Chapitre 2.3 : La barrière au fond du verger
Dans l'épisode précédent... Lee retrouve Kathleen près de la barrière au fond du verger, avec un air préoccupé qui ne lui ressemble pas. Après une discussion quasi-philosophique pour des enfants de leur âge sur la notion de "vol", il finit par avouer avoir volé une boussole lors de leur bataille d'Alamo.
— C'est ça mon problème, Kathleen. Et j'ai besoin de ton aide pour le résoudre. Tu es avec moi ?
༄
Et son problème devint véritablement notre problème lorsque nous nous retrouvâmes le soir même à crapahuter dans la forêt, à jouer aux pirates, à la recherche d'une cachette de qualité où enterrer notre trésor. Dans la pénombre d'une forêt en plein crépuscule, je ne me souviens que de l'odeur de la nuit, de la lumière douce de nos dæmons-lucioles, de ma main crispée à mon panier de pommes comme arme de pacotille, de mon cœur qui cogne dans tous les sens contre ma cage thoracique, et surtout, de nous qui ne pouvions nous arrêter de parler, comme pour nous rappeler que nous n'étions pas seuls, pour avoir un peu moins peur du noir.
— Si je me fais tuer par mon grand-père quand je rentre, Lee, ça sera ta faute et tu auras mon sang sur les mains.
— Tant que je l'ai pas en plein visage...
— C'est quand même pas très gentil.
— Oh, Kat, raconte pas n'importe quoi : tu sais bien que je serai là pour te défendre.
— Je peux me défendre toute seule.
— Alors, ça veut dire que je devrai te regarder mourir ?
— Non, ça veut dire qu'il faut qu'on se dépêche, trancha Geronimo, qui menait la course en tête en compagnie d'Hester.
— Dis ça à Lee, c'est lui qui n'arrive pas à se décider !
— Dis ça à Kat, elle n'essaie même pas de m'aider.
— Je fais ce que je peux ! Et là, ça ne te va pas ?
— Non. Tu crois que les Vikings cachaient leurs trésors sur un coup de tête ?
— Je crois surtout que c'étaient les pirates, et pas les Vikings, qui cachaient des trésors. Qu'est-ce qui t'irait, alors ?
— Il faut un endroit à la fois assez caché pour pas qu'ils la retrouvent, et assez exposé pour que nous, on puisse le retrouver.
— Attends, répète ?
— Il faut...
— C'était pas vraiment une question, indiqua Hester.
— Ça s'appelle une question rhétorique, précisa Geronimo.
— Qui a dit qu'on devait la cacher quelque part ? repris-je.
— Moi, je te dis que si on ne la cache pas, ils vont la retrouver, s'entêta Lee.
— Et moi, je te dis qu'on n'est pas obligé de la cacher : ils ne sont pas assez futés pour la chercher si on la garde.
— Quand même, c'est quoi l'intérêt de la leur avoir volée si on se la fait reprendre ?
— Quand même, c'est quoi l'intérêt de la leur avoir volée si on peut pas l'utiliser ?
— Tu arrêtes de répéter ce que je dis ?
— Tu arrêtes de faire des phrases que je peux facilement copier ?
— T'es pas drôle, Kat.
— C'est toi qu'es pas drôle : tu viens me voir en chouinant parce que tu as un problème, et quand je te propose une solution, ça ne va jamais. On n'est pas prêts de partir à l'aventure...
— Et Alamo, c'était pas une aventure, peut-être ?
— Si, c'est vrai.
— C'étaient toujours des aventures, Kat.
— Je déteste quand tu utilises mon prénom à la fin des phrases.
— Pourquoi ?
— Parce que tu fais ça quand tu as raison.
— Ça veut dire que j'ai gagné ?
— Non, gros bêta. Ça veut dire que je te concède la victoire. Nuance.
— T'es pas drôle, Kat.
— Tu l'as déjà dit.
— Bon. On la cache où ?
— Je ne sais pas, c'est pas mon idée.
— Mais c'est toi qui as « concédé la victoire », assume.
