June Johnson

C'est aujourd'hui que je sors de l'hôpital et que je ramène ma fille dans sa nouvelle maison. Les parents de mon copain sont arrivés hier, tard dans la soirée donc ils n'ont pas encore vu leur petite-fille. Je suis actuellement en train de préparer ma fille. Jack ne doit pas tarder donc je me dépêche pour faire ce que j'ai à faire. Je reprends les cours lundi prochain et j'appréhende beaucoup. Les gens vont me regarder autrement et n'en parlons pas de Gia... Je soupire et je vois une tête brune arriver. Je souris en voyant l'homme que j'aime. Il s'approche de moi et m'embrasse avant de faire un bisou sur la joue de notre fille. Je regarde que je n'ai rien oublié et on sort de la chambre. On signe les papiers de sortie et on va en direction de la voiture de Jack. Il démarre et direction la maison. Enfin. 

Gilinsky : Ça va ?

Moi : Ouais je suis contente de rentrer. La maison me manquait.

Gilinsky : Que la maison ?

Moi : Non. Tout le monde mais plus toi quand même et mon frère. Tu sais que tu n'étais pas obligé de rester toute la journée avec moi à l'hôpital.

Gilinsky : Je sais mais je ne voulais pas te laisser seule et je voulais aussi profiter de Mia avant que les autres passent leur temps à la prendre.

Moi : Je comprends mieux. 

Je souris à mon beau brun et on arrive à la maison. Je sors de la voiture, prends le berceau de ma fille et on va en direction de la porte d'entrée. On n'a même pas le temps de l'ouvrir qu'on voit un blondinet débarquer. Il me prend dans ses bras et on rentre enfin. Il y a les parents de mon brun. Les autres sont à l'université donc c'est pour ça qu'ils ne sont pas à la maison. Je dis bonjour aux parents du brun et je leur présente leur petite-fille. Katherine la prend dans ses bras. 

Katherine : Elle est magnifique. Elle ressemble beaucoup à June.

David : Ouais c'est vrai. Mais en tout cas, elle est juste magnifique.

Moi : Merci.

Katherine : Je suis heureuse d'être grand-mère. Vous allez être des supers parents.

Gilinsky : Merci maman.

David : C'est qui son parrain et sa marraine ?

Gilinsky : Jack et Molly.

David : C'est vrai. Je ne m'en rappelais plus. 

Mon beau brun sourit à son père et je range les affaires le temps que Mia soit dans les bras de Katherine. Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi dur d'être maman. Mais je suis épuisée alors je n'imagine pas quand je vais devoir retourner à l'université la semaine prochaine. Je sais que Jack va bien s'occuper de notre fille et mon frère est aussi là mais je crois que je vais avoir peur de la laisser. Je vais passer une semaine avec elle. Une fois que j'ai terminé de ranger, je retourne dans le séjour. Mia est dans les bras de mon frère. Je souris en voyant cette image. Quelques minutes plus tard, Kelsey, Cole et Tim arrivent. Quand ma meilleure amie voit ma fille dans les bras de son copain, elle sourit et s'approche d'eux avant de prendre ma fille et d'embrasser le blondinet. 

Cole : En tout cas, elle est calme. Pas comme sa mère.

Moi : Le plus bruyant ici, c'est toi. Tu la ramène sans cesse et tu marches comme un éléphant.

Cole : Tu me vexe.

Moi : Tant mieux ! 

Cole fait semblant d'être offusqué et je rigole de plus belle. Il n'est quand même pas bien ce type. Dans la soirée, je vais coucher ma fille. Tout le monde lui fait un bisou sur la joue et je la mets dans son petit lit. Je referme la porte et au moment où j'allais descendre, je sens une main me stopper et me faire entrer dans ma chambre. Je pensais que c'était mon copain mais je me suis trompée de Jack. Il referme la porte derrière lui pour qu'on soit tranquille. 

Moi : Tu m'as fait peur espèce de débile ! Au début que pensais que c'était Jack !

Johnson : Désolé...

Moi : Ce n'est rien. Qu'est-ce qui se passe ?

Johnson : Je... Je ne sais plus quoi faire...

