Chapitre 4 : Partie 1
Un matin au Enfers au palais de Baal, le seigneur se rendait à la salle du trône. S'asseyant sur son trône, d'or et d'écarlate, il examinait les dossiers et nouvelles de sa cité qu'il gérait. Comme tous les nobles diables, ils servaient leur chef, Djin, divinité de la violence et créateur des diables et des enfers. Bien que cette entité asexuée soit la moins aimée chez les mortels, celle-ci représente la justice sévère, qui punit par les pires tourments. Cependant, elle désapprouve le mensonge et la trahison. Il aimait la loyauté de ses sujets comme son jumeau Rhâ, divinité de la charité et de la tolérance, voir de la complaisance, un des défauts des créateur des anges et du paradis. Après avoir fini son travail, il écrivit son rapport sur nuit, il ne savait pas s'il devait l'envoyer au supérieur, à propos de la drow, peut-être plus tard, peut-être pas. La situation n'est elle pas si grave qu'il le pensait ?
- Baal, salua son ami.
Levant son œil hors de son travail, il découvrit Nysos avec une coupe au couleur rose, jaune et bleu qu'il trouvait ridicule et ne put s'étouffer de rire.
-Pff..... Hum ! Par les divinités Nysos, on croirait que tu as mis un mouton tricolore sur ta tête !
- Ce que tu appelles un mouton mon cher, c'est une coupe afro tricolore et je te signale que c'est à la mode dans ma cité.
- Pardon de m'être moqué de toi, mais que veux tu ? Sache que je suis plutôt occupé.
- J'ai entendu dire que ta championne vient de tuer l'un de tes pires traîtres.
- Disons qu'elle a tué par accident, ça ne vaut pas le titre de champion. En plus, elle a pris la place de son amie qui avait commis une transgression de pacte, car celle-ci était blessée.
- Quand même, je te trouve trop sévère, ton agresseur est connu pour être un coriace. Au moins, l'as-tu récompensée ?
- Bien sûr, je lui ai donné ses nouvelles armes et je les ai soignés dans mon jardin.
Surpris, Nysos connaissait le jardin de Baal, mais rare son les mortels qui l'ont découvert
- Tu peux me les montrer ses sorcières.
Faisant apparaître un miroir dont les gravures de bois montrant différents masques de théâtre, il fit apparaître le visage de Mérénnée et de Vénus sur le reflet. Nysos reluquait le visage de la belle humaine plutôt que la jeune drow.
- L'humaine, est un vrai canon de beauté, par contre la drow, pas terrible avec son grand nez.
-C'est justement cette drow, qui as tué le géant et le traître. Je pense que ses actes héroïques ne vont pas s'arrêter là, j'ai pris la décision de l'examiner dans son évolution.
-Donc tu vas la mater dans ses journées, fit Nysos avec un clin d'œil.
- Sache que je ne suis pas un pervers comme toi. Quand elle enfilerait ses gants, je verrai comment elle se bat. De plus, elle n'est pas ordinaire....
- Comment ça ?
- Comme tu le sais, des mortels deviennent sorciers volontairement, en liant un pacte avec moi. Seulement, quand j'ai vu pour la première fois son âme, on l'avait corrompu de force, mais elle fut redevenue pure en peu de temps. Le problème, elle ne pouvait pas quitter les Enfers, je n'avais pas d'autre choix.
- Mais alors ?
- Pour la sauver, j'ai dû lui faire conclure un pacte pour qu'elle retrouve son corps. À mon avis, elle fut l'objet de ses sacrifices qui ont mal finit.
Choqué, Nysos connaissait ses histoires de sacrifice qui tournait mal, mais il était rare que les victimes deviennent des sorciers et survivent.
***
En fin de journée, Mérénnée se préparait pour le bal de se soir qui allait se déroulé au palais du roi. Elle porta une tenue que son amie lui avait donner à son anniversaire. Une robe rouge qui dénudait ses épaules grise, des demi-manche, et un collier avec une pierre précieuse violet mettant en valeur ses yeux. Son maquillage était du rouge à lèvre et des fard de paupière violet
- Mérénnée, es-tu prête ? demanda Vénus.
Elle avait mis sa robe rose qui tombait jusqu'aux chevilles, sur son corset se trouvait un joli nœud. Comme son amie, elle avait les épaules dénudée. Elle portait de long gants et des bijoux d'or. Son maquillage était des teints rosés.
- Voyons, ton corset n'est pas assez serré, reprit-elle.
- Non.. Mais ça peut aller.
Prenant les ficelles du corset, elle serra de toutes ses forces, remontant la poitrine de la drow qui commença à étouffer.
- Je suis peut-être allé trop fort.
-Argh !.... Non, tu crois ! expira de sarcasme de son amie à peau grise.