C'était bien l'une des rares fois où je n'avais pas la moindre envie d'assumer quoi que ce soit : assumer, c'était porter la responsabilité en cas d'échec et au beau milieu d'une forêt presque immergée dans l'obscurité, je refusais de devoir être celle à négocier avec les loups dévoreurs de chair fraîche. Nous continuions cependant à avancer sur le chemin, vaillants petits explorateurs, parce que nous présumions que le mouvement nous isolait de tout danger. Ce courage de façade ne trompait personne : pour preuve, nous étions si peu rassurés que ni Hester, ni Geronimo ne songea un seul instant à changer de forme pour nous jouer un tour et nous plonger dans le noir.
— C'est peut-être idiot d'avancer comme ça, observa Lee, pragmatique. On sait toujours pas où on creuse.
Hester ne fit aucune blague, alors que le mot « idiot » avait souvent tendance à réveiller son côté taquin. Encore moins à l'aise, je frissonnai, mais pour mieux mettre ce tressaillement sur le compte de la fraîcheur du crépuscule, fis mine d'ajuster ma veste. Surtout, je sentis qu'il était de mon devoir d'endosser le rôle de boute-en-train. À quoi bon ne pas mourir dévorés par des bêtes sauvages ou assassinés par des bandits nocturnes, si c'était pour mourir de peur ?
— Attention, si on le met n'importe où, des termites vont venir la ronger et quand on voudra le récupérer, il n'y aura plus rien.
— Vraiment ?
— Non, les termites rongent le bois. Par contre, j'ai vraiment une idée. Tu sais, dans les livres de pirates, ils disent toujours que le meilleur endroit pour cacher quelque chose, c'est aux yeux de tout le monde, parce que personne ne pense à chercher là. Du coup, on pourrait...
— Alamo.
Alors, avec cette communion secrète de nos pensées, nous nous élançâmes d'un même élan vers notre forteresse. Nous courûmes à nous en rompre le cou, à en réveiller toutes les sanguinaires bêtes sauvages qui se tapissaient dans l'obscurité de la forêt. Les ailes de nos pauvres dæmons-lucioles ne pouvaient maintenir une telle allure, tant et si bien qu'ils furent obligés de s'accrocher à nos cheveux pour ne pas être distancés, et s'y cramponner de toutes leurs forces pour ne pas s'envoler. Bien que leur lumière nous servît d'un guide précieux pour nous éclairer le chemin, nous aurions pu tout à fait nous repérer grâce aux ombres ondoyantes des arbres sur le sentier, comme les plus célèbres aventuriers n'avaient besoin que des constellations pour tracer leur chemin jusqu'à la postérité. D'un coup, nous n'avions plus peur ; alors que nous filions à la vitesse de la lumière vers un méfait tout neuf, nous nous sentions invincibles.
Nous nous arrêtâmes à peine un bref instant, au moment de bifurquer parmi les fourrés et de nous enfoncer dans les entrailles des bois, là où l'obscurité règnerait en maître et où les timides lumières des étoiles perceraient à peine les trouées. Nous nous interrogeâmes du regard, scrutâmes les émotions au fond des yeux de l'autre – c'étaient comme repérer des étincelles qui pétillaient dans la pénombre.
— T'as la trouille, je suis sûr, me taquina mon acolyte.
— C'est celui qui dit qui est, rétorquai-je.
— Attention, insultes de haute voltige, railla Geronimo.
— Ça t'étonne ? renchérit Hester.
Or, nos deux lucioles furent effectivement étonnées par le numéro intempestif de haute-voltige qui les frappa de plein fouet lorsque nous redémarrâmes au quart de tour : nous sautâmes au-dessus des buissons, surmontâmes les flaques d'eau, évitâmes les branchages et gardâmes courage. Si nous prenions cette aventure comme une variante macabre de nos jeux diurnes et renions l'appréhension tout au fond de nous pour ne pas faire pâle figure à côté de l'audace apparente de notre acolyte, aucun rire ne revient pourtant résonner à mes oreilles lorsque j'invoque ce souvenir. Il n'y avait que mon cœur prêt à exploser entre mes côtes – mais avait-il un seul instant trouvé le repos à partir du moment où Lee m'était tombé dessus, sur ce sentier forestier par un bel après-midi d'été ? –, nos respirations saccadées et le plus merveilleux, les crépitements des branches sous nos pas qui s'harmonisaient avec ceux des étoiles.
