Chapitre 2 : partie 1

Son corps paralysé, Mérénnée sentit le froid mordre sa peau grise, coincer dans un lieu sombre et silencieux, comme l'ancienne prison où elle et sa famille était retenu prisonnier. Accuser par la juge d'Aurora pour sorcellerie et meurtres des villageois. Tout cela était faux, sa famille avait témoigné, mais la juge refusa de les écouter et de les accuser en tant que complices. Le royaume d'Aurora donnait peu de droit aux sorciers et les discriminait. 

Peu à peu, ses membres se réchauffèrent, puis elle entendit une voix en larmes, la voix de son frère.

<< Mérénnée, réveille toi... Réveille-toi, je t'en supplie >>.


Ouvrant délicatement ses paupières, elle se retrouva coucher sur un lit, entre des rideaux blanc. Trouvant son frère, la tête sur sa main qui était couverte de bandage.

-Démérade, murmura-t-elle.

Levant sa tête, ses larmes de tristesse devinrent des larmes de joie. Ne pouvant contenir sa réjouissance de voir son aînée en vie, il la serra dans ses bras poussant des cri de joie, mais une infirmière lui fit la morale pour avoir dérangé les blessés avec ce vacarme. Son frère cadet lui expliqua qu'elle était dans un hôpital, où se trouvaient les blessés de la bataille contre les revenants. Cependant, il informa que toute la capitale parla de son acte héroïque. Elle fut surprise par cette nouvelle et demanda de continuer ses informations. Après avoir terrassé le géant, quelques habitants du quartier était resté cacher pendant l'attaque, l'on amené chez un alchimiste qui était lui aussi cacher pour protégé ses produits. Elle a pu avoir quelques soins pour tenir en vie. À la fin de l'attaque, ils l'ont amené ici et raconté leur témoignage qui cela était diffusé dans toute la capitale. 

Démérade demanda à Mérénnée d'attendre, le temps de chercher Nicolas et Vénus. Essayant de trouver une position confortable, son lit était logés dans des alcôves séparées par des cloisons de boiseries sculptées avec rideaux blancs. En haut, se trouvait un numéro, le vingt. Sur les deux murs de la pièce, se trouvaient des rangées de lits. Quelques blessés étaient aidés par les soignant, d'autre se plaignaient de douleurs, de leurs membres perdus. Certains, n'ayant pas eu de chances, on refermait leurs yeux, les recouvraient de leurs draps. On posait des insigne de la lumière et un prêtre prononça les derniers mots pour que l'âme repose en paix. 

En peu de temps, Nicolas et Vénus, accompagnés du cadet, arrivèrent.

- Mérénnée, déclara Nicolas d'un ton soulagé, nous sommes tellement heureux de te voir en vie.


- Nicolas, murmura-t-elle. Que s'est-il passé ? Je me sens, si fatigué.

-On peut dire que ce monstre t'a bien amochée, ajouta Vénus en prenant une chaise, tu as reçu plusieurs fractures au corps, ainsi que des morceaux de verre qui t'on transpercer, les prêtres et médecins ont dû te soigner pendant plus de quatre heures.

-Depuis combien de temps suis-je dans le coma ?

- Une journée, reprit Démérade épuisé qu'il lâcha un bâillement. Je regrette mon geste, quand Flora et moi, nous avons entendu cette attaque, toutes les personnes de l'auberge se sont enfuie. Nous avons pu avec la patronne et les collègues de Flora se mettre en sécurité. J.. J'aurais dû...

Une main se posa sur l'épaule de Démérade

-Ne t'en fais plus, ta sœur est vivante et tu peux aller te reposer, coupa le maître sorcier. Au fait, le roi veut nous voir dans son bureau, grâce à ton acte nous pourrons donner aux sorciers une meilleure réputation.

- Très bien, je vais..

À peine avoir posé les pieds sur le sol, elle perdit l'équilibre et chuta.

- Tu vas devoir récupérer des forces, Mérénnée, jugea Nicolas.

- Pour le roi, on attend, je suppose.

