Chapitre 3 : partie 1
Quelques semaines plus tard, Mérénnée fut rétablie de ses blessures et garda l'écharpe pourpre en souvenir de sa mère. Malheureusement, Vénus fut trouvée évanouit dans le bureau de son père. Les serviteurs et les Nadaran le voyaient très inquiet, pourtant Vénus n'était pas malade, juste épuisé. Nicolas leur avait informé qu'il accompagnerait sa fille quand elle sera réveillée, mais il ne voulut pas dire le lieu.
La nuit dans la bibliothèque du manoir, Mérénnée recherchait encore des informations sur son grimoire qui était lié à elle. Elle voulait savoir l'origine de celui-ci, seulement, les seuls renseignements qu'elle connaissait, n'était qu'une signature marquée "Barec", sûrement le propriétaire qui est certainement mort jugea-t-elle, vu qu'elle l'avait trouvé sous un vieux chêne et qu'il était recouvert de mousse. Elle tenta des magies qui se lisait entre les lignes, essaya de trouver des messages cachés, des mots invisibles, mais rien n'apparus. Ses yeux lui piquaient par la fatigue et la faible lumière de la bougie. Regardant la lune par la fenêtre, elle était si haute dans le ciel sombre, montrant l'heure tardive où tout le monde dormait profondément. Décourager, elle arrêta ses recherches et alla se coucher, cela faisait quatre ans qu'elle continuait à chercher, mais rien n'avançait. Marchant sans réveiller personne dans les couloirs, car elle n'avait pas eu l'autorisation de faire ses recherches après le couvre-feu. Alors qu'elle retourna dans sa chambre, elle vit par surprise, Vénus sous un manteau tenant une sacoche de son père et son sceptre de sorcière. L'humaine descendit les escaliers, se rendit vers les portes du jardin et s'enfuit par la cour qui l'amenait vers la forêt. Mérénnée la suivait discrètement, voulant savoir les agissements de son amie.
Partant vers les bois, elle ne put s'inquiéter du bruit nocturne dans cette foule d'arbres. Entendant des bruits tomber près de la grotte, elle s'avança au plus vite, et découvrit Vénus réciter une incantation en lançant une poudre ocre sur un dessin de pentacle à l'envers à taille humaine, c'est alors qu'un portail flamboyant apparu.
- Vénus !
Se retournant, son camarade se précipita dans le portail, mais Mérénnée la plaqua en passant dans l'entrée magique. L'incantation perturbée, le portail se referma aussitôt, mais forte heureusement, leurs corps fut passer en entier. Se levant, la jeune drow observa un territoire aux terres brûlé, de nombreux volcan montagneux, l'air chaud brûle et est tacheté par les cendres. La chaleur était si lourde que Mérénnée avait du mal respiré. L'humaine prit rapidement dans sa sacoche, deux pierres d'air et les planta sur son front et celle de son amie. Les pierres s'enracinèrent en donnant un équilibre de la chaleur du corps à celle du milieu de l'environnement et apportèrent de l'air frais. Mérénnée compris qu'elles étaient dans une partie des Enfers.
- Pourquoi m'as-tu suivi Mérénnée ?! interrogea Vénus en colère. Tu devrais être en train de dormir au manoir !
- C'est plutôt à moi de te poser la question ! répondit elle. Pourquoi es-tu sorti du manoir et en voulant aller aux Enfers ? !
-Eh bien... Ce ne sont pas tes affaires et de .....
Soudain, un rugissement de molosse infernal coupa leur conversation. Crachant des flammes vers eux, Vénus jeta un sort de mur reflétant sur l'animal, mais le canidé était insensible aux dégâts de feu. C'est alors que la sorcière humaine prit son sceptre, une lame rouge sortie et trancha le molosse en deux.
- On reprendra notre conversation plus tard, reprit-elle. Nous devons trouver un endroit où nous serons en sécurité.
Étant d'accord avec celle-ci en fixant le cadavre, elle la suivie sans objecter.