Malgré les derniers flambeaux du crépuscule qui disparaissaient derrière l'horizon, lui-même étouffé par les pins millénaires, nous repérâmes sans peine les formes imposantes de notre fort Alamo. Dans la nuit, les ruines se paraient de mystère et ni Lee ni moi, ni même les terre-à-terre Hester et Geronimo n'aurions été surpris de voir s'élever des pierres anciennes la silhouette pâle d'un fantôme. Sur la pointe des pieds, craignant de réveiller les feux-follets, nous poursuivîmes notre recherche de la cachette idéale. D'un signe de tête, Lee m'indiqua la petite butte, là où nous avions préparé notre premier forfait et là où j'avais cueilli les bluebonnets. C'était le genre d'endroits qui ne commencent à exister que lorsqu'on y prête attention. J'espère qu'il existera encore longtemps.
Pour le symbole, j'hochai la tête et le rejoignis en trois pirouettes.
— Bon, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? lui lançai-je, d'un ton enjoué.
— Parce que c'est moi qui dois exécuter ton plan ? s'indigna-t-il, à mi-voix, pour ne pas réveiller les fantômes.
— C'est ton idée de la cacher... d'accord, ne fais pas cette tête-là, on creuse ensemble.
— Arrête de me regarder comme ça, Kat.
— Je ne te regarde pas, je supervise ton travail.
— On a touché le fond, mais on creuse encore.
— C'est de moi que tu parles comme ça ?
— Non, du trou. Donne-la-moi.
— Tu es sûr que sans elle, on ne va pas perdre le Nord ?
— T'es pas drôle, Kat.
— C'est la troisième fois que tu le dis. Tu radotes, papi.
— Peut-être, mais je suis le seul à me salir les mains.
— On n'a qu'à reboucher avec nos pieds. Pousse-toi, e...
— Aïe, tu as failli m'écraser le doigt !
— Peut-être, mais c'est déjà fini. Tu as intérêt de ne pas oublier qu'on l'a cachée ici.
— J'ai trop d'admiration envers les pirates pour oser perdre mon trésor.
— Notre trésor, rectifiai-je.
— Hé, c'est moi qui l'ai volé !
— Oui, mais c'est moi qui t'ai aidé à la cacher, à résoudre ton problème, et en plus, c'est avec moi que tu partiras un jour à l'aventure. Alors, cette boussole, c'est la nôtre.
— Elle est toujours comme ça ? demanda mon camarade à mon dæmon.
— En tout cas, elle ne le sera plus si elle se fait tuer par son grand-père quand elle rentrera, souffla Geronimo.
Et ce fut ainsi que Lee Scoresby, sur un malentendu, me mit dans le crâne l'idée, d'un jour, partir à l'aventure avec lui. En effet, je rentrai en un seul morceau chez moi, et plus encore, je survécus.
༄
Nos escapades se poursuivirent ainsi tout l'été, jusqu'à ce que la chaleur écrasante d'un climat quasi-tropical laisse place à l'énergique caresse des rayons du soleil, sous lesquels nos dæmons adoraient se prélasser tandis que nous en profitions pour nous raconter les onze années de nos vies que l'autre n'avait pu connaître. Toutefois, avec cette nouvelle atmosphère de début d'automne, le couperet ne tarda pas, comme chaque année, à nous assommer avec violence, et peut-être même cette année-ci avec d'autant plus de violence qu'il venait rompre un équilibre tout juste trouvé.
Avec la fin des canicules et des moissons, sonnaient également la fin des vacances, et donc le retour à l'école.
À nouveau, il me faut remonter en arrière pour quelques minutes, pour brosser le paysage dans lequel nous étions immergés et que ma rencontre avec Lee a illuminé de nouvelles couleurs. A chaque phrase, je regrette davantage son absence, parce que ses transitions auraient été bien meilleures que les miennes : il aurait souri, il aurait pirouetté et déjà vous auriez oublié ce qu'il venait de raconter parce qu'il vous aurait embarqué dans une nouvelle direction.
Mon éducation, ou tout de moins ce qui s'en rapprochait le plus, avait elle aussi souffert des paradoxes de mes ascendants. Aucune loi n'entourait l'obligation scolaire, ce qui aurait aux yeux de tous les citoyens de ce pays assoiffé de liberté sonné comme une étrange absurdité. Nous apprenions la vie tout aussi bien entre nous, dans le cercle fermé des amitiés de quartiers : à Alamo, nous apprenions l'Histoire, notre géographie, tandis qu'Harrelson, par sa poésie, nous enseignait aussi les vertus de l'amitié et du courage. Nous priver de cet air pur et de notre école buissonnière pour nous assoir de force sur un banc, à écouter les élucubrations d'un savant de pacotille aurait constitué une aberration aux yeux de bien des parents.