Desserrant un peu, elle fit un nœud et elles sortirent de la pièce. Se rendant vers le bureau, Mérénnée prit son écharpe pourpre violet pour éviter le froid de cette soirée. Allant dans le couloir, elle vit son frère d'une chemise blanche et de bottes de cuir, d'un gilet et d'un pantalon bleu marine avec des bords dorés. Leur maître se trouvait dans de riches habits rouge avec un collier en or, portant un long manteau de fourrure. Il tirait avec difficultés, trois coffres de différentes tailles.
- Nicolas, que faites-vous ? demanda Démérade.
-Nous préparer... D'avance.. Avant la prochaine attaque
Essoufflé, Il s'arrêta de tiré et s'étira le dos qui craquait.
-De qu'elle attaque parlez-vous ? questionna Mérénnée. Nous allons juste à un bal.
-Certes, mais ce genre de fête qui rassemble les nobles peut être une faille pour des ennemis. Surtout, nous ne savons pas comment cette liche à pu attaquer de l'intérieur sous le regard des gardes. C'est pour ça que je suis prévoyant, j'ai ramené nos armes si nos pouvoirs ne suffisent pas.
-Faites comme bon vous semble père, commenta Vénus.
Portant chacun leurs coffres, ils allèrent près du portail qui donnait au palais, il a été construit peu de temps après être partie de Lutèce. Il suffisait de prononcer le sort sur cette grande arche elfique pour s'y rendre. Devant l'arche, le maître prononça la formule. C'est alors qu'un tourbillon lumineux apparu à l'intérieur. Démérade eu les yeux écarquiller, il regarda derrière, mais ne trouva rien. Nicolas l'interpella voulant éviter de perdre du temps. Entrant dans le portail, Vénus, Mérénnée et Démérade senti une sensation de flotter dans une lumière douce et apaisante. Seulement se fut que de courte durée. Arriver au château, le cadet failli perdre l'équilibre, mais fut rattraper par son aînée. Nicolas demanda aux serviteurs de ranger leurs affaires, tandis que ses élèves admirèrent les décorations du palais. Le cadet remarqua de nouveaux hôtes qui passèrent le portail. Le seigneur de l'Arche rappela ses élèves pour faire le point.
-Bonsoir, monseigneur de l'Arche, annonça une voix
Ayant un petit sursaut, il vit un couple avec deux homme derrière eux, un elfe et un orc. Il discerna leurs médaille sur le couple, comprenant qu'il travaillais pour le roi.
- Bonsoir, je suppose que vous êtes un général et la chef militaire des gens d'armes, mais je ne ma souvient plus de vos noms.
- Je suis Jean Wilder et voici mon épouse Rosa.
Mérénnée discerna l'orc brun et le second était un elfe, celui de la taverne, dont celui-ci fut surpris de revoir leurs visages. Un serviteur les amenèrent vers la salle de bal. Soudain, un grand homme de la Lumière Éternelle, approchant des 60 ans, bousculait le seigneur Nicolas en crispant une amulette de la Lumière Éternelle.
- Comment le roi peut-il s'allier à des démons ?!
Il fixa Mérénnée d'un regard noir.
- Sale succube, marmonna-t-il en continuant sa route.
- Qui ...
- Damoiselle Mérénnée, c'est le cardinal Jacques Sprenger, celui dont vous avez volez le cheval, expliqua Rosa Wilder
- Eh bien, je n'ai pas pu faire la promesse de le ramener en entier, jugea la sorcière drow.
-En découvrant sa monture morte, il vous a traité de fornicatrice de démons et de pustuleuse goule cannibale d'après ce que j'ai entendu. Il hurlait en insultants tous les sorciers de ce monde, face à son cheval coupé en trois sans la tête et le cœur, expliqua Wilder
- Comment ?! Mais le cheval a été tué par une flèche de l'ennemi !
- Oh... Les revenants ont dû ce déchaîné dessus quand vous êtes partit, reprit Rosa. Sachez qu 'il change de cheval tout les semaines.
Arrivé à la salle du bal, ils virent une foules de nobles, devant les grande fenêtre où se trouvait le long banquet au plats et boissons de diverses royaumes, un orchestre qui jouait les symphonies emmenant danser les invitées.
- Je crains de vous laisser avec vos élèves sir de l'Arche. Mon épouse et moi, nous devons allez voir nos collègues.
-Très bien et la prochaine fois que vous me voyez, appelez moi par mon prénom.
- Alors, je vous souhaite une bonne soirée, Nicolas.
Partant vers le couloir, ils profitèrent de leur soirée. Vénus alla vers les jeunes nobles, tandis que Nicolas parla avec les érudits de son âge et des courtisanes qui reconnut dans ses anciennes relations, alors que Démérade se rendit vers les balcons. Lorsque l'elfe communiqua avec l'orc, Mérénnée s'approcha vers eux.
- Je ne savais pas que vous étiez un soldat de ce capitaine, adressa-t-elle.
-Je ne vois pas pourquoi vous me parlez et je ne vous connais pas, répondit l'elfe d'une voix aiguë.
