๛Ç𝚊 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎𝚗𝚌𝚎 𝚋𝚒𝚎𝚗...๛
Réveillée par des cris et rires, je me lève, décide de leurs gueuler dessus et de me rendormir. Mais contre toutes attentes, ils s'introduisent carrément dans ma chambre. Sans mon accord, en plus !
Je finis donc par les faire partir, m'habille, et descends, prête comme jamais. Je les rejoins, dans la cuisine, où j'aperçois mon cousin boire un chocolat, et s'en mettre partout. Je peux le reconnaître car c'est le plus grand de tous : avec son teint assez mat, ses yeux marrons foncés, ses cheveux noirs, mi- longs, coiffés en Justin Bieber, et sa façon de se tenir, c'est lui tout craché.
Je m'assieds en face de lui, d'un regard amusé. Il me rend ce sourire, quelque peu chaleureux, et s'en va, après avoir mis son bol dans la vaisselle.
Aujourd'hui, Monsieur a décidé de porter un survêtement noir avec des rayures rouges sur les côtés.
– N'oublie pas qu'il y a la foire cet après-midi, Roxane, me rappelle ma tante, Gabrielle, qui au passage, son fils lui a presque tout hérité physiquement, hormis sa taille.
Mais ça... que voulez-vous que j'y fasse...
J'acquiesce et sors à mon tour dehors, par les escaliers qui mènent droit à la cour. Je le vois se diriger directement vers la maison de Sarah, ma tante.
Bon... suivons-le.
– Tu ne manques pas de culot, toi ! Lui dis-je en rentrant doucement et fermant la porte au passage, venant m'assoir à côté.
Il semble ne pas prêter attention à moi, les yeux rivés sur son téléphone. Je soupire. Comment vais-je faire pour lui ôter ce truc ?
Mon regard est ailleurs, lorsque j'ai une idée. Je n'ai jamais essayé mais on verra bien. Je me lève donc, me dirige doucement vers le couloir, qui mène droit aux chambres.
– Aiden..., je te laisse t'en charger, je fais, d'une voix machiavélique.
Aiden est mon familier psychique, un petit esprit loup noir invisible volant, que seule moi peux voir et qui m'aide beaucoup. Il canalise la plupart de mes pouvoirs.
C'est après quelques minutes, que je le vois gueuler que son téléphone ne marche plus. Je fête ma victoire.
–Il ne veut sans doute pas rester là, enfermé toute la matinée et préfère se dégourdir les jambes dehors. Tu ne trouves pas ?
Il me lance un regard en coin, qui veut plutôt signifier : « tais-toi avec tes phrases nulles », qu'autre chose.
– Me dégourdir, je pourrais toute l'après-midi en allant à la foire.
Je soupire d'aise. Ce garçon me fera devenir chèvre.
Il se lève donc, et part à l'extérieur. Ah non ! Si j'ai enlevé son téléphone, ce n'est pas pour qu'il reprenne celui de sa mère ! Je me relève une deuxième fois, et repars à sa recherche.
À première vue, quand il ressort de la maison, je le sens exaspéré. Sa mère a fait le boulot à ma place, c'est déjà ça.
Cachée derrière le mur du portail en fer céramique noir, je l'attends. Il passe, en me jetant un regard de travers. Je le rejoins.
–Voilà, t'es contente, ma mère a refusé de me donner le sien, réplique-t-il agacé.
Je lui souris. Et comment !
– Cool, on pourra passer la soirée ensemble, fais-je, en lui adressant un clin d'oeil.
– Super..., fait-il d'une voix lasse, les mains enfouies dans les poches.
Il a l'air ravi, c'est déjà ça.
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