Mon Érudit de père m'arracha au moins un temps à cette éducation qui n'en avait guère que le nom et, négociateur avisé, suggéra un compromis. S'il refusait que sa future héritière se trouve mêlée à cette médiocrité ambiante, il ne trouvait cependant pas plus productif de l'enfermer derrière une muraille de livres dont il aurait approuvé la publication. Je devrais donc suivre l'école selon mon bon vouloir et au rythme des saisons, tandis que lors de ses visites, il m'amènerait de quoi rassasier ma curiosité à domicile. Face à la richesse des ouvrages qu'il me proposait, je ne pouvais que dédaigner l'enseignement partiel de l'école du village d'à côté. Ainsi, si je ne savais toujours pas coudre, au grand dam de ma grand-mère, je savais en revanche parfaitement distinguer une roche plutonique d'une roche volcanique et étais en passe de maîtriser la subtile chorégraphie de la dérive des continents.
Or, simplement parce que j'appris que l'école, plus que d'être un divertissement douteux, pourrait me permettre d'y retrouver Lee, j'y accordai du jour au lendemain une attention soutenue. D'élève dissipée et absente la moitié de la semaine, je devins d'un coup l'une des têtes de la classe, à la grande surprise de l'institutrice qui avait jusque-là tendance à oublier mon existence. Je mis une telle opiniâtreté à rattraper mon retard en travaux pratiques que plus d'une fois, il m'arriva de rentrer le bout des doigts tout piqueté de rouge tant l'aiguille avait dévié de son chemin.
Et je consentis avec plaisir à tous ces efforts parce que je savais que de son côté, Lee s'y attelait aussi. Il n'y avait pas besoin de beaucoup le connaître pour savoir qu'il n'avait en aucun cas le profil de l'élève modèle et que c'était uniquement la contrainte, une contrainte beaucoup plus forte qu'une simple volonté d'érudition ou que l'autorité parentale, qui le poussait à venir s'asseoir le plus longtemps possible sur les bancs de la salle de classe. Bien que notre genre nous interdît de nous asseoir à côté et de profiter du même enseignement, bien que nous passions la journée à écouter les leçons sans pouvoir en commenter, hilares, le moindre mot, nous affrontions sans broncher ces épreuves, parce que nous savions que lorsque le professeur mentionnait Harrelson ou Alamo, nous pensions l'un à l'autre. Plus encore, en fin d'après-midi, lorsque la cloche retentissait, la barrière invisible qui nous avait tenus éloignés pendant toute la journée s'effondrait comme si elle n'avait jamais existé. Les filles se mêlaient aux garçons, les dæmons arboraient leurs formes les plus extravagantes pour mieux se dégourdir les pattes des attitudes toutes mignonnes qu'ils avaient été contraints de prendre en salle, et nous redevenions les soldats assoiffés de gloire le temps du retour à la maison.
C'était aussi l'occasion pour nous d'aller vérifier que notre larcin demeurait à sa juste place, caché aux yeux de tous. Nous faussions compagnie à la procession des élèves rentrant chez eux pour faire la course jusqu'au vieux fort, quitte à abîmer nos belles blouses d'écoliers pour avoir le plaisir de redevenir deux patriotes survivants. Alors nous courrions à nous en rompre le cou, nous nous accroupissions près de la vieille souche et nous vérifions qu'aucune main profane n'était venue remuer la terre sacrée et nous voler notre trésor. Parfois, nous avions même l'audace de le déterrer, et de l'observer, avec de grands yeux avides dans lesquels brillait l'or plaqué, avant de le déposer religieusement dans son écrin naturel.
Si nous avions sauvé le Texas ensemble, ces truanderies tissaient entre nous un pacte secret et nous rapprochaient sans commune mesure avec nos autres camarades – nous aurions pu être le dæmon l'un de l'autre que cela n'aurait étonné personne. Même si je m'intégrais de mieux en mieux dans le groupe des filles de ma classe et commençais à trouver digne d'intérêt la compagnie d'Annabeth, même si Lee restait le chef de la bande, nul n'aurait pu nier que notre duo échappait à toutes les lois tacites qui réglementent l'amitié des enfants.
