Marche rapide

Coucou!

Oui, la suite pointe enfin son nez. Désolée pour l'attente, c'était un peu plus dur à mettre en forme cette fois. En tout cas, sans s'emmêler. Bref.

J'espère que ce chapitre vous distraira un peu de tout ce qu'il se passe en ce moment. J'espère aussi que vous allez bien et que vous arrivez à supporter. Courage en tout cas!

Sinon, j'ai vu que le livre avait déjà 1k de vue!!! *crie silencieusement puis se met à sauter partout avant de revenir s'asseoir* Hum. Je sais que je suis une autrice qui ne parle pas beaucoup mais je préfère vous laisser vous immerger le plus possible dans l'histoire, sans intervenir. Du coup, je ne vous le dis pas assez mais... Merci de me lire. Vraiment.

Peut-être que 1000 vues (dont quelques bugs de Wattpad hein, on va pas se le cacher) c'est pas beaucoup comparés à d'autres mais... Je m'en fiche. Ca veut dire qu'il y a déjà eu 1000 parties de lues par des personnes différentes (me demandez pas le rapport lectures-vues-personnes, j'suis nulle en calculs) C'est énorme. Chaque fois que je viens sur mon livre pour continuer mes brouillons, je vois ces chiffres monter et... Wah. C'est incroyable.

J'ai envie de faire un truc pour vous remercier. Mais j'ai pas d'idées x) Donc si vous voulez un truc un peux spécial, une FAQ ou un chapitre plus long, dites le moi ^^

Bon, je me tais et vous laisse enfin lire en paix ! En espérant que cela vous plaise,

Alk.

*

Il était là. Dans cette ville. Il s'était tenu devant elle. Ils s'étaient battus et n'avaient même pas essayé de discuter. Salia ferma les yeux, désemparée. Non. L'idée de discuter n'était pas venue à leur esprit. Pourtant, ils en auraient eu, des choses à se raconter. Et à expliquer. L'Alfide ressassait depuis un moment tous les éléments qu'elle avait déjà. Ses hypothèses comme les faits avérés.

D'abord, elle ne l'avait pas tué. Parce qu'il n'était sans doute pas coupable et qu'elle n'avait pas pu s'y résoudre sans rien savoir. Et sans doute aussi parce que son cœur battait encore pour son semblable. Il y avait longtemps qu'elle avait repoussé ce sentiment en elle, lui préférant sa rage meurtrière envers le potentiel assassin de ses proches. Mais elle le savait depuis plusieurs années. Elle, Salia De Dakos était amoureuse d'Aarius Appiakus. Et aujourd'hui, ses sentiments avaient ressurgit, dans la pire des situations. Enfin, personne n'était mort, c'était le principal.

Ensuite, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi il était passé de l'autre côté de la barrière. Ses motivations, ses pensées sur cette situation lui restaient inconnues. Il avait disparu de son monde après l'incident au village et elle le retrouvait trois ans après, chez les humains. Cependant, il ne lui avait rien fait. C'était même plutôt le contraire. Ses intentions restaient donc obscures.

Il y avait aussi le fait qu'il avait attendu. Leur petite troupe lui avait été servie sur un plateau, cette nuit-là, pourtant... Pourtant, il avait attendu qu'il n'y ait plus que les deux généraux, Laocris et elle. Pourquoi donc ? Qu'avait-il cherché à faire en repoussant la confrontation le plus tard possible ? Son geste était incompréhensible pour la jeune femme. Et inconcevable surtout. Parce que à sa place, elle aurait décimé ses ennemis un par un, jusqu'à triompher. Pouvait-elle alors émettre l'hypothèse que... Qu'il ne les considérait pas comme ses ennemis ? Mais, dans ce cas, pourquoi les attaquer ? Non, vraiment, cela restait obscur.

Et puis, pourquoi la supplier de le tuer pour lui permettre d'expier ses fautes ? Ca, malgré ses réflexions intensives, elle ne l'avait toujours pas compris. En cours de combat, son attitude avait totalement changé. Salia pensait que c'était à cause de son « Pourquoi » mais ne comprenait pas ce qui avait pu le toucher dans ce mot. Surtout si c'était pour en arriver à une demande aussi extrême ! « Fais moi payer pour toutes mes erreurs » ... Il en avait de belles, lui !

Il restait une dernière chose qui la tourmentait. Le ou les supérieurs d'Aarius. Il n'aurait jamais évolué parmi les humains de son plein gré, vu ce que ceux-ci faisaient au Alfides qu'ils trouvaient. Il devait donc avoir un allié. Ou plutôt, un supérieur. Qui connaissait aussi bien les Alfides que les humains. A cette pensée, les beaux sourcils de la jeune Alfide se froncèrent. Si leur véritable ennemi était cet hypothétique chef, ils avaient de gros ennuis. Mais il faudrait qu'elle voient avec son père et Thundarius si cela se pouvait. Elle attendrait donc que le Général des Objets Lourds soit rétabli.