****
Dans des appartements du général de Huanne, Jean Wilder et de son épouse Rosa, l'une des chefs militaire du royaume, ils étaient excédés de leur journée, entre rapport, entraînement des recrues et missions confiés. Rosa était une elfe à la chevelure brune, les yeux blancs comme de la perle, et un corps , couvert de cicatrice. Son époux, un humain de peau brune, de court cheveux noir et barbu, les yeux en amande et clairs, de taille d'une haute stature. Il restait dans ses songes en regardant vers la fenêtre, le quartier silencieux, ne laissant échapper que le vent et le bruit de chien errant. Rosa l'enlaça et prononça d'une voix chaleureuse :
- Qu'est-ce qui te tracasse pour que tu ne sois plus dans la réalité, mon amour, ton supérieur t'as ennuyer ?
- Non, c'est à propos de cette attaque il y a trois semaines.
- Ne t'acharne pas, tout le monde n'aurait pu le prévoir, mais nous sommes vivants de toute façon.
- Nous devrions prendre cette attaque au sérieux, nous avons failli mourir ce jour-l'à. La prochaine fois, notre fils pourrait finir orphelin, objecta-t-il énerver en se dégagent d'elle.
- Je sais, je sais, répéta-t-elle avec tristesse. Mais nous sommes obliger de combattre, ce roi sait qui nous étions et peut à tout moment détruire notre famille si nous protestons à ses ordres.
- En tous cas, nous ne sommes pas les seuls, il l'a fait de même aux sorciers.
-Fou comme son père se souverain, j'espère que la reine ne mettra pas au monde un héritier.
- Opposé comme ils sont, je pense qu'il n'y en aura pas.
- D'après les rumeurs, le roi a une meilleure réputation, il aurait même déclaré d'inviter de nouveaux ses sorciers.
Se retournant, il serra sa femme.
- Je pense qu'on devrait en faire nos alliées, murmura-t-il, ils pourront nous aider.
***
Pendant ce temps aux Enfers, après que nos deux camarades ont tué avec "discrétions" quelques molosses et diablotins dans leur passage, se retrouvant dans un large couloir caverneux de roche.
- ARGH !
- Vénus ! Évite de brûler les diablotins vifs, tu vas nous faire repérer !
- Et tu devrais arrêter de me crier dessus, où se sera de ta faute si on meurt.
-Bon, maintenant qu'il n'y a plus de diables ou autres, peux-tu me dire pourquoi tu voulais aller en Enfers ?
-Je t'expliquerai plus tard, tu dois rester ici p...
- Ce ne sera pas plus tard, mais maintenant ! insista-t-elle en la prenant par l'épaule.
Vénus souffla à la mine honteuse, baisant la tête, ne voulant pas avouer son lourd secret.
- Écoute Mérénnée, j'avais pris une arcane de mon père, celle qui augmente la puissance de nos sens et pouvoir, mais....
-Tu l'as utilisé ! Mais nous n'avons pas l'expérience et les faveurs de notre patron pour interagir ! N'oublie pas que tu pourrais mourir pour avoir transgressé une règle de pacte !
- LA FERME ! C'EST FACILE POUR TOI !
- Qu..
La drow fut abasourdit par l'agressivité de son amie.
- Je suis devenu sorcière pour mon père ! Moi dont je suis sa bâtarde ! Un boulet pour lui ! Mais il n'ose pas me le dire en face !
- Vénus..
- Je cherche tout le temps à prouver ma valeur ! Mais je suis faible ! Faible ! Mais toi ! Tu ne peux pas comprendre !
Elle pleurait de rage, énervée contre son amie et elle-même, elle n'en pouvait plus de contenir ses mots, mais elle ne voulait pas avouer à sa meilleure amie, elle avait honte. Mérénnée connaissait le problème de Vénus, l'humaine lui avait raconté peu de temps après leur première rencontre.
Son amie avait dix ans lorsqu'elle connut son père biologique, Nicolas avait eu une relation avec une femme marié, mais la mère de Vénus était sous une famille noble et stricte. Cette femme voulait un avenir libre pour sa fille l'abandonnant au maître sorcier. Seulement, Vénus croyait longtemps qu'elle n'était rien aux yeux de son géniteur. À ses quinze ans, elle fit un pacte avec Baal, devenant volontairement une sorcière, mais ça ne lui suffisait pas.
