Chapitre 52
Salam la mif 221!!!!
Comment vous vous portez?
"Déwénati"pardonnez moi,je vous ai pardonnés, qu'Allah nous pardonne aussi, nous accorde une longue vie, la santé,la réussite,la prospérité et le bonheur.
Comment s'est déroulée la fête ?
Bien j'espère,la mienne était pas male.
PDV Abdoul
Nafi a demandé à ce qu'on se voit.Sûrement pour qu'on parle de la démission d'Ibrahima.Il m'a tellement étonnée parce que je n'aurais jamais imaginé qu'il agisse un jour ainsi.
Je m'apprête et me rends chez elle,un endroit où je n'ai jamais mis les pieds au paravent.
La domestique m'installe,me donne de quoi boire puis part la chercher.
Une poignée de minutes après,je vis arriver Astou qui me salua aimablement et je lui répondis sur le même ton.
Elle partit ensuite me disant qu'elle avait une coiffure à reproduire sur son mannequin.C'était un exercice que lui avait confié Fatoumata et elle sera notée.
Je lui ai souhaité bonne chance et elle me remercie en s'eclipsant.
Elle avait l'air d'aimer ce qu'elle faisait et je crois que c'est l'essentiel.
Je me rappelle du jour où elle m'avait fait tomber dans ma chambre.
Ce que j'étais étonné.
Quel phénomène ! Absolument rien à voir avec ma princesse.
Mais je crois que nos rapports ont évolué maintenant et c'est tant mieux parce que je ne voudrais pas que Madjiguène se sente tiraillée entre nous deux.
Elle nous aime autant l'un que l'autre.
Nafi vint enfin et après salutations, elle prit place face à moi.
Elle se racla la gorge puis dit :"Comme tu le sais déjà, Ibrahima n'est plus à l'entreprise et par conséquent,ton travail s'arrête là."
J'hoche la tête.
-Mais je ne veux pas te perdre parce que j'ai connaissance de toutes tes compétences et je te chercherai quelque chose à faire,ajoute-t-elle avec empressement.
Je me racle la gorge à mon tour.
-Madame, c'est très gentil de votre part et ce que vous dites me touche réellement mais comme je vous l'ai dit plus tôt,je suis déjà engagé ailleurs et je m'y plais beaucoup.J'aurais l'impression de trahir en partant comme ça alors qu'ils ne m'ont rien fait de mal.En revanche, chaque fois que vous aurez besoin de moi, vous pourrez me contacter.Je ferai tout mon possible pour vous aider avec grand plaisir, affirmè-je.
-Je comprends Abdoul.Tu es un homme de parole et de principes, une chose plus que remarquable.Merci je n'hésiterai pas à te demander de l'aide.
-Je vous en prie et merci à vous aussi,fis-je modestement.
Après un silence, elle dit :
-Et ne t'inquiète pas pour ton salaire,je te l'enverrai par Orange Money, fait-elle.
-Mais non madame.Vous n'avez rien à me payer surtout que mon travail n'a pas abouti.De plus,je l'ai fait avec grand plaisir.
-Je le ferai pourtant Abdoul parce que tu m'as aidée même si ça n'a pas duré.
-D'accord puisque vous insistez.
Je me mis debout après cette parole.
-Je vais partir parce que j'ai cours dans deux heures,dis-je.
Elle se lève aussi.
-Ok à plus et merci encore.
-Au revoir madame.
Elle m'accompagne jusqu'à sa porte.
Je lui dis au revoir une dernière fois puis rentre dans ma bagnole.
Je ne peux m'empêcher de penser à son histoire qui est quand même triste.
Mais comme on dit,"Dieu n'éprouve que ceux qu'il aime."
Et tout est question de temps,sa souffrance prendra fin un jour prochain inchallah et elle pourra débuter une nouvelle vie avec ses filles et peut être un nouvel homme ou alors avec Ibrahima si elle se sentait prête à lui pardonner un jour.
Qui sait ?
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PDV Madjiguène
Je me rends chez mon copain.Je n'ai rien dit à personne parce que je compte leur faire une surprise.
Je prends la ruelle qui me fait face et ne tarde pas à voir la maison.
Je sonne et ai l'agréable surprise de me faire accueillir par mon petit ami qui m'observe avec d'énormes yeux pour ensuite m'enlacer très fort.
