Chapitre 63
PDV Madjiguène
Une petite pression sur la sonnerie puis on attend.
La porte s'ouvre et nous permit de distinguer une dame qui dès qu'elle me vit,sourit en me prenant dans ses bras.
-Ma petite fille !Quelle joie de te revoir ! Comment tu vas ? Ça fait longtemps, lance-t-elle heureuse.
-Bonjour ma tante,oui c'est vrai ça fait longtemps.Je vais bien et merci,moi aussi je suis heureuse de te revoir,dis-je.
Elle tourne ensuite la tête vers sa fille et déclare :
-Comment tu vas ma princesse ?Et ta journée d'école ?
-Je vais bien maman et l'école s'est bien déroulée, répond ma best friend.
-Alhamdoulilah,entrez,fait-elle en ouvrant grandement la porte.
Nous le fimes.
J'étais partie avec Ami chez elle à la fin des cours afin de lui parler de l'affaire Bouba puisque c'était impossible de le faire à l'école car on était constamment avec Fatou.Je détestais lui cacher cette histoire mais j'y étais obligée.
Je dirai tout à Aby plus tard sur WhatsApp et je suis sûre qu'elle comprendra.Ma cousine est la meilleure.
-Où sont les autres,demandè-je à ma tante alors qu'on franchissait le salon.
-Ton oncle est au boulot,les garçons sont en cours et Adji est dans sa chambre occupée à faire ses devoirs, affirme la maman d'Ami.
-Je pars la voir alors,dis-je.
-Je te rejoins plus tard,me lance Ami.
J'aquiesce puis prends le couloir, ensuite je tourne à gauche.
J'ouvre discrètement la porte,marche à pas de velours puis lui cache les yeux.
Elle devine facilement qu'il s'agit de moi.
J'en suis même étonnée.
-Comment t'as su que c'était moi,demandè-je.
-Ton parfum et la douceur de tes mains.Tu m'as tellement manqué Madjiguène, rétorque-t-elle en me sautant dessus.Comment tu vas ?
-T'es trop forte et toi aussi tu m'as manqué, beaucoup même.Je vais très bien ma chérie et les études ?
-Ça va alhamdoulilah,il y a seulement trop de leçons à apprendre.
Je ris en pensant aux miennes qui étaient encore plus nombreuses et longues.
Qu'est ce qu'elle dirait à ma place ?
-Tu chantes toujours, m'interroge-t-elle avec curiosité.
-Oui j'en ai besoin pour bien vivre mais je ne chanterai rien tant que tu n'auras pas fini tes devoirs,fis-je.
Elle fit aussitôt une drôle de grimace.
-Mais j'en ai encore tellement à faire,s'il te plaît Madjiguène, juste une petite chanson,me supplie-t-elle.
Elle joignit ses deux mains et fit une moue à laquelle il était super difficile de résister.
-Toujours en train d'amadouer ma meilleure amie ein.
On tourne la tête pour voir Ami qui croisait les bras et avec le visage un peu sévère.
-Qu'est ce qu'elle veut cette fois,m'interroge-t-elle sur un ton dure sans regarder sa sœur.
-Une chanson,fis-je.
-Tu n'es pas sensé travailler ?Tes compositions sont pour bientôt et c'est pour cela qu'on t'a donné ces jours de congé et avec tous ces exos, fait ma bff.
-Je suis au courant de tout cela Ami mais je t'assure qu'une chanson de Madjiguène m'aidera à mieux me concentrer.
Elle se mit à papilloner des cils mais voyant que ça ne marchait pas sur sa sœur, elle se concentra sur moi et je finis par flancher.
-Ok juste une petite chanson puis tu reprends le travail, affirmè-je.
Ami lève les yeux au ciel irritée puis quitte la pièce en claquant la porte pour nous manifester sa colère.
-Tu me trouveras à la chambre des garçons quand t'auras fini,hurle-t-elle.
Je soupire.