Nicolas partit, tandis que Vénus lui mis un manteau qui cachait sa chemise de nuit et la chaussa de bottes. Le maître arriva avec un fauteuil roulant de cuir et de bois. Aidés de sa fille, ils la déposèrent avec difficulté, à cause de la grande taille de Mérénnée, et ils laissèrent Démérade se reposer. Amenés en carrosse, ils durent recommencer le même geste, et mettre le fauteuil à l'arrière.

- Heureusement que tu mince, se moqua Vénus.

- Ma fille, ne te moque pas d'elle, sermonna son père. D'ailleurs, Mérénnée, tu as dû abuser de tes pouvoirs. Sais tu ce que cela implique ?

- En échange de nos pouvoirs, nous consommons de l'énergie. Celle-ci n'a aucune limite, elle peut être fatale si nous en abusons ou en perdant le contrôle. Mais cela peut aller, ais-je l'air si  mal au point ? 

- Mérénnée, même si tu n'as pas été à ton extrême, tu a manqué de prudence et tu as fait preuve de précipitation.  

 - Je le sais, grogna-t-elle.

***

Arrivé au château, Mérénnée fut de nouveaux assis sur son fauteuil. Elle vit sur son passage des personnes de la cour l'observer en chuchotant entre eux, lui sourirent ou l'ignorèrent par crainte. Arrivée aux portes du bureau, son maître fit part de sa présence, un des gardes rentra dans la pièce pour ressortir quelques minutes plus tard.

Rentrant, les portes se refermèrent, ils avancèrent vers le roi installé sur son fauteuil de bois sculptés. Sur les murs, se trouvaient quelques vielles tapisseries, de tableaux, d'animaux empaillés, et de bibliothèques. Le bureau du roi était assez grand, ainsi que les fenêtres derrière le bureau avait une vue sur la capitale. Dans le bruit de l'horloge, l'ambiance restait tendue. S'avançant près du bureau, ils allèrent les saluer, mais le souverain les coupa et les autorisa à s'asseoir, excepté la jeune drow qui l'était déjà.

- Votre élève a prouvé ses compétences, seigneur de l'Arche, déclara-t-il. Elle a vaincu des troupes de revenants, un géant, et même combattu Ymir, le guerrier du Sans Nom. Même si, elle revenu dans un mauvais état.

- Je l'accorde, répondit Nicolas. Seulement, elle a pris des risques qui lui aura coûte la vie et ...

- Cependant, coupa le souverain. Elle a volé un cheval de l'inquisiteur de la Lumière Divinatrice qui a été retrouvé mort, ainsi que la destruction d'une partie de "La Maison des roses".

Nicolas, qui voulait trouver les mots justes, mais Mérénnée s'exprima à sa place.

- Majesté, sachez que je voulais porter secours à mon frère, mais en me trouvant au mauvais moment, je n'ai pu que me défendre.

- Certes, mais les problèmes que je vous ai soulignés ne sont rien comparer aux informations qu'on m'a rapporté, sur votre passé criminelle, Mérénnée de Philopator ou plutôt Nadaran.

Ayant entendu ses mots, elle fut paniqué.

- Comment !

-Calme-toi, calma Vénus afin qu'elle n'aggrave pas ses blessures. Majesté, vous devez faire erreur, elle n'est pas....

Le roi montra une affiche où était dessinée le visage de Mérénnée, elle n'était qu'âgée de seize ans sur cette image.

- Il y a quatre ans de cela, vous et votre famille êtes accusées d'hérésie et d'avoir tué des habitants de votre village de Pierret.

Voulant se relever, Vénus l'intercepta son amie, évitant des problèmes plus conséquents.

- Dans vos témoignages, vous expliquez que vous avez subi une attaque du territoire de Sanguis et par la trahison du seigneur Garnel de Pierret, il est dit que vous êtes devenu sorcière par un rituel que votre frère a déjoué pour vous sauver. Seulement, la juge ne voulait pas vous croire et elle vous a emprisonné jusqu'au verdict. Mais vous échappez par miracle grâce à votre père et un inconnu lié aux relations du seigneur de l'Arche.

Le maître se racla la gorge, inquiet de cette situation.

