Chapitre 86
Hello mes amours ❤️❤️❤️❤️❤️
Comment vous allez ?
Oh j'suis désolée de ce gros retard, j'ai été très chargée durant cette semaine,les lundis et mardis, j'étais à l'université pour récupérer mon relevé,le mercredi j'étais à la bibliothèque pour changer mes livres et hier il y'avait l'aumône pour les quarante jours de ma tante décédée.
Retenez que vous m'avez énormément manqué.
Merci pour tous les votes et commentaires.
Excellente lecture,je vous love ❤️💖💖💖💖💖
PDV Madjiguène
Les mots de Fatou se répétaient inlassablement dans ma tête.J'avais beau essayé de les ignorer, ça n'y changeait rien.Mes larmes redoublaient donc d'intensité et ma poitrine était en feu.
Je regrette tellement mais c'est hélas trop tard.
Depuis que j'avais raccroché avec mes copines, j'ai essayé de la joindre à maintes reprises mais le réseau ne passait pas.
Je voulais même aller là bas pour lui parler directement mais j'osais pas de peur de tomber sur son frère et qu'il me lance encore des mots blessants ou pire qu'elle soit déjà ignorée et que les deux s'attaquent à moi.
Je suis incapable de retenir quoique ce soit alors que les compositions sont pour bientôt, ça m'angoisse.
J'essaie d'appeler Abdoul et encore une fois,je tombe sur sa messagerie.
Je souffle.
Que faire ? Comment régler ce problème ?
Bordel.
Mon réveil sonne depuis quelques minutes mais j'ai aucune envie de me lever et de l'arrêter.
Je veux même pas aller à l'école mais il le faut bien si je veux obtenir ce bac.
Je prends une douche rapide,m'applique du lait de corps,enfile ma tenue puis descends.
Je prends quelques tartines et du lait sucré avec du Nesquik.
L'envie de pleurer ne me quitte pas malgré tous mes nombreux efforts.
-Salut les filles, dis-je pour ensuite m'installer près d'Ami et Aby.
-Salut ça va, fait Aby doucement.
-Non pas tellement,je n'ai aucune nouvelle d'eux depuis hier et ça me déchire le cœur, explique-je en larmes.
-Chut ils vont se calmer.Donne leur seulement du temps, fait Ami sur un ton doux.
-Je ne le pense pas.Tout est de ma faute.J'aurais dû le leur dire depuis le début.
Ami ouvre ses bras et je vais, y plonge et pleure.
On va ensuite aux toilettes vite fait pour que je me lave le visage et juste après cinq minutes,Fatou arrive suivie du professeur de français.
Elle nous sert un froid bonjour puis s'installe.
À la pause, j'ai essayé de lui parler mais sans succès.Elle veut même plus traîner avec nous et ça me fait mal.
-Fatou,je comprends que tu m'en veuilles mais les filles n'y sont pour rien,fis-je très triste.
-J'suis d'accord mais il s'agit de tes amies.De ce fait, trainer avec elles revient à trainer avec toi,lance-t-elle.
Ok je comprends, c'est moi le problème.
-Excusez moi,dis-je aux filles pour ensuite me précipiter vers les toilettes parce que mes larmes menaçaient de couler à tout moment.
Oh mon Dieu pourquoi j'ai autant attendu ?
Pourquoi j'ai été aussi lâche ?
De nouvelles larmes coulent abondamment.
Je me nettoie la face puis rejoins la salle où le prof avait déjà commencé à écrire des chiffres au tableau puis un énoncé.
Je salue et vais m'assoir.
J'suis à la bibliothèque seule la tête remplie.
Je ne peux même pas comprendre ce que je lis et pourtant c'est pas compliqué.
Je mets de la musique croyant que ça me détendrait mais ça marche pas.
Je m'arrête donc et sors de la bibliothèque.
Je tombe sur Mariam et avance aussitôt voulant absolument pas lui parler, j'étais suffisamment triste comme ça.
Je tombe sur Fatou qui tire aussitôt la tronche croyant qu'ainsi je ne l'aborderai pas.
-Madjiguène,dis moi qu'est ce qu'il se passe avec ta cops,interroge Mariam en s'approchant.
Elle s'adresse ensuite à Fatou d'un air moqueur :
-C'est pas toi qui t'obstinais à la défendre l'autre jour ?Alors qu'est ce qu'il se passe aujourd'hui ?Tu t'es rendue compte de l'horrible personne qu'elle est ?
Elle éclate de rire.