Elle peut se montrer très dure mais je sais que c'est pour le bien de sa petite sœur.
Elle ne veut pas qu'elle devienne une femme capricieuse, elle risque de fatiguer son mari plus tard.
Je lui fis écouter une de mes compositions.
-Bravo,me fait Adji en applaudissant très fort quand j'ai fini.Tu es tellement talentueuse.
-Merci ma puce mais je pars rejoindre Ami,on doit parler,fis-je.
Elle hoche la tête puis demande l'air inquiète :
-Tu restes longtemps n'est ce pas ?
-Oui ma chérie t'en fais pas, maintenant remets toi au travail,lui ordonnè-,je.
-Tout de suite chef,dit-elle en mimant l'action des militaires quand ils obéissent aux ordres de leury supérieurs.
J'en fus amusée puis disparus.
Elle est si adorable cette petite.
Ami a tant de chance de l'avoir, c'est sûr qu'elle ne s'ennuie jamais avec une fraterie pareille.
Je pénètre discrètement dans la tanière d'Ali et Modou et me déplace sur la pointe des pieds.
Ma meilleure amie est sur son tél et vu l'immense sourire qu'elle affiche,je devine qu'elle est en conversation avec Lamine.
Ça m'arrange puisqu'elle est apaisée.
Je lui fis une tape,ce qui l'incite à lever les yeux vers moi et son sourire disparaît aussitôt.
Purée.
Elle pose son portable et me fixe d'un regard plein de reproches.
-J'suis désolée, j'ai pas pu m'empêcher,fis-je honteuse.
-Le problème n'est pas ma sœur,mais toi.C'est exactement la même chose qui t'arrive avec Bouba.Tu ne sais pas dire non Madjiguène et j'ai peur que dans l'avenir, ça te crée des problèmes pour éduquer tes enfants, lâche-t-elle.
-Bien sûr que je sais dire non Ami, rappelle toi de Bruno et Sam et crois moi que je vais bien éduquer mes enfants et Bouba a tenté de me convaincre plusieurs fois mai j'ai jamais flanché,protestè-je.
-Pourtant,tu lui as donné ton numéro,tu l'as reçu chez toi hier de même que l'autre jour où il t'a ramené du "dibi",insiste-t-elle.
-C'est bon j'ai compris, laisse moi te raconter les nouveautés c'est mieux,fis-je.
-C'est comme tu veux, fait la meuf.
Je lui explique tout et finis par ce qui m'effraie le plus,mon soupçon d'encore aimer Bouba.
-Ce que je craignais le plus est en train d'arriver, fait ma bestie quand j'ai fini.
Elle prit une pause puis enchaîna en ces mots :
-Tu dois réfléchir à tout ça et calmement.Si ta conclusion est que tu aimes toujours Bouba, alors il faudra comparer cet amour avec celui que tu ressens pour Abdoul et voir lequel est supérieur.Si celui d'Abdoul l'emporte,alors tu continues avec lui.Tu finiras bien par oublier Bouba.Par contre,si c'est celui de Bouba qui gagne,il faudra rompre avec Abdoul après lui avoir tout dit et t'être excusée sincèrement même si je doute vraiment qu'il te pardonne car tu n'as pas été rapide à lui avouer la vérité même si tu as tardé à te rendre compte de la réalité,il va se sentir trahi.
Je fonds en larmes à l'idée de perdre mon copain et qu'il me déteste.
-Ami, j'ai si peur.Je ne veux pas faire de mal à Abdoul.Il ne le mérite pas, dis-je en pleurant.
-Mais tu ne peux pas rester avec lui si ton cœur n'y est plus.Cela risque de vous détruire tous les deux.En plus,tu sais que je serai toujours là, sans oublier nos amies,lance-t-elle rassurante.
Je me fige aussitôt.
-Tu penses que je dois le raconter à Fatou ?
Ami se mord la lèvre inférieure,signe qu'elle est en hésitation.