Les gels des nuits d'hiver ne brisèrent pas cette formidable routine, pour laquelle aucun jour ne ressemblait au précédent.
Cependant, aussi formidable fût-elle, cette routine ne repoussait pas les ombres, les rares zones de clairs obscurs qui subsistaient au coin du tableau. Comme pendant les vacances, il arrivait que Lee rate un jour, parfois deux la même semaine, mais jamais d'affilée. Cela semblait n'étonner que moi, j'en conclus alors qu'il s'agissait d'une habitude déjà présente au temps reculé – préhistorique ! – où je ne connaissais pas encore l'escroc le plus talentueux que le Texas ait vu naître. J'aurais pu lui pardonner tous les lapins qu'il m'avait posé sans le vouloir, mais en revanche, je n'arrivais pas à percer les raisons qui le poussaient à sécher nos leçons. Plus que de rater l'école, il manquait tout l'environnement pétillant qui émanait de ces deux masures de brique rouge et des bancs à l'odeur de bois humide. Surtout, ces soirs-là, c'était toute seule que j'accomplissais notre rituel clandestin. Geronimo avait beau tout faire pour me remonter le moral, nous savions l'un comme l'autre qu'un rouage manquait pour que la machine fonctionne parfaitement.
Heureusement, celui qui ne tarda pas à s'imposer comme mon meilleur ami – exception faite de mon dæmon adoré – ne restait jamais absent bien longtemps. Systématiquement, il réapparaissait le lendemain, sa blouse bleue un peu froissée, mais en un seul morceau. C'était tout ce qu'on lui demandait. J'ai même le souvenir d'un jour d'hiver où il était arrivé avec le nez aussi rouge que les pommes de mon verger et reniflant avec l'opiniâtreté d'un hippopotame fatigué, à tel point que le professeur de la classe des garçons l'avait sommé de rentrer chez lui immédiatement pour se reposer. Évidemment, Lee avait répliqué avec une telle véhémence et menacé de rester attendre à la porte que le pauvre monsieur n'avait pas pu faire grand-chose, à part l'autoriser à assister à la leçon du jour.
Si elles me troublèrent grandement, ces absences finirent par cesser de m'émouvoir. Elles rentrèrent dans le cycle bien huilé des habitudes d'enfant et tant que je revoyais Lee le lendemain, tant que nos aventures se poursuivaient, la terre aurait pu s'arrêter de tourner pendant une journée que j'aurais tout à fait pu m'en accommoder.
Jusqu'à ce que, pendant une semaine, Lee ne vienne pas.
༄
Hello à tous, j'espère que vous allez bien ! Ce chapitre vous a-t-il plu ? Il est nettement plus court que le premier, comme prévu. La dernière partie que vous venez de lire est, pour l'instant, celle que j'ai préféré écrire en tout cas ! Je précise aussi que le dialogue du début a été pompé d'un atelier d'écriture auquel j'ai participé, et que j'en ai repris une partie telle quelle.
On y découvre un peu plus l'amitié naissante entre ma KatKat et Lee, ainsi que leurs aventures. Croyez-vous, vu ce que j'ai prévu pour la suite, vous n'être normalement pas au bout de vos surprises !
D'ailleurs, comme vous seriez les premiers concernés, je voudrais vous demander votre avis sur un point de détail. Pour toucher un public plus large et peut-être plus adapté, j'envisage de basculer sur des sites dédiés aux fanfictions, comme fanfiction.net ou AO3. Je n'ai cependant aucune expérience là-bas, à part celle d'une amie, mais côté anglophone. La question serait donc : est-ce que vous savez si la communauté de ces sites est toujours active, même côté francophone ? Lequel me conseillez-vous ? Dans tous les cas, si déménagement il y a, je ne manquerais pas de vous prévenir – et surtout, l'option que j'envisage serait plus la multi-publication, ça ne reviendrait qu'à appuyer sur quelques boutons supplémentaires.
Sur ce, je vous dis à bientôt pour la suite de l'histoire et merci de votre présence,
Produisez plein de Poussière,
Chloé ✍︎
PS : À tous les fans de la série, j'ai vu ça hier sur le compte Instagram de Simone Kirby, apparemment, le tournage de la saison 3 commence bientôt 🥳 Qui est prêt à avoir son cœur réduit en cendres à nouveau – ou pour la première fois, et dans ce cas, bon courage – ?
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