-Mon amour ! Waw si j'avais su que c'était toi,je me serais mieux arrangé, dit-il en inspectant ses fringues,ce qui me fit rire.Pourqoi tu ne m'as pas dit que tu venais ?
-C'était une surprise bébé,repliquè-je sensuellement contre son oreille.
-Est ce que Fatou est au courant,interroge-t-il.
-"Nope"(non), personne ne le sait,repondis-je.
Il s'effaça pour me laisser passer.
Je trouve ses parents au salon.
Je tends la main à son oncle en lui faisant une génuflexion puis je saute dans les bras de sa maman.
-Ma petite fille ! C'est tellement un plaisir de te voir, s'exclama-t-elle heureuse.
-Pour moi aussi ma tante, comment ça va ?
-Je rends grâce à Dieu et toi ?
-Ça va super bien,fis-je.
Elle m'invite à prendre place près d'elle,ce que je fis aussitôt.
-Tu sais, je veux souvent venir te voir mais j'ai tellement à faire dans cette maison malgré la présence des domestiques et de ma fille.En plus,je sais que toi aussi,tu es très occupée.
-C'est exact ma tante et ne t'inquiète pas.Je suis la plus jeune donc c'est à moi de me déplacer pour te voir.
-Madji,je te sers quelque chose à boire,interroge mon adorable copain.
-Non chéri ça va,ne te dérange pas,retorquè-je.
-Ça me fait plaisir,insiste-t-il.
-Ok un verre d'eau alors.
Il partit me le chercher.
-Il est adorable à s'occuper de toi ainsi,fit tante Khadija.
Je me contente d'acquiescer.
-Madjiguène, comment se passe ta terminale, questionne tonton Badara.
-Ça se passe bien malgré les quelques difficultés qui se présentent puisqu'il s'agit d'une classe d'examen et le temps file si vite.
-Ça ira.Assure toi simplement de ne pas rassembler les leçons.Apprends au jour le jour.Et si des matières telles que les mathématiques te posent problème, n'hésite pas à te chercher un professeur à domicile ou alors organise un travail de groupe avec les meilleurs élèves de ta classe,me conseille-t-il.
-Merci pour tous ces conseils que je vais évidemment suivre,fis-je très touchée.
-Ce n'est rien.Sinon comment s'en sort Moussa ?Tu sais vous n'aviez pas à m'envoyer ce gâteau ni à me remercier.Je vous considère comme membres de cette famille.
-J'imagine qu'il s'en sort bien.Je ne l'ai pas vu depuis un moment.Bien sûr que c'est nécessaire mon oncle.Ce que vous avez fait pour lui est tellement gentil et merci de nous considérer comme des vôtres.J'en suis tellement touchée et honorée.
-Tu es comme Abdoul en fin de compte, toujours à vouloir remercier les gens même s'il s'agit de la famille.Vous êtes décidément faits pour aller ensemble.
Mon copain et moi nous échangeons un regard complice.
-Sinon, où est Fatou,demandè-je en terminant mon verre d'eau.
-Je suis là ! Salut Madji, c'est sympa de venir nous voir,lance mon amie sur un ton très enjoué pour ensuite me faire un gros câlin.
C'est comme si on ne se voyait pas presque chaque jour et durant des heures lol 😂😂😂.
-Salut Fatou et oui.
-Je te prépare le p'tit dej ? J'allais justement prendre le mien quand j'ai entendu ta voix,lance-t-elle.
-Non merci,je l'ai déjà pris mais je déjeûnerai avec joie,fis-je.
-Même si tu n'en avais pas l'intention,je t'y obligerai, lâche-t-elle comblée de ma réponse.Donne moi dix minutes.Je reviens très vite.
-Il lui en faudra trente, fait Abdoul moqueur.
Cela outre sa sœur qui le fusille du regard et rétorque :"Rappelle moi l'identité de la personne qui t'a sonné."
-Tu ne me parles pas ainsi,s'emporte le frère.
-J'y crois pas.Même devant Madjiguène, vous vous crêpez le chignon.Vous n'avez pas honte,les sermone ma tante.
Ils se calment un peu et Fatou en profite pour disparaitre.
Nous reprenons notre discussion et elle reparaît dix minutes plus tard comme elle l'avait prédit et se joint à notre discussion.
Puis après un certain temps, elle annonce qu'elle partait au marché avec l'une des domestiques.
-Maman,je peux faire du "C'est bon", demande-t-elle.