-C'est très compliqué, c'est ton amie et en même temps,la sœur d'Abdoul.Cependant,si elle en est informée trop tard, elle va beaucoup t'envouloir et croire qu'elle ne compte pas pour toi autant que nous.
Je me remémore de comment elle était énervée en apprenant que je m'envolais pour la France par le biais d'une lettre.
-Qu'ai je fait pour mériter tout ça ein ? Pourquoi Bouba n'est pas resté en Belgique ? J'étais si tranquille et heureuse avec mon Abdoul,me plaignis-je.
-C'est le destin Madjiguène,Bouba non plus n'est pas revenu parce qu'il le voulait réellement ou pour t'embêter, c'est son cœur qui l'exigeait.Et puis,tu t'avances trop rapidement,si ça se trouve tu ne l'aimes plus.C'est l'angoisse qui te fait parler.Prends le temps de réfléchir à tout ça,tu y verras plus clair mais ne le fais pas de manière constante,il y a aussi les études et ça ne doit pas te gâcher ta relation avec Abdoul.Si c'est jamais vos derniers moments que vous vivez,ils doivent être les plus beaux.
Je pleure de plus bel en pensant à cette idée de devoir perdre Abdoul.
Ma bestie me sert dans ses bras et m'apaise doucement.
J'ai si mal et peur putain,je ne veux pas perdre mon copain,je l'aime beaucoup trop.
PDV Astou
Il est enfin temps de dénoncer les pestes avec lesquelles je bosse à Yacine.
J'ai tellement attendu ce moment mais ma patience en valait la peine puisque j'ai récolté autant de preuves contre ces mégères.
Elles vont passer un très mauvais quart d'heure ça je vous le garantis.
Je lance un regard à ma complice Dieyna pour lui indiquer qu'il était temps de passer à l'action.
Elle acquiesce avec excitation.
-Tante Yacine,fis-je.
-Oui Astou,fit notre patronne en éloignant ses yeux du manucure que réalisait Soda sur une cliente.
-J'aimerais vous parler et je voudrais que toutes les coiffeuses soient présentes, affirmè-je.
Je les vois se regarder à tour de rôle se demandant peut être ce que je préparais.
Vous verrez bien.
-Il n'y a aucun souci ma chérie, dès que Soda termine sa manucure,on se retrouve dans mon bureau pour discuter.J'espère seulement qu'il n'y a rien de grave,s'enquit-elle.
-Vous verrez par vous même,dis,je vaguement pour ensuite ranger mes affaires et attendre que la peste finisse sa besogne.
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On est toutes réunies dans le bureau de Yacine et tout le monde attend que je parle.
Je sens l'angoisse du côté des connasses et ça me plaît tellement purée.
-Vous vous souvenez du jour où je suis venue ici pour la première fois avec ma sœur ?Je voulais reprendre la coiffure vu que c'était le job que j'exerçais en France depuis l'obtention de mon diplôme dans cette branche.Malgré cela, vous avez exigé que je fasse une formation et j'ai accepté sans broncher voulant à tout prix faire quelque chose de mes dix doigts et de plus, Madjiguène avait une confiance aveugle en vous donc moi aussi.
Je regarde mes ennemies méchamment puis poursuis :
-Sachez que malgré cela,des gens ont jasé, disant que c'était anormal que je me fasse embocher après seulement trois mois alors qu'elle ont dû subir beaucoup plus et qu'elles détestaient le fait que je donne tout le temps mon opinion sur leur travail qui était celui d'un pro, comparé au mien qui était amateur.Une fille a essayé de prendre ma défense, hélas elle s'est faite démontée au point qu'elle a préféré se taire.
Toutes me regardaient effrayées et Yacine, elle était perdue.