- Le seigneur Ernest de Philator a soudoyé les autorités de la justice afin de ne plus poursuivre si vous ne retournez plus à Aurora et que vous abandonnez votre nom maternel.

Les trois sorciers et sorcières se regardèrent entre eux, apeurés de leurs sorts.

- Qu'attendez-vous de nous majesté, répliqua Nicolas.

Charles, le sixième montra un contrat et plume dans l'encre.

- Soyez à mon service et vous serez sous ma protection, sauf si vous préférez perdre bien plus.

Dans un long silence, ils signèrent contre leurs grès, Mérénnée trembla de la main regrettant de s'être réveillé.

***

Pendant ce temps, dans les profondeurs, le puissant Ymir, le roi demi-gobelin, cloué au lit, avait le torse couvert de bandage et avait du mal à assumer le goût de sa défaite. Il était devenu une honte à son culte, mais les maîtres préfèrent le rétrograder perdant certains privilèges. Entendants les bruits de pas et l'odeur les parfums d'épices et d'huiles parfumées aux fleurs de Sanguis. Se retournant, il vit le septième maître. 

- Calligula, grogna-t-il, tu vas te moquer de mon acte comme ses charognards. Sache une chose, que je suis sûr que cette salope de sorcière, qui m'a maudit par je ne sait qu'elle sort de merde !

Retirant sa capuche, il laissa découvrir sa tête d'homme reptile borgne, aux écailles de feux.

-Je ne suis pas là pour t'humilier cinquièmemaître, assura-t-il d'une voix rauque. Je viens enquêter sur cette sorcière drow dont tu as tant parlé. Peux-tu te rappeler de sa description ?

Ymir se releva avec difficulté et grinça de le bois de son lit.

- Grande et une peau grise mais moins sombre qu'une drow de Droanne. Elle a l'environs vingtaine.

- Décris-moi plus son visage.

-Longs cheveux blancs, des yeux violets, un grand pif, des petites lèvres et un visage triangulaire. Bref, très laide.

Interloqué, Calligula commença à avoir des doutes sur cette personne décrit par un demi-gobelin qui utilise plus ses muscles que son cerveau, mais il préféra être sûr de son hypothèse.

- Dit moi, comment s'appelait elle ?

- Je ne sais pas, râla le demi-gobelin. Tu crois vraiment que je vais chercher le nom de mes adversaires que je massacre !

-Certes, mais puis-je voir ta blessure au torse ?

-Pourquoi ? T'es médecin maintenant !

- Sache que je pourrais trouver cette sorcière grâce à ta blessure, mais comme tu as peur.

"Peur" était un mot à éviter devant Ymir, quand cela le désignait. Par cette provocation, Ymir hurla d'un ton si fort, qu'un monstre ne pouvait le battre.

-JE N'AI PEUR DE PERSONNE ! CETTE SALOPERIE DOIT PAYER DE SON SANG !

Soulevant ses bandages, il fit découvrir une énorme brûlure qui encercla son torse. Posant sa main sur celle-ci, le drakonien se concentra dans le fond de ses pensées sur la puissance du sort jeté afin de trouver l'identité de cette drow. Sentant à nouveau brûler, le guerrier serra les dents et frappa de toutes ses forces le mur rocheux qui était à coté de lui. Soudain, Calligula vit une image, celle d'une ancienne victime. Tout cela remontait il y a quatre ans, après qu'un rituel est mal tournée, elle lui avait réussit à lui transpercer le foie alors qu'elle avait perdu une grande quantité de sang. Pourtant, après avoir quitté le village, il pensait que une de ses alliés infiltrés dans la justice d'Aurora l'aurait tué. Ne pouvant plus supporté la douleur, Ymir poussa Calligula hors de lui.

- Je ne veux .. Plus affaire.. À faire toi, souffla-t-il épuiser.

- Ne t'en fais pas, je sais son identité et c'est une de mes anciennes victimes.

- Alors ! Qui s'est !

- Son nom est Mérénnée Nadaran, répondit il.

Il repartit en invoquant un portail, laissant Ymir dans ses draps.

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