Moi : Tu me fais peur... Il y a un problème avec Kelsey ? Tu l'as trompe ?

Johnson : Non je ne la trompe pas ! C'est juste que... Elle m'a fait part de son envie d'enfant et... J'ai peur... Je ne dis pas que je n'en veux pas mais je pense que c'est tôt... Oui ça va faire un an qu'on est ensemble et c'est vrai qu'on se tournait déjà autour avant mais j'ai la trouille que ça arrive... C'est vrai que quand on voit Mia, ça donne envie mais je ne m'en sens pas capable...

Moi : Je te comprends tout à fait. Mais tu sais à qui tu devrais en parler ?

Johnson : Non.

Moi : A Jack.

Johnson : Pourquoi ?

Moi : Déjà, c'est ton meilleur ami et tu crois qu'il n'avait pas la trouille ? Et il l'a encore ! Je pense que si tu lui parles, il va te rassurer et trouver les bons mots. Je ne suis pas un homme donc je ne ressens pas les choses de la même façon que vous. Tu devrais sincèrement lui parler.

Johnson : C'est ce que je vais faire je pense. Merci petite sœur.

Moi : De rien. 

Je souris à mon blondinet et je le prends dans mes bras avant qu'on ne descende pour rejoindre les autres. Je vois mon frère s'approcher de mon brun et il lui demande s'ils peuvent parler. Ils vont en direction du jardin pour être tranquille. Je m'installe sur le canapé et prends part à la discussion. 

Jack Gilinsky

Jack veut me parler de je ne sais quoi. J'espère que ce n'est pas en rapport avec sa sœur. Ça me fait peur car en général quand il veut me parler seul à seul c'est quand j'ai fait une connerie mais là, je ne vois pas qu'est-ce que j'aurais pu faire... On s'installe sur des chaises et il regarde l'eau de la piscine. C'est là que je comprends qu'il veut me parler de lui et non de moi. 

Moi : Qu'est-ce que tu as ?

Johnson : Je... June m'a dit que tu pouvais m'aider.

Moi : Ah ouais ? T'aider en quoi ?

Johnson : Je ne t'en ai pas parlé mais... Mais Kelsey veut avoir un bébé...

Moi : Quoi ?! C'est trop bien mec !

Johnson : Non... J'ai peur... Je me dis qu'on a le temps mais quand je vois Mia, ça me donne envie de tenir mon propre enfant dans mes bras. Je suis pommé mais j'ai surtout la trouille.

Moi : Ça fait peur de devenir père surtout quand ce n'est pas voulu mais c'est normal d'avoir la trouille. T'as envie de fuir comme un lâche mais si tu fais ça, tu vas le regretter. J'ai souvent voulu me barrer mais je ne pouvais pas faire ça à ta sœur. Et je sais que j'aurais été plus bas que terre si j'étais parti car j'aurais perdu la seule femme que j'aime vraiment et aussi, j'aurais perdu ma fille. Je sais ce que tu ressens. Il faut juste que tu te demandes si tu es prêt à supporter les sauts d'humeur de Kelsey, prêt à élever un enfant, prêt à devenir un exemple même si j'avoue que je n'en suis pas un.

Johnson : Je vois ce que tu veux dire. Tu ferais quoi à ma place ?

Moi : Ce n'est pas à moi de décider. Tu es le seul à faire cela mais si ça peut t'aider, si je devais refaire ma vie depuis que je suis avec ta sœur, je ferais tout pareil parce que même si je ne voulais pas être père, je suis heureux maintenant de l'avoir avec nous. Un enfant change une personne même si ça fait que trois jours que Mia est née. Tu es le seul à pouvoir savoir si tu es prêt à être père ou non.

Johnson : Je vois bien que tu as changé et ça depuis que tu es avec ma sœur. Tu ne trouves pas qu'un enfant, c'est encore tôt ?

Moi : Tu t'adresses à la mauvaise personne là. Je suis le mec qui ne fait rien dans l'ordre.

Johnson : C'est vrai. Je crois qu'au fond de moi, je connaissais déjà la réponse.

Moi : Et c'est quoi ?

Johnson : Je crois que... Que je suis prêt à changer des couches.