Oui ça me va et toi Badara,interroge sa maman a à son tour.
-Tant que c'est Fatou qui cuisine moi je suis prêt à manger n'importe quoi, rétorque-t-il.
-Ok merci mon oncle.C'est très touchant.Madjiguène?
-Le nom du plat parle déjà de lui même donc je suis totalement d'accord,fis-je.
-Bon c'est parfait alors,lance Fatou en se préparant à sortir de la maison avec sa légendaire calebasse et suivie de près par la servante.
-Tu ne me demandes pas mon avis, fait Abdoul.
Fatou lui fit face et rien que son regard undiquait qu'elle allait lui donner une réponse des plus piquantes.
Cependant,en croisant le regard glacial de sa daronne, elle se ravise.
-Bien sûr, où avais-je la tête ? Tu veux manger du "C'est bon" Abdoul ?
Oui sister.
-Ok dans ce cas,j'y vais.À plus Madji.
-À plus Fatou.
Elle en va.
-Madjiguène, comment va ta mère sans oublier sa sœur,interroge tante Khadija.
-Toutes les deux vont bien, répondis-je.
-Alhamdoulilah !
L'autre femme de chambre restée à la maison voulait faire le ménage.Abdoul me propose qu'on aille dans sa chambre en attendant et j'accepte.
-Je suis si content de te voir bébé et le fait que tu t'entendes aussi bien avec ma famille est top, fait mon amoureux.
-Moi aussi mon amour.Comment ne pas s'entendre avec eux ?Ils sont si géniaux,fis-je.
-Je t'aime ma chérie.
-Moi encore plus.
Il m'attira à lui et m'embrassa.
Je répondis au baiser avec plaisir.
-On a de la chance parce que si demain on se mariait,il n'y aura pas de tensions entre nos deux familles, lance mon bébé.
-Ça c'est bien vrai.Dieu sait faire les choses.
-Je te l'accorde.
-Tu sais, j'ai très envie de danser avec toi.Je n'en ai pas eu l'occasion depuis longtemps, fait-il soudain.
-Et si tes parents nous surprenaient,demandè-je effrayée à cette idée.
-Il ne diront rien, réplique-t-il avec certitude.
-T'es sûr ?
-Certain.
Il mit la musique et me tendit la main.
Je la saisis et me colle à lui.
J'entoure ses bras avec mes deux mains.
Nous évoluons sur la douce musique en nous dévorant des yeux.
-Je sais que je l'ai déjà dit il y a peu mais je t'aime mon trésor et je me vois mal vivre sans toi.
-C'est pareil pour moi chéri, dis-je en le serrant plus fort en pensant subitement à Bouba sans le vouloir.
J'étais décidée à lui parler mais j'avais peur qu'il continue quand même son jeu de séduction.
-Qu'est ce qu'il y'a bébé ?Je te sens tout à coup inquiète,observe Abdoul.
-Ce n'est rien bébé je pensais seulement, fis-je hasardeuse.
On toqua à la porte.
C'était la domestique qui nous faisait savoir qu'elle avait fini le ménage et que nous pouvions retourner au salon si on le désirait.
-Merci,lui fit mon chéri puis elle disparut.
Nous restâmes quelques minutes de plus dans la tanière d'Abdoul et il en profita pour me montrer ses cours dont je ne lus que quelques lignes qui me donnèrent déjà mal à la tête.
Il y'avait trop de chiffres.
Je décide de m'arrêter.
-Qu'est ce que tu aurais dit si tu avais choisi la série G,rigole-t-il.
-En me rendant compte que c'était aussi dur, j'aurais changé de série,fis-je.
-Le plus étrange, c'est qu'on va faire le même boulot même si on n'a pas suivi les mêmes séries, lance-t-il sur un ton rêveur.
-Oui c'est vrai,appuyè-je.
Je fus soudain pensive.
-Qu'est ce qu'il y'a ma chérie,me questionne Abdoul.
-Je me demande si je serai en mesure de diriger l'entreprise.Je fais des études de lettres et même après le bac,je compte poursuivre sur cette voie.Je vais continuer ma formation à l'entreprise mais est ce qu'elle suffira,l'éclairè-je.
Il me prit les mains en répondant :
-Tu vas y arriver parce que tu es une femme très intelligente.En plus,tu disposes des meilleurs professeurs.J'ai appris avec eux tant de choses et c'est grâce à eux que j'ai pu me faire accepter aussi facilement dans ma nouvelle boîte.
