui et ils les amenèrent vers l'arrière de la salle, coupé par un rideau remplaçant un mur. Il regarda autour de lui et entama la conversation.

- Chère Dame, sans votre irrespect, appelé par mon nom, " Aragmir, œil perçant".

- Pardon de vous déranger, coupa Mérénnée, mais pourquoi sommes nous ici chez des ivrognes, alors que nous pouvons être aidées par l'armée en nous rendant sur le lieu de rendez-vous.

- Sachez de votre ignorance que le lieu se trouve dans un une partie des égouts près de Solance donc passez avec les soldats seraient indiscret et risquerait de les faire fuir, reprit l'elfe d'un ton un peu énervée.

- Nous ne le savons pas, signala Nicolas. Nous avons eu aucune information sur notre mission afin de retrouver le Norgue.

- Hein ! Vous poursuivez un...

- Désolé Asinus, insista Rosa, mais c'est une mission secrète et urgente. Donc vous devez nous trouver un trajet rapide afin de retrouver notre cible.

- D'accord, mais pour la dernière fois ! Arrêter de m'appeler Asinius !

***

Quelques heures, plus tard, ils se retrouvèrent dans les égouts, dont l'odeur nauséabonde donnait la nausée à Vénus et qui évitait tout chose gluante et crasseuse. On entendait les eaux usée qui coulait, les rats qui couinaient dont certains cadavres flottaient ou étaient sur les chemins, parfois quelques gouttelettes noirâtres tombaient du plafond, dégouttant Vénus au passage. Brusquement, l'espionne s'arrêta en éclairant le sol. Regardant par-dessus son épaule, Nicolas vit un mendiant sans vie, couvert de morsure et de griffure à la substance liquide mélangeant le vert et le bleu. Il était éventré, des intestins éparpillé et déchiré, mais des morceaux d'organes rongé trempais dans le liquide et son sang.

- Rosa, ce sont des...

- Noyeurs, je sais, j'ai vu plusieurs fois ce genre de scène dans ma carrière. Cependant, nous sommes bientôt arrivées dans le lieu de rencontre.

- Vous n'avez pas peur que ses monstres infestent les autres quartiers, questionna Vénus.

- Nos chercheurs ont inventé des mécanismes et autres barrières, les empêchant qu'ils viennent faire leurs nids. Enfin, que les égouts dont les quartiers, qui ne sont pas sous le contrôle des Norgues, reprit elle sa dernière phrase à voix basse et d'un ton rapide

À ce moment, leurs sens de sorciers entendirent un cri d'homme et des grognements de plusieurs monstres.

- Vous avez entendu, répliqua maître Nicolas.

- Rien, de mes longues oreilles, mais....

Ne prenant pas le temps de l'écouter, ils coururent en direction des cris. Arrivés à la source de l'agression, ils virent le voleur s'accrochant sur une grille du mur à quelques mètres des noyeurs qui bondissaient sur leur proie, mais n'arrivant pas à l'atteindre. Ses monstres avaient des yeux globuleux, des crocs tranchants comme des lames. La peau gluante et visqueuse, d'un mélange bleu et vert, et les membres palmés par leur race amphibiens, mais dotés de griffes crochues. Prenant leurs armes, ils chargèrent vers ses créatures aquatiques. La jeune drow démembra de ses gestes rapides leurs cinq membres, tandis Vénus tourna sa faux autour d'elle, les tranchant en deux. Les épines du fouet de Nicolas se raccrochèrent sur leur peau et les étripèrent de leurs boyaux et chairs. Rosa et ses hommes transpercèrent de leurs armes en esquivant leur attaque. Quand tout fut terminé, il ne restait que le sang et les tripes qui gisaient, le jeune voleur ne pouvant plus tenir, lâcha la grille et tomba, mais Mérénnée le rattrapa. Seulement, il fut terrifié quand il les reconnut leurs visages et les supplia à genoux.

- PITIÉ ! J'AVOUERAI TOUT ! JE NE SUIS PAS UN ASSASSIN ! J'AI MONTE DE GRADE PARCE QUE JE COUCHAIS AVEC L'ADJOINTE TERALIE !

Surprise par ses aveux, Rosa releva le jeune homme.

- Eh bien ! On n'avait pas l'intention de torturer au début, mais si tu veux vivre, tu devras répondre à nos questions sans mensonge, ordonna-t-elle.

- Très bien.... Nous avons eu pour mission de voler Hauteclaire, l'épée légendaire.

- On le sait, ton prénom, ceux qui ont préparé l'attaque, et qui vous a fourni les armes.

- Mon nom est Émile et c'est notre chef, Bran Norgue, et il s'est allié au culte du Sans Nom, et, et il y avait deux maîtres qui sont venus avec Bran.

Tout horrifié par l'évocation, surtout Mérénnée qui sentit sa gorge ce noué. L'espionne continua son interrogatoire.

- Et de qui s'agit-il !?

- Je ne sais pas leur nom, mais il y avait un homme, je crois, il était en bure et portait un masque d'oiseaux où je ne sais pas quoi.

- Et l'autre ?

- Un drakonien borgne à l'œil gauche, aux écailles orange, avec de longue cornes.

Par ses mots, les souvenirs de Mérénnée la rattrapèrent, sa peur et sa haine de celui qui avait détruit son village et tuer sa mère. Sa rage montait en elle, ses griffes réapparurent et devinrent plus grandes. Quand Nicolas la remarqua, il l'éloigna et tenta de la calmer.

- Mérénnée du calme ! Je comprends ta fureur, mais elle ne dois pas t'entraver.

- JE. . Je. . . Je sais... m...m ... Mais ce monstre.. Il le faut.

- Tu ne pourras pas le tuer, nous ne pourrons pas, il est un des maîtres, tu ne feras pas le poids.

Reprenant son souffle,  tout le monde la remarquèrent de son comportement tandis que ses griffes disparurent. Attachant les menottes et lui mettant un sac sur la tête d'Émile, les espions sortirent des égouts et l'amenèrent dans le quartier général.

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