Moi : Je suis fier de toi.

Johnson : Et moi de toi. Tu n'es jamais parti pourtant, je savais que tu voulais fuir loin mais tu es resté.

Moi : Comme je te l'ai dit, je ne pouvais pas faire ça ni à June et ni à moi. Je serai complètement pommé sans elle. 

Mon meilleur ami me sourit avant de me donner une tape sur l'épaule. Johnson qui veut être papa. C'est fou. Remarques moi qui suis père, c'est encore plus fou. Le pire c'est que j'adore mon rôle, j'ai envie de crier sur tous les toits que j'ai une petite fille merveilleuse et tellement belle. Je me battrai pour elle, je serai là pour la réconforter quand un garçon lui brisera le cœur. Je la protègerai des mauvais garçons. Je ferai tout pour ma fille, pour qu'elle soit en sécurité. 

June Johnson

Les garçons viennent de rentrer. Mon frère m'a fait un petit signe pour me dire que c'était bon. Je demanderai à mon brun qu'est-ce qu'ils se sont dit. En parlant du brun, il s'installe à mes côtés avant de poser ses lèvres sur les miennes. 

Cole : Moi je dis, Mia va faire des ravages quand elle sera plus vieille.

Moi : On n'y est pas encore.

Tim : Je crois que Jack ne va pas trop aimer.

Gilinsky : Je ferai avec.

Moi : Ouais mais non. On te connait.

Gilinsky : Je ne dis pas qu'elle n'aura pas de copains mais je ne veux pas qu'elle tombe sur des connards. Je sais de quoi je parle car j'ai été un con. Je ne veux pas qu'elle souffre.

Moi : Elle souffrira un jour à cause d'un garçon. C'est comme ça. On passe presque toutes par là.

Gilinsky : Hum... 

Mon beau brun baisse la tête et je le prends dans mes bras. Je sais qu'il angoisse déjà par rapport à l'adolescence de Mia. J'espère simplement qu'il ne va pas trop l'étouffer. Je sais qu'on n'en ait pas encore là mais ça va passer vite. Et c'est vrai que les paroles des garçons ne le rassurent pas du tout. Le soir venu, on part tous se coucher. Je vais dans la chambre de ma fille pour voir si elle dort. J'entre et la voit allongée, paisible. Elle est tellement magnifique cette petite. Je sens une présence derrière moi. Je sais que c'est Jack. Il s'approche de moi et entour ma taille de ses bras musclés. 

Moi : Elle est si innocente.

Gilinsky : Je sais mais on sera là pour l'aider. Ça ne sera jamais facile pour elle et c'est en parti de ma faute.

Moi : Ne dis pas n'importe quoi.

Gilinsky : Même si sa génération ne saura pas qui je suis, il y aura toujours des personnes qui sauront au courant. Ce n'est pas facile d'être la fille de Jack Gilinsky et la nièce de Jack Johnson. Je ne sais pas si on sera encore sur le devant de la scène à son adolescence mais elle restera à jamais la fille de. Les gens vont penser qu'elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche.

Moi : Jack, même si tu es son père et que les gens le savent et continueront de la savoir, en aucun cas notre fille sera privilégiée. Elle sera comme tout le monde et elle aura des amis qui l'aimeront pour elle et non pour le fait qu'elle soit ta fille. C'est comme pour moi. C'est dur mais j'ai des amis qui sont avec moi pour moi et non pour vous.

Gilinsky : Tu as raison.

Moi : Je t'aime.

Gilinsky : Je t'aime aussi. 

Je lui souris avant d'approcher mon visage du sien et de l'embrasser tendrement. On reste dix minutes à observer notre petite princesse et on part se coucher. Je lui demanderai demain ce qu'il a dit à mon frère. Je me cale dans les bras de mon brun et je m'endors rapidement. 

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Hey ! Voici le chapitre 47 ! J'espère que ça vous plait ^^ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire ^^

- Que pensez-vous du chapitre ?

- Du retour à la maison ?

- Kelsey qui veut un enfant ?

- Johnson qui en parler à sa sœur puis à son meilleur ami ?

- Les conseils de G à J ?