Chapitre 12

Nous étions assis là.

Seuls dans une salle, nous étions posé sur deux chaises faisant face a un bureau.

Sophie gardait la tête baissée et serrait les points posé sur ses genoux.

Ses sanglots avaient enfin finit par cessé la laissant plus silencieuse que jamais.

Moi, mes mains tremblait encore sous le coup du choque.

Tout a coup un homme rentra dans la pièce où nous avions été laisser seul depuis plusieurs minutes.

Il vint s'asseoir sur la chaise de l'autre côté du bureau devant lequel nous attendions.

" - Vous nous avez appelé à temps. "

Commença l'homme en regardant Sophie.

Celle ci releva la tête l'air impassible, sans une once de joie a l'entente de cette nouvelle.

" - Elle est morte pas vrai ? "

Lança-t-elle comme une évidence.

L'homme fis d'abord une mine surprise avant de soupirer comme une résignation.

" - Vous nous avez appeler à temps..."

Répéta l'homme encore une fois.

" - Elle n'a pas souffert.

- Comment pouvez vous affirmé cela alors qu'elle était déjà morte quand vous êtes arrivé ?! "

L'homme se gratta l'arrière du crâne, gêner.

J'avais bien compris sa tentative pour ne pas nous rendre d'avantage triste.

Mais face a la maturité précoce de Sophie le pauvre homme n'avais fait qu'aggraver la situation.

Une femme rentra dans la pièce saluant son collègue.

Celui-ci se leva avant de sortir de la salle.

La femme pris alors place sur la chaise du bureau avant de nous regardé avec très peu d'empathie.

Je sentais que je n'allais pas l'aimer.

" - Bon alors comment commencer... Ce que vous avez fait est très grave ! "

Sophie releva la tête ne comprennant pas.

" - Co... comment ça ?

- Vous avez gravement enfreint la loi. Il est strictement interdit pour des mineurs de s'occuper de modalités administratives et ENCORE plus d'une personne en grave conditions de santé.

- Mais si on vous avez appelé vous nous auriez séparé !

- Et comment ! Bien sûr que nous l'aurions fait ! Je suis désolé de vous apprendre ça...

Mais si votre mère est morte,

C'est en partie de votre faute.

J'avais la bouche semi-ouverte.

Les mots de la femme résonnait dans ma tête.

C'est en partie...

De notre faute...

De notre...

Faute...

Comment s'autorisait-elle de dire ça si brusquement.

Sophie se leva brusquement de sa chaise en pleine ébullition.

" - Comment osez vous ?!"

La benjamine s'apprêtant a frappé la femme sous le coup de la colère, celle ci attrapa son bras l'air impassible.

La femme l'a regardait d'un air supérieure absolument détestable.

" - Si vous coopérer vous n'aurez aucune sanctions."

Je fus rassuré a l'entente de ces mots.

" - En revanche, vous irez tout les deux dans des foyers transitoire, puis en foyers pour jeunes. Rassurez vous, vous vous verrez toujours, ..........des fois.

Sophie ne sembla pas adhéré à la dernière annonce mais ne dit rien.

Effectivement celle ci était tout sauf crédible.

Tout coup je m'adressa a la femme :

" - Mais que va devenir notre maison ?"

La femme me fit un sourire condescendant.

" - Encore une fois, je vous rappelle que vous êtes mineurs. Cette maison reviens donc à votre père."

Je toussa d'étonnement, m'étouffant ironiquement.

Cette chose se faisant passer pour notre père allait tout au mieux la vendre pour une poignée d'argent.

Et puis même, avec le troue béant que j'avais fait dans le mur de la baie vitrée, je doutais fortement qu'il puisse faire affaire avec cette maison.

Voyant que je ne réagissait pas, la femme me questionna du regard.

" - Cela ne vous dérange pas que votre père l'a rachète ?

Pourquoi, ça devrait ?!"

Lança férocement Sophie.

" - Non ! Bien au contraire... Mais je me disais juste qu'il s'agit de votre maison d'enfance donc...

- En quoi voudriez vous que cela nous dérange ? Je sais pas mais j'ai limite l'impression que c'est ce que vous auriez voulu !

- Quoi ? Non voyons... Nous ne souhaitons que votre bien.

Je doutais de la sincérité de la dernière phrase prononcée par cette femme.

Je doutais d'absolument tout.

Ce monde était si horrible.

Comment ne pas douté finalement.

Après tout, a quoi bon croire que nous allions être épargné.

Comme disait mon père.

" La vie, elle fait pas de cadeaux."

Sur ce coup là, on peut dire qu'il avait raison.

Le seul espoir,

La seul joie qui me restait,

Étaient mes souvenirs d'enfance.

Ces souvenirs...

Jack frost,

Le marchand de sable,

Le père noël,

La fée des dents,

Le lapin de Pâques,

Et bien d'autres...

A croire que le seul sentiments de joie et d'espoir tenait à eux.

Colporteur de rêve et de magie, s'était finalement les seuls à rendre ce que la période enfantine avait de si spécial.

Sans eux, le monde serait bien triste.

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