Finalement, elle osa repenser à la dernière théorie émise sur son ancien ami. Après l'avoir eue, elle avait dû la reléguer un moment pour se concentrer sur la forêt. Maintenant qu'ils cheminaient tous les quatre dans une plaine tranquille, en territoire ami, elle avait tout le temps nécessaire pour s'y attarder. Cela la faisait rougir et pas qu'un peu.

La pensée qui lui était venue était la suivante. Peut-être que si Aarius avait fait tout cela, s'enfuir, passer de l'autre côté, l'affronter pour finalement se rendre, ... Peut-être que c'était pour protéger quelqu'un. Et Zeika étant partie, Kastia et Mekouros morts, il ne restait plus grand-monde dans leur bande. Elle savait que Aarius et Laocris avaient eu une relation de grand et petit frère mais le premier avait toujours tenu à laisser son indépendance au deuxième. Il n'aurait pas voulu le protéger à ce point, surtout que Laocris était déjà couvé par leur père. La dernière personne possible... était elle-même. Et certains indices lui avait laissé penser que, peut-être, Aarius l'avait aimée en retour. Mais n'ayant jamais osé demander, elle ne pouvait en être sûre. Alors, ce qu'elle avait pensé, un instant, c'est qu'il avait peut-être fait tout ça pour la protéger.

Seulement, il y avait un hic, à cette théorie. Et de taille. De quoi Aarius aurait-il pu vouloir la protéger ? D'autant plus que Salia, même en n'étant que l'héritière d'une Compétence passive, non agressive, savait se défendre. Et plus que bien. Elle n'arrivait donc pas à donner du crédit à sa théorie vaseuse. Peut-être que ce n'était que les espérances vaines d'un cœur déçu, après tout.

Elle sortit de ses pensées en trébuchant sur un petit cailloux. Elle releva donc la tête, pour prêter attention au monde l'entourant. Contrairement à la traversée de la forêt, Jacriph, qui soutenait Thundarius, marchait en avant, Laocris de l'autre côté. Tous les trois bavardaient plutôt joyeusement, même si le deuxième Général marchait difficilement. Ils avaient sans doute jugé préférable de la laisser penser dans son coin, sans l'interrompre. Après tout, elle avait été la plus proche d'Aarius à l'époque, avec Mekouros. Après avoir levé les yeux aux ciel devant leur attitude, elle sourit et pressa un peu le pas pour venir à leur côtés.

- Ah bah enfin te voilà ! T'as fini de te plonger dans tes pensées sœurette ? On peut te parler maintenant ?

- Je ne savais pas que ma conversation te manquait à ce point, frérot. Si j'avais su, je t'en aurais abreuvé sans interruption !

- Oh, pitié, non ! J'ai déjà du mal quand tu te lance dans tes discours, mais alors de la parlotte sans réel but !? Papa, sauve-moi !

Ce petit échange amical provoqua un fou rire chez les deux adultes, vite rejoins par les deux jeunes. Quand ils se calmèrent, Laocris se remit à marcher tout en reprenant la parole.

- Bon, plus sérieusement. Qu'est-ce qui te prenait autant la tête ?

- Eh bien... Je me posais beaucoup de questions sur la présence d'Aarius dans cette ville humaine. Je... J'ai fait quelques hypothèses mais je ne peux être sûre de rien et cela m'agace. Je ne peux pas m'empêcher d'y penser. Mais on aura le temps de se pencher sur la question une fois en lieu sûr et reposés. Promis, je vous dirai tout. D'accord ?

Il y eu un rapide échange de regard du côté des garçons mais tous acquiescèrent. Enfin, ils reportèrent leur attention sur leur environnement et constatèrent avec surprise qu'ils avaient déjà bien avancé et arrivaient à un petit bois. Laocris le reconnut d'ailleurs bien vite.

- Eh ! Mais c'est le bois du village de Tandero ! Là où vit Malina, une camarade en cours d'espionnage !

Heureux de cette découverte, il pressa le pas, devançant ses compagnons pour montrer la voie. Quelques dix minutes plus tard, ils arrivaient en vue d'un petit village, entre le bois et la plaine, sur une petite colline. Il était plus petit que le village d'enfance de Salia mais comportait tout de même une cinquantaine d'habitations. Certains villageois travaillaient dans les champs entourant le hameau. Bien vite, ils se rendirent compte de leur arrivée et abandonnèrent leur poste, venant à la rencontre des voyageurs. Ils étaient enfin en sécurité...

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