-Bah ! Pourquoi tu mens, Vincent, évoqua l'orc. Tu m'as dit que c'était la sorcière de la taverne et qu'elle est la drow qui a buté le géant.
- Ruskar ! Espèce d'abruti ! Je n'ai pas envie de rencontré de nouveaux problèmes !
-C'est bon, calma Mérénnée en posant sa main sur son épaule. Je ne vais pas chercher de problème sauf si tu t'en prends à mon frère.
- Eh bien.. Je n'aime pas trop gaspiller de l'argent pour des incident idiot, mais vu que tu es une personne.. Euh.. Formidable, je suis désolé d'avoir répriman... Je veux dire déranger, donc je suis terriblement désolé...
- Pas besoins de t'enfoncer, je veux juste que mon frère n'est aucun problème, Vincent.
Se retournant, elle se rendit vers les balcons, voir son frère, mais lorsque elle le remarqua, il était avec la reine. La souveraine qui était mince, portait un corset mettant en valeur sa poitrine et sa robe qui ne descendait à peine aux chevilles. Elle touchait ses cheveux de façon très sensuelle et bloqua le passage de Démérade. D'une marche rapide, elle voulait à tout pris que son frère ne se retrouve pas sous le courroux du roi.
- Vous êtes un joli garçon, dit la souveraine d'une voix séduisante en se rapprochant. Vous avez surement des femmes qui vous tombent à vos pieds ?
-Alors je ne sais pas, mais je pourrais m'en aller, répondit-il en reculant.
-Pourtant, vous êtes si gentil.
Elle tenta de s'approcher, c'est alors que Mérénnée s'interposa.
- Ma reine !
-Oh ! L'héroïne de la capitale, je parlais de la soirée avec votre gentil frère cadet.
- Mon frère ne fricote pas avec les couguars mariées de plus 30 ans.
Choqué, le visage de la reine changea de joie à la colère. Fronçant ses sourcils, elle n'aimait pas qu'on l'insulte de vieille
- J'ai 27 ans et on me raconte que je ne fais pas mon âge.
- C'est vrai, vous êtes bien vieille pour votre âge, se moqua Mérénnée.
- Comparé à vous, je suis désiré par les hommes, même mariée, déclara-t-elle d'un rire moqueur. Mais vous, vous êtes immariable, étant une laide sorcière, maudite à vie.
La colère de Mérénnée commençait à monter, elle se souvenu des rumeurs de la cour qu'elle avait entendu avec Vénus.
- Désiré, vous les manipulés grâce à votre rang, telle est votre réputation de mariée menteuse qui séduit les hommes en les mettant en danger face à un mari fou.
Reprenant son souffle, la souveraine sourit d'un air agacée.
- Les nouvelles vont vite à Huannes.
-Isabelle, s'exclama une voix féminine.
S'orientant vers celle-ci, Mérénnée découvrit une femme brune, d'une robe verte mettant en valeur ses yeux.
- Mon frère vous attend au plus vite.
Se dépêchant, elle sortit des balcons d'un air snobant les drows.
- Pardonnez-moi si ma belle-sœur est un peu volage au roi.
-Vous êtes..
- Henriette la quatrième, grande duchesse de Bourbon et la sœur du roi, fit elle en fessant la révérence.
-Je suis Démérade de Philopator et voici ma sœur Mérénnée, présenta-t-il en lui serrant la main.
La duchesse fut étonnée aux manières du jeune homme, mais accepta ce serrage de mains, ne voyant aucun problème.
- Vous êtes l'héroïne de la capitale, cela est un grand honneur de rencontrer vous et votre frère.
- Eh bien... Merci.
Elle retira sa main avec délicatesse.
- Je suis désolée de couper nos salutations, mais je dois par mes obligations rejoindre le roi. Profiter de la fête pendant ce temps !
Quand elle parti, Démérade soulagé, remercia sa grande sœur pour son aide.
- Merci Mérénnée, sans toi, j'aurais pu finir dans une cellule.
- Peut-être pas.
- Commença peut-être pas, tu ne t'inquiètes pas de moi, mourir dans une prison.
- Démérade, nous sommes mêler aux sangs nobles et protéger, nous avons peu de chances de finir dans ce genre de lieu. Par contre, tu aurais pu finir comme certains, muter vers un endroit peu fréquentable, éloigné de la cour si le roi le découvrait.
- Ah !.. Et pourquoi as tu insulté la reine de menteuse ?
- Pour faire simple, "des rumeurs" disent que ses parents et elle qui sont d'un haut rang, ils ont fait croire qu'elle était vierge pour se marier et devenir reine.
- Les couples doivent rester vierges jusqu'aux mariages chez les Humains ! s'étonna-t-il.
- Seulement les femmes qui sont nobles, mais je comprends ton étonnement. Même si nos Peuples sont en paix depuis plus de mille ans, nous avons des cultures différentes, qui nous éloignes dans une faille d'incompréhension.
Ils marchèrent vers discutant dans le son des rires et de la musiques.
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