-Elles ont commencé à parler de complots pour que vous me mettiez dehors en me prenant pour une incompétente.J'étais évidemment furieuse et j'ai décidé de me venger,mais pas avec des coups car elles risquaient de trop vite oublier et de recommencer,mais en me liant à celle qui a bien voulu prendre ma défense pour qu'elle m'informe à l'avance de tout ce qu'elles préparaient contre moi et que de cette façon,je l'évite de justesse.Elles m'ont fait tant de coups mais auxquels j'ai toujours pu échapper grâce à Dieyna ici présente.Le jour où je devais défriser Maguette, elles ont changé le pot par un qui était périmé,mais comme Dieyna m'avait prévenue, j'ai pu intervertir.
Je sortis le pot en question et le donne à Yacine sous le regard affligé des garces.
-Daisy nous avait bien précisé qu'elle était allergique à la poudre bas de gamme mais à cause de ces personnes là, j'ai failli la maquiller avec.Enfin,le plus grave, elles ont fait disparaitre la perruque d'une cliente qui coûtait 300000F.J'ai vraiment eu chaud ce jour là car la dame croyait que je l'avais volée et a failli porter plainte.C'est Madjiguène qui m'a sauvée ce jour en m'amenant une perruque identique.
Yacine me fixait avec de gros yeux.
-Ma fille,ce que tu viens de me raconter est réel,interroge-t-elle.
Elle observe ses coiffeuses puis me fixe encore.
-Ces filles dont j'ai pris le soin de former et d'éduquer en même temps ont pu se montrer aussi horribles ?
J'hoche la tête tristement.
-Lahilahailala, fait-elle en posant ses bras sur sa tête.
-Dieyna,apporte moi de l'eau s'il te plaît.
Mon amie obéit vite.
Yacine affichait une mine très sévère, elle ferait même presque peur.
Elle ne quittait pas des yeux les mégères qui n'osaient point la regarder.
-Vous là,je veux me fixiez et tout de suite !Si vous êtes allées jusqu'à faire tout ça,je ne vois pas quel respect vous pouvez encore me porter.Vous me decevez tellement.J'ai toujours vu en vous mes filles, jamais je n'aurais cru que vous ferez cela à Astou.C'est pas n'importe qui mais la sœur de Madjiguène,une fille douce, gentille, très respectueuse dont vous vous êtes longtemps occupé.Comment la regarderez vous maintenant, après vous être montré aussi odieuses avec sa sœur.Et j'ignore si vous le saviez, mais si un de vos plans avait marché,ce n'est pas seulement à Astou que vous auriez porté préjudice mais à moi aussi étant donné que le salon m'appartient.On dira que je vous fais utiliser des produits de mauvaise qualité ou alors expirés et que j'engage des voleurs.On aurait pu m'enfermer et ma réputation serait gâchée à jamais, tout cela à cause d'une ridicule petite histoire de vengeance.
-On est désolé tante, c'est la jalousie qui a eu raison de nous et on n'a même pas pensé à tout ça, fait Fany en pleurs.
-Ferme la !Tu oses me parler de jalousie ? C'est surtout la méchanceté,quelle déception !
Je la vis grimacer.
Je crois qu'elle a des migraines.
Je suis si désolée de lui infliger une telle chose.
-Je veux que vous retourniez au salon,rammasiez tout ce qui est à vous puis vous déguerpissez.Je vous enverrai votre salaire par Orange Money.Je ne veux plus jamais vous revoir,lance-t-elle très durement.
-S'il vous plaît tante,ne nous faites pas ça,supplia Nogaye qui s'était jetée à ses pieds.On a commis des erreurs mais ça va s'arrêter là.
Elle se tourne ensuite vers moi pour s'excuser mais je lui indique clairement que c'est "no way".
Je suis la première à être étonnée parce que je vais dire mais c'est plus fort que moi.
-Yacine,on est toutes d'accord pour dire qu'elles ont mal agi et je leur enveux toujours mais ne les mettez pas dehors.Ça risque de jouer sur la réputation de votre salon et il vous faudra du temps pour les remplacer.
-Vous voyez ce qu'elle fait pour vous, c'est ce qu'on appelle une bonne personne.Remerciez la car c'est grâce à elle que je vous garde et retenez que vous n'avez plus ma confiance.
