Chapitre 2 : partie 2

Retournant dans leur région, Nicolas était pensif, il savait que personne n'était fautif, mais il ne pensait pas ce genre de situation. Vénus était contente de parti loin de ce roi qui l'effrayait tandis que Démérade dormait paisiblement, ignorant la situation, car personne ne voulait en parler. Mérénnée était comme Nicolas, mais pensait au culte, le drakonien de Sanguis qui avait détruit son village et tué sa mère, il est le fautif de son exil. Seulement, il était un des maîtres du culte du Sans Nom donc puissant, elle n'a pas pu battre Ymir dont on dit s'être enfuit par lâcheté aux yeux des soldats qui ont témoigné. De plus, on ne connaît pas leur lieu de base, Mérénnée s'était fait une raison de ne pas se venger étant donné dont elle n'aurait aucune chance à le retrouver et elle préféra de trouver un moyen de ne plus être sorcière.

Arrivés au village, tous se précipitèrent de joie vers le carrosse, appelant le nom de la combattante de Lutèce qui réveillèrent en sursaut Démérade. Sortant de ses songes, Mérénnée les salua par respect en souriant. Approchant du manoir, ils sortirent satisfaits d'être chez eux, loin de la capitale, Mérénnée était aidée de son amie Vénus, ses jambes lui faisait moins souffrir.

Rentrant dans leur demeure, ils entendirent les roues du fauteuil de Nireli. Quand leur tante les vit, elle se précipita vers sa nièce en mauvais état.

- Mérénnée ! J'étais morte d'inquiétude à vous attendre revenir.

Se dégageant vers Vénus, Mérénnée essaya de se débrouiller, mais elle dû se tenir au mur.

- Je vais bien ma tante, je suis juste un peu fatiguer.

Nireli se tourna vers Nicolas d'un regard noir, mais Mérénnée coupa son attention.

- Tati, je suis revenu vivante, c'est tout ce qui compte.

- Ma nièce, tu aurais dû être prudente ! Tu as failli te faire tuer ! Je n'ai pas envie qu'un membre soit sous terre.

- Ne t'en fais plus, ajouta Nicolas, tes neveux sont sains et saufs.

-Tu te moques de moi ! crie-t-elle en le frappant avec un journal. J'ai lu que Mérénnée est restée une journée à l'hôpital ! Tu crois que cela m'a rassuré !

- Oui.. Hum.. Cela est vrai, répondit il d'un air gêner. Mais ta nièce est une sorcière, et cela est le risque du métier. Seulement, je n'ai jamais oublié notre promesse, je ne laisserai pas tes neveux mourir.

- Et puis nous sommes tous vivants et Mérénnée est la fierté de notre village, réconforta Démérade.

- Par contre, repris le maître. La prochaine fois dont cet accident arrive, évite de partir seule Mérénnée,.

- Très bien Nicolas, je vous informerai si cela se reproduit.

A peine avoir fini sa phrase, elle tomba par terre.


***

Allongée sur son lit, la douleur avait peu à peu disparu. La sorcière était heureuse de retrouver sa chambre aux couleurs de lilas. C'est alors que quelqu'un toqua à sa porte. Donnant l'autorisation d'entrer, sa tante s'avança en tenant un cadeau mauve. Arrivée près d'elle, elle lui tendit à sa nièce.

- Cela te revient.

Ouvrant la boite, elle reconnue l'écharpe pourpre de sa mère et elle compris qui lui avait envoyer. D'un air dégoûté, elle le referma, ne voulant plus revivre des mauvais souvenir, face à celui qui l'avait abandonner.

-Ma nièce, pourquoi t'obstines-tu à ignorer ton propre père, questionna-t-elle. Il savait que s'il te l'avait offert de lui-même, tu aurais refusé son cadeau.

Le visage mécontent, elle s'était promis de l'oublier.

- Je ne veux plus le voir de ma vie, s'indigna la jeune sorcière. Il nous a abandonnés deux fois, il ne pense qu'à faire disparaître sa culpabilité.

- C'est faux, insista sa tante drow. Il t'aime parce que tu es sa fille, si tu savais comme il regrettait ses actes.

- Je n'en ai rien affaire !

Déçue par l'avis de sa nièce, elle décida de trouver un autre argument.

-Je ne peux pas t'obliger à porter cette écharpe pour lui, mais fait le pour ta mère, c'est le seul souvenir que tu auras d'elle.

Ne pouvant oublier celle qui l'avait fait naître, celle qui l'avait élever malgré qu'ils fussent des bâtards de nobles, malgré sa colère envers son père, elle l'accepta sans s'acharner.


***


Pendant ce temps dans la capitale d'Aurora, au bureau Juanne de Xoria, une juge réputée pour sa sévérité lors des grands procès. Portant ses habits rouge et blanc, remettant ses lunettes noirs, elle était seule dans son bureau en revoyant ses archives. C'est alors qu'un de ses artefacts qui était dans son tiroir se mit à trembler. Le sortant de sa cachette, le maître l'appelait pour une audience, sachant qu'il lui demanderait un service. Déclenchant le mécanisme, son visage écailleux apparu devant elle.