-Abdoul,demandè-je.
-Oui chérie ?
-Tu devrais retourner à l'entreprise.Quand t'en parles,tu es rempli de mélancolie.Si tu es parti de là bas, c'est parce que le comportement de mon père t'a déçu et révolté mais tu ne devrais plus t'en faire puis qu'il n'y est plus et tu aideras tellement ma mère.
-C'est drôle que tu me dises ça parce que ta mère me faisait une proposition de ce style quelques jours plus tôt, lance-t-il pour mon étonnement.
Je ne savais même pas qu'ils s' étaient vus.
-Ah bon, dis-je en haussant les cils.
Il me raconta leur échange.
Waw on est vraiment télépathiques elle et moi !
-Je ne peux pas retourner à l'entreprise même si ton père n'y est plus parce que tu en seras la responsable un jour prochain et je me vois mal travailler pour toi,m'avoue-t-il.
Son orgueil m'étonnera toujours.
Dire que tant d'hommes s'en seraient pas mal foutu tant qu'ils gagnent leur fric et c'est une des raisons pour lesquelles j'aime autant Abdoul.
Il se fiche pas mal de mon argent et rejette toujours la facilité.
Il ne veut rien devoir à personne.
La preuve,il lui a fallu une éternité pour accepter que je l'aide à sortir de la situation dans laquelle il était à cause de son père.
Les hommes comme lui sont si rares de nos jours et je me sens chanceuse de l'avoir.
-Aujourhui t'es constamment sur la lune.T'es sûre que ça va,demande une nouvelle fois mon copain.
-Oui mon chéri.Je pensais seulement à toi et à la personne géniale que tu es,retorquè-je.
Il se gratta la tête gênée et émit un petit sourire crispé.
Encore une chose que j'adorais chez lui,SA MODESTIE !
-Et puis,je me plais beaucoup à mon nouveau job donc je ne vois pas l'intérêt de le quitter.J'ai été si touché qu'ils m'acceptent alors que je n'ai pas encore de diplôme universitaire.
-Je comprends baby et sache que je suis très fier de toi.À présent,je pars en cuisine afin d'aider Fatou parce que je ne trouve pas correct qu'elle fasse tant d'efforts pour me nourrir pendant que moi je me prélasse ici.
-Oh non j'ai pas envie que cette discussion cesse,se plaint Abdoul comme un gamin.
Je souris.
-On reprendra la discussion,ok?
Je lui fais un bisou sur les lèvres pour le convaincre plus facilement sauf que lui veut un baiser et fait tout pour en obtenir une dizaine avant d'enfin me libérer pour de bon.
Je m'éclipse et trouve mon amie en train de préparer la sauce tout en écoutant Flavor et en chantant en même temps que lui.
Je lui touche les épaules,ce qui l'a fit sursauter.
Elle se rassure en me voyant.
-Ah c'est toi.Tu m'as faite peur tu sais, lance-t-elle.
-"m sorry babe.Can I help you ?"(Je suis désolée bébé.Puis-je t'aider ?)
-"Oh no go back to your boyfriend.I don't need help.You see this girl,demande-t-elle en me désignant la servante qui l'a aidée à faire ses achats et qui présentement marinait des poissons,she's gonna help me so go back to your lover.All is under control here"(Oh non retourne auprès de ton copain.Je n'ai pas besoin d'aide.Tu vois cette fille, elle va m'assister donc va retrouver ton amoureux.Tout est sous contrôle ici.)
-"I insist to help you honey"(J'insiste pour t'aider chérie),fis-je.
-"Ok so you can cook the rice but before that,take this apron (ok donc tu peux préparer le riz mais avant,prends ce tablier.)
-"Ok thanks"(d'accord merci), dis-je en prenant le tablier en question pour ensuite procéder à la préparation de mon "gnankatan"(riz blanc).
Deux heures plus tard
On avait déjà mangé et Abdoul et son beau père prenaient le thé pendant que nous femmes sirotions du bissap.
Mon verre fini, j'annonce à la mifa que je rentrais.
Ils insistaient pour que je reste plus longtemps mais ma décision était déjà prise.
Je leur dis bye exceptez Abdoul qui m'accompagne jusqu'à ma voiture et me fait un gros bisou avant de me quitter.
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