Mérénnée l'a pris par les épaules, dans un regard compatissant, et la réconforta.
-Tu as tort, tu n'es pas faible, ton père t'aime.
- C.. C'est faux, tu ne comprends pas....
-Mais si, ton père était fou d'inquiétude pendant la journée, et puis ses fois où tu étais malade, blessée. Il ne t'a jamais abandonné contrairement au mien.
-Pourtant, pourquoi garde tu cette écharpe de lui ?
-Ce n'est pas de lui, mais c'est le seul souvenir de ma mère, reprit-elle.
Brusquement, elles entendirent les paroles infernales de diables hors du passage. Séchant ses larmes, l'humaine s'approcha avec la drow vers ses bruits.
Avançant près de la sortie, elles virent plusieurs gardes devant une arche en pierre ornées devant une immense forteresse.
- La forteresse Baal, répliqua l'humaine. C'est ici que je dois me rendre.
-Tu as été convoqué !
- Pas encore, mais plus tôt, j'irais m'excuser, moins la sanction sera lourde.
-J'ai des doutes vu qu'on a décimé des diablotins et molosses sur son territoire. Je préfère venir avec toi.
-Tu es sûr ?
-Si t'as sanction est lourde, je peux lui demander une faveur vu que j'ai vaincu un géant et des revenants.
Voulant être rassurée, elle acquiesça de sa compagnie. Partant vers l'entrée du palais, les diables gardent l'aperçurent et se mirent sur leur défense. Mérénnée accourus vers elle.
-Vénus, tu es folle !
-Ne t'inquiète pas, je lance un enchantement des langues infernales.
Mettant ses pieds en forme de T, en pointant son index de la main vers les diables armé, elle prononça la formule à haute voix. Les gardes commencèrent peu à peu confus, mais reprit leur défense.
- Essayons de faire un test, me comprenez vous ?
Ils restèrent toujours sur leurs défenses.
- Nous te comprenons, répondit un des soldats. Mais les étrangers sont interdits dans ce territoire.
- Attendez, je suis une sorcière et je dois voir le seigneur Baal.
- Impossible, le seigneur ne peut amener ses sorciers que par un portail. Vous êtes des espions !
- Non, c'est...
Ne voulant plus l'écoutés, les gardes les attaquèrent. Vénus invoqua une tornade vers eux, ils tournaillaient dans ses vents. Arrêtant sa tornade brusquement, tous tombèrent par terre. Un diable qui n'était pas assommé visa son arbalète et tira vers Mérénnée, mais Vénus qui l'avait vu, poussa son amie. Malheureusement, Vénus n'eu pas le temps d'invoquer sa barrière, ainsi la flèche atterrit sur la jambe de l'humaine, le diable s'enfuit et disparu dans les parages. Criant de douleur et s'écroulant au sol, la drow accourut, examinant sa blessure, d'un seul coup, elle retira la flèche et prit son écharpe, en faisant un garrot sur celle-ci.
-Tout va bien Vénus !
-AAh ! Putain ! J'ai mal !
- Tout est de ma faute, le portail que tu avais invoqué, il devait t'amener à l'intérieur de la forteresse, mais à cause de moi, tu n'as pas pu le terminer, et et maintenant...
- Mérénnée ! La ferme ! Ce diable a dû s'enfuir pour alerter les autres soldats, il faut qu'on rentre au plus vite ! Mais je ne peux pas marcher ! AAh !
Elle reprit son souffle en pleurant.
- Pardon ! Tout n'est pas de ta faute.... Mais on a plus de temps à perdre, reprit elle en prenant sa faux transformée en sceptre.
Mérénnée prit son amie son dos, et la transporta. S'avançant vers la forteresse les portes s'ouvrirent subitement. La sorcière drow hésita, mais son amie gémissait de douleur. Ne perdant pas de temps elle entra dans le palais en courant.
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