- Prince Calligula d'Iguétis, quel est l'honneur de votre appel.

- Rien qu'une simple enquête dame de Xoria, déclara le septième maître. Connaissez-vous la nouvelle de Lutèce ?

- Certes, un échec de votre culte, signala-t-elle. Il fallait que le meilleur guerrier abandonne le combat.

-Ce n'est pas tout, se serait à propos d'une sorcière drow qui l'aurait blesser.

-Quel est le rapport de votre audience.

- Sachez que c'est une de mes anciennes victimes qui a survécut, son nom est Mérénnée Nadaran ou plutôt Cirano. Vous savez, celle que vous deviez tuer il y a quatre ans !

Effrayer, la juge cachait à peine sa crainte et ne pouvait pas en croire ses oreilles pointues.

- Et bien.. Je ne le savais pas, poursuivie la juge. Je savais qu'elle s'était évadée, mais comme elle était jeune, je penserais qu'elle allait disparaître dans peu de temps.

- Sachez que vous décevez beaucoup, reprit-il sèchement. N'oubliez pas que nous avions pactisez et qu'une trahison peut vous faire endurer bien pire que la mort comme pour ce jeune Garnel.

-Certes, tout cela ne se reproduira plus.

Quand l'image du drakonien disparu, la juge examina son bras dont sa marque noir qui palpitait, avait grandi. Elle n'était qu'une fille cadette dans une famille de noble, elle voulait réussir dans les rangs, être respecté et connu. Pourtant, elle avait réussi, mais le prix en valait-il la peine ?


****


La nuit, dans une taverne en campagne de Droanne, un drow revenait dans son pays natale. Il n'avait plus de famille biologique, ce royaume ne valaient rien pour lui. 

Le temps de pluie fit resurgir les vieux souvenirs du village de Pierret, ses patients et amis, les joies des fêtes, les histoires raconter par les seniors. Seulement, il fallut que le seigneur Garnel fasse le pire des choix, laissant des villageois dans l'abandon. Lui, il avait réussi à échapper à la vigilance des gardes corrompus, il avait rejoint son ancien ami Ernest et l'informa pour qui les sauves, mais s'était trop tard. 

Retirant le fil de son chignon, lâchant ses longs cheveux rouge comme sa barbe et ses yeux, il revêtit de sa chemise de nuit. Idran tenta de dormir, il n'avait qu'une idée en tête retrouvé Garnel de Pierret, qui est la preuve d'innocences de ses amies encore vivant, exilées à Huanne. Il avait recherché plusieurs informations après la fuite du noble, il devait savoir pourquoi il avait traité avec un maître du culte. Maintenant, il devait travailler dans ses lieux le temps que de trouver l'argent nécessaire pour repartir à nouveau, quand tout sera terminé, il les retrouvera et continuera sa vie de médecin. 

Brusquement, l'orage frappa violemment et le vent claqua les fenêtres mal fermé. Se relevant, il les referma pour de bons. La lumière de la chandelle montrait son sac tombé par terre avec le journal des dernières nouvelles, les remettant à sa place, il avait su l'information sur l'enfant de ses amies. Il devait le trouver au plus vite.


***

Au Enfers du quatrième niveaux, le seigneur Baal se tenait assit sur son trône écarlate et d'améthyste. Comme deux fois par trimestre, il examina  la liste des âmes corrompues que  ses sorciers avaient arrachés, tandis qu'elles hurlait de souffrance dans le puits des damnés

- Eh ! .. Baal, s'exclama d'une voix ivre.

Reconnaissant la voix, il soupira de fatigue face à la personne, Nysos, fils de diables de la luxure et de divinité de la nature.

- Que me vaut "l'agréable" surprise de ta part mon ami

-Bah... Un ami qui vient te voir pour prendre de tes nouvelles, rajouta-il. En plus, je suis le seul qui vient te voir.

Il avait raison, il n'était malgré tout son seul et vrai ami, qui était un peu énervant.

- Je suppose que tu veux m'inviter à une de tes fêtes que je n'aime pas, surtout quand se sont des orgies, reprit Baal d'un ton exacerber.

-Alors pas du tout ! Je me suis assez soûlé la gueule cette semaine .. Ou ce mois-ci.. Ou peut-être cette année...Ou ce jour-ci..Ou..

- Qu'importe, les habitudes se suivent toujours de nouvelles âmes récoltées par mes sorciers, répliqua l'archiduc-diable. Oh ! J'oubliais, une a tué un géant.

- Quoi ! Je pensais qu'ils avaient tous disparu !

- Tu n'as pas entendu les informations dans le monde des mortels. Une liche qui allié à ce culte, veut attaquer le royaume des Humains avec son armée de revenants.

- Et on ne fait rien.

- Tant qu'on n'a pas d'ordre d'en haut, on ne fait rien.

-Sinon, tu comptes la recevoir ta mortelle. Un géant, c'est quand même une grosse prise, signala Nysos en regardant le fond de sa bouteille de vin.


- Bien sûr, je ne vais pas l'ignorer surtout qu'elle...

D'un grand fracas, Nysos fit tomber sa bouteille par maladresse, coupant le seigneur qui tenta de ne pas s'énerver.

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