-Hé je ne te permets pas de la traiter ainsi.Et puis de quoi je me mêle d'abord ?Tu n'as rien de mieux à faire ?
Je suis heureuse qu'elle me défende,cela signifie que je compte encore pour elle donc j'ai encore des chances de me faire pardonner.
-Tout ce qui fait souffrir cette poufiasse m'intéresse.Dis moi seulement ce qu'elle a fait,je me charge du reste, fait la garce.
-Va te faire voir Mariam espèce de timbrée.Tu ne crois pas avoir assez de problèmes dans ta propre vie ?Essaie de les résoudre plutôt que de chercher des noises à celle ci.
Pourquoi est ce qu'elle ne dit pas mon nom ?
Elle m'en veut à ce point ?
Mariam a immédiatement le visage déformé,ah oui elle veut pas que les gens sachent.Elle n'a qu'à se tenir à carreau alors.
-Je n'ai aucun problème.Tout roule parfaitement dans ma vie.Je t'offre une chance de rendre la pareille à cette connasse et toi tu refuses tant pis pour toi,avance-t-elle pour ensuite se tirer en courant presque.
Dans d'autres circonstances, j'aurais ri.
-Merci Fatou, c'est vraiment gentille.
Elle s'en va sans me répondre.
Je soupire, j'ai sincèrement du chemin à faire pour la retrouver mais je suis prête car elle en vaut la peine et cette fois,je lui dirai tout même si ça concerne son frère.
PDV Fatou
-Pop corn,lance Zeyna en me tendant un bol qui en contenait beaucoup.Ils étaient arrosés de lait et de sucre,tout ce que j'aimais.
J'en prends beaucoup et les mange avec appétit.
-Merci,fis-je.
-Je t'en prie babe, répond-t-elle.
On se faisait un cinéma chez elle pour me permettre d'un peu décompresser.Les compositions approchaient et j'étais fâchée avec Madjiguène Cela m'empêchait d'approcher ses autres amies même si elle ne me l'interdisait pas.Je me sentais donc seule puisque je n'avais pas d'autres amies au Thiandoum.
-Les filles,je regrette que vous ne soyez pas au CCHT avec moi.C'est tellement dur de tout le temps ignorer Madjiguène et de ne pas s'approcher de ses amies.En plus,Mariam m'harcèle en voulant à tout prix que je rejoigne sa bande.Cette fille est vraiment désespérée.Je croyais que mentionner son secret la pousserait à s'éloigner de moi mais bof elle persiste.
-Pardonne lui Fatou, elle a commis une erreur et n'oublie pas la position que tu occupes, c'est très délicat, fait Anta.Quant à cette Mariam, elle est folle,je ne vois pas d'autre explication.Et à ta place,je raconterai toute sa life, ça lui apprendra.
Je la regarde mal.
-Madjiguène n'en a rien à foutre de moi.Elle n'a qu'à rester avec ses véritables amies voilà.C'est en elles qu'elle a confiance.Concernant Mariam, jamais je n'irai hurler son secret aux élèves, elle a pu me faire le coup en ajoutant pleins de mensonges évidemment mais jamais je ne m'y rabaisserai je ne suis pas comme elle.
Elles s'échangent un sourire complice.
-Qu'est ce qu'il y'a,je demande.
-Ce jour là,qui l'a affrontée et vaillamment parce que toi tu étais brisée,demande malicieusement Zeyna.
Je ne dis rien.
-Fatou ose le dire s'il te plaît,fait Anta.
-Elle,fis-je ne voulant pas prononcer son nom.
-Elle qui, font-elles malicieusement et en même temps.
-Madjiguène,soufflè-je agacée.
-Voila donc tu vois que tu comptes pour elle et beaucoup.Si tu étais une simple copine,elle....
-C'est bon ! C'est bon !J'en ai assez entendu.C'est une bonne personne mais elle a tendance à me mettre de côté,je vais donc commencer à faire pareil,je fais.
Elles se font chacune une tape au visage se disant que j'étais têtue et que ça ne servait à rien de me parler.
On mate enfin le film qui avait commencé depuis.
On le recommence puisqu'on n'y comprenait rien et je m'efforce d'y mettre toute ma concentration.
Et pourtant, Madjiguène me manque et sa relation avec Abdoul m'inquiète.
Je ne veux pas qu'ils se séparent,ils sont si bien ensemble.
Mais tout dépend de ce qu'elle ressent encore pour ce fameux Bouba.
Oh la vie et ses nombreux tourments, elle n'épargne décidément personne.
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