En fin de matinée, une vingtaine de femmes eut été interrogées. Chacune prouva à sa façon que rien ne la lia avec l'étrange assassinat. Alors, le doute persista sur le groupe restant. Elles étaient une dizaine dont une possible vilaine.

«Ce n'est pas moi» voilà ce que l'Evêque entendu dans la plus part des cas. Bien entendu aucune n'allait se confesser de son plein gré en avouant la vérité, d'autant plus si l'une d'entre elles était une criminelle. Il allait falloir redouter d'ingéniosité pour démasquer l'infidèle. Alors l'Evêque eut une idée, mais cela lui demandait de recourir à une méthode peu conventionnelle : Avoir une espionne parmi les demoiselles afin que cette dernière puisse lui rapporter avec succès le moindre petit secret de chacune. Son but était de se faire inviter sous tous les toits afin d'examiner au plus près chaque maisonnée à la recherche de potentiels objets suspects.

Bien évidemment, ce fut la fleuriste qui se chargea de cette tâche entrant avec le reste de la communauté dans une immense partie de cache-cache.

Première cible : La femme du Maire, une quadragénaire, ayant en elle beaucoup de colère et ayant été aperçue hier faisant un échange bien étrange avec la meunière.