Elle prend son sac puis se dirige vers Dieyna.
Elle s'adoucit aussitôt.
-Je suis très fière de toi Dieyna mais si jamais une telle chose se reproduisait, vous n'avez pas besoin de mettre en place autant de stratégies et récolter toutes ces preuves.Venez simplement me parler,je sais reconnaître la vérité en l'entendant.Mon vécu m'en a donné l'expérience.
J'hoche la tête en même temps que Dieyna et Yacine s'en va et je ne tarde pas à entendre le ronronnement de sa voiture.
Je ne bouge pas d'un pouce attendant la réaction des filles mais tout ce qu'elles font c'est prendre leurs sacs et se tirer, elles ne me regardent pas un seul instant.
J'imagine que ce que Yacine a dit a dû beaucoup les troubler.
Il fallait réfléchir avant de faire n'importe quoi.
J'envoie l'enregistrement de toute cette longue conversation à Amsa puis jubile avec Dieyna.
-On a gagné,on a gagné,on a gagné,chantons-nous en sautillant.
Mon téléphone commença à sonner,m'obligeant à cesser mes gamineries et répondre.
Je souris en voyant le nom de Moussa s'afficher.
Le gars est trop impatient de découvrir le dénouement.Pourtant,je lui avais bien dit que je l'appellerai.
-Coucou chéri ça va ? Décidément,la patience n'est pas ton fort,fis-je.
-Oui mon amour et tu l'as bien dit,alors ?
-Yacine ne m'a pas crue et a exigé que je m'en aille de suite, fis-je en pleurnichant.
Dieyna me regarda perdue.
J'essaie de lui expliquer discrètement que je me foutais de Pape Moussa pour lui apprendre à être patient.
Elle se détend aussitôt et me traite de sadique.
-Quoi ?Mais comment est ce possible et avec toutes les preuves que t'as récoltées ?Non ça ne va pas se passer comme ça.Je vais mettre mes amis avocats sur le coup.Cette bonne femme va payer pour sa naïveté.
-Calme toi bébé, c'est seulement une blague tout s'est passé comme prévu.
-Alors pourquoi m'as tu dit tout ça, s'énerve-t-il.
-Pour t'apprendre à être patient,fis-je.
-C'est pas drôle,boude-t-il.
-La prochaine fois,attends mon appel, dis-je en justification.
Il coupe aussitôt.
Quel gamin pfff !Mais je m'occuperai de lui plus tard.
Là je dois festoyer avec mon amie.
-Je t'invite au resto,dis-je en saisissant mon sac à main.
-Avec plaisir,lance Dieyna en prenant le sien.
Sur le chemin,je reçois un appel d'Amsatou qui est si contente que tout se soit aussi bien passé mais me reproche d'avoir convaincu Yacine de garder ces connasses.D'après elle, elles pourraient chercher à se venger, c'est des vipères.
On verra bien.
Toutes façons,je les attends de pied ferme.
-Tu penses qu'elles vont se venger,me demande Dieyna en sirotant sa limonade.
-J'en sais rien mais si elles tentent quelque chose, elles nous trouveront sur leur chemin,fis-je avec assurance.
-Je suis si contente de te connaître, Astou tu es l'amie que j'ai toujours cherchée, fait mon amie.
-Oh merci et je pense la même chose de toi,dis-je en lui prenant les mains.
On se fait un gros câlin puis recommence à manger et boire tout en discutant et rigolant.
On reparlait surtout des différentes réactions des connasses.
Hello la family !!!!!!
Comment vous allez ?
Vous m'avez tant manqué.
Me revoilà enfin avec ce chapitre.
Comment l'avez vous trouvé ?
J'ai un nouveau téléphone, youpi je suis si heureuse 😄😄😄😄😄😄.
À plus et merci mes amours pour vos nombreuses lectures,votes, commentaires et messages privés adorables.
Je vous aime à la folie.
Bisous 😘😘😘😘😘😘😘😘😘
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