๛ 𝙴𝚝... 𝙿𝚕𝚞𝚜 𝚛𝚒𝚎𝚗 ๛
Terriblement embêtée par ce que je viens d'assister, je continue donc de faire ma promenade du matin. Le soleil, à présent s'élève dans le ciel. Je ne comprends toujours pas comment j'arrive à les comprendre. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. J'avance au gré de mes pas, la tête baissée, remplie de questions. Tout pleins de questions.
Le sol semble devenir de couleur vert à mesure que j'avance, ce qui est particulièrement étrange à une période de l'année en octobre, c'est-à-dire l'automne.Je fronce les sourcils en apercevant de l'herbe verdoyante et en relevant la tête, un immense arbre qui me plombe de sa majestueuse taille. Je tourne la tête, pour observer l'endroit où je me trouve. Je n'arrive pas à y croire. Où suis-je ?
De grands arbres m'entourent, s'élevant haut dans le ciel et de la végétation telle que des fleurs, des buissons, des racines et en face de moi, un chemin sombre.
Prise d'une curiosité grandissante, je continue ma route, m'enfonçant petit à petit dans cet étrange endroit qui ne m'inspire rien de bon.
Mais à peine où j'ai franchi le pas, les buissons se rapprochent les uns des autres pour pour ne former qu'un énorme mur. Je ne peux plus faire demi-tour...
Je reprends mon calme et me dis que ce n'est pas si grave. Oui, mais des buissons qui bougent pour m'inciter à avancer, ce n'est guère commun. Relativiser me rendra folle.
La lumière jaunâtre du soleil a disparu pour faire place à d'étranges ombres de diverses formes. Je ne peux m'empêcher de déglutir, en m'imaginant les pires scénarios. J'ai peur du noir et par toute inconscience, je dois m'aventurer ici, là où il fait le plus clair ! (Notons l'ironie dont je fais preuve !).
Coincée, je ne peux que faire un pas, sur l'autre, et ainsi découvrir ce qui se trame. Les branches sont devenues effrayantes, sans feuilles au bout, noires, se penchant, comme d'énormes griffes. Je ne m'attarde pas plus longtemps sur ces détails, car un bruit peu audible se fait entendre derrière moi. Ma réaction n'est autre que de me retourner, prise d'un sursaut inimaginable. Je devrais songer à m'inscrire aux JO un de ces jours. Rien. Toujours rien ! Ça va finir par m'agacer ces mystères à la noix !
— Si il y a quelqu'un qui me joue un tour, montrez-vous !
Mais s'il te joue un tour, il ne va pas se manifester, pauvre idiote ! Je soupire. Moi et la patience, ça fait deux. Ou plus, si je perds mon sang-froid. En me retournant, plus rien ne se trouve. L'obscurité envahit peu à peu l'atmosphère, faisant disparaitre les plantations. Elle m'entoure, m'empêchant de voir. Par conséquent, les bruits maudits ont repris, plus forts que la fois dernière et cette fois-ci, la peur me prend tout d'un coup, mon coeur bat à la chamade. Je suffoque, pouvant à peine respirer. J'ai beau tourner autour de moi, la panique a pris le contrôle de mon corps. Des larmes roulent sur mes joues. Un fracas et je m'écroule lamentablement à terre. Le vide, comme si je tombais dans un trou béant métaphorique.
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