Coucou mes mes lecteurs chéris !!!
Comment vous allez ?
Vous m'avez trop manqué.Je peux au moins être reconnaissante envers le dimanche puisqu'il me permet de vous écrire des "chapters"(chapitres).

Anyway good reading les baes love you so much ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

PDV Madjiguene

Les cours du jour sont finis.
Je dis bye à Ami et aux autres puis me dirige vers ma voiture.
Je suis épuisée.
C'est si dur l'école, surtout une classe d'examen et on nous dit que les études supérieures et le boulot sont encore pires.
My God !
Qu'est-ce ce qu'on va devenir ??
On dirait que l'être humain est destiné à la souffrance jusqu'à sa mort et là encore,si on n'a pas fait de bonnes actions,on commence à être puni depuis sa tombe.

Purée de pommes de terre !

J'allais entrer dans mon véhicule mais en constatant soudain une Berline rouge qui est identique à celle de mon père,je m'arrête net.
Mon cœur palpite.

Qu'est-ce qu'il fait ici si jamais c'est lui ?
Est ce pour me voir ?
Mais pourquoi ?
Il n'a pas compris que je le voulais loin de moi ?
Il m'a beaucoup trop déçue.J'ai vécu 17 années en croyant avoir le père idéal.

Je me dirige vers la voiture à petits pas,le cœur en tachycardie car désirant absolument en être sûre.

Lorsque j'y suis,la vitrine du côté passager est abaissée.
Je regarde à l'intérieur et nos yeux se croisèrent.
Je détourne automatiquement le regard.

Tout mon mal refait surface.
J'étais pleine de colère,de déception et de haine à son encontre.
Je désirais lui cracher tout ça mais rien ne sortait.

-Bonjour ma fille.Tu m'as tellement manqué.Monte s'il te plaît nous devons parler.Tu dois me détester et je ne me chercherai pas d'excuses.Je te demande seulement de m'écouter, rien de plus, fit-il en deverouillant la portière espérant sûrement que j'entrerai.

Je balance ma tête de la gauche à la droite puisque ma langue s'obsede à me désobéir.

-S'il te plaît Madjiguene je te promets qu'après tu n'entendras plus parler de moi,dit-il d'une voix suppliente.

Une larme coula puis fit suivie d'une seconde, ensuite d'une troisième et etc....
Je ne souhaite à personne de vivre ça.C'est si douloureux,si horrible,si cauchemardesque.
Mon Dieu donne moi la force d'y survivre 🙏🙏🙏🙏🙏.

-Monte ma fille je t'en prie et arrête de pleurer ça me fend le cœur, déclare papa tristement.

-Comment pourrais je arrêter de pleurer en sachant ce que t'as fait papa ?T'es un lâche oui un gros lâche et tu ne mérites pas que je perde mon temps en te parlant,vocifere-je.

Ces paroles étaient sorties toutes seules mais elles reflétaient parfaitement mes pensées envers cet homme assis dans cette voiture que j'aimais tellement appeler papa.
J'ai l'impression que cette époque est loin derrière moi.

Je me mis subitement à courir comme si j'étais une voleuse que l'on poursuivait.
J'avais atrocement mal au cœur et mes larmes me brouillaient la vue.
Pourquoi a-t-il fallu qu'il réapparaisse ?
Je vivais tranquillement.
Il m'arrivait d'y penser mais c'était moins douloureux et vif que présentement.

Mon Dieu je vous en prie aidez moi.
Je suis si désespérée.

Je me stoppe tout à coup complètement essoufflée dans un terrain de jeux.

Je suis dans l'angoisse totale et il n'y a que lui qui puisse me rassurer.
Je sors nerveusement mon téléphone de mon sac,entre dans l'application contact et après l'avoir recherché, j'appuie sur la touche Appel en tremblant.

Ça sonne encore et encore.

Décroche s'il te plaît bébé sinon je vais craquer.
Ça finit par couper mais ce n'est pas ce qui me décourage.
Et ma persévérance finit par payer puisqu'il décroche enfin.

L'entendre dire Allô de sa voix virile me calme déjà beaucoup et m'aide à reprendre confiance en moi.

Comme j'aime Abdoul Fall !
Il est mon héros.
Vous trouvez cela nul ou ridicule ?
C'est votre blem.
On en reparlera lorsque vous serez amoureux.

-Allo mon amour ça va, répète-t-il d'une voix très inquiète.

-Non Abdoul ça ne va pas.Mon père....il est venu aujourd'hui à l'école et a demandé à me parler,dis-je d'une voix brisée.

Je pleure en y repensant.

-Calme toi mon amour.Je sais que c'est dur mais il le faut.Qu'est ce qu'il t'a dit, demande-t-il en y mettant toute l'affection nécessaire.

-Je ne lui ai pas laissé le temps de le faire.Je me suis enfuie.Je ne supporte plus sa voix ni sa présence.Il m'a beaucoup trop déçue, lui explique-je d'une voix tremblante.

-Calme toi Madjiguene.Ça va aller.Ne te mets pas la pression.Tu lui parleras quand tu seras prête,me rassure mon amoureux.

-Et si cela n'arrive jamais,dis-je très paniquée.

-Ça arrivera,dit-il sûr de lui.

-Comment est ce que tu le sais,demande-je dépassée.

-C'est ton père tu ne pourras donc pas rester définitivement fâchée contre lui, fait-il.

-Je ne sais pas Abdoul,dis-je pleine de doutes.

-Tu sauras un jour et en attendant,je veux que tu ailles dormir et manger si ce n'est pas encore fait.Tu es en classe d'examen ma chérie et je ne te veux pas sous pression.Ce n'est ni bon pour ton cœur ni pour ton cerveau.Bien que ça me répugne,je vais aller voir Ibrahima et lui demander de te laisser tranquille.Il n'a pas à te forcer la main.Il s'agit d'un sujet beaucoup trop sensible.

Ce que je regrette présentement, c'est qu'il ne soit pas là avec moi parce que je l'aurais serré si fort pour le remercier d'être l'homme génial dont je suis tombée amoureuse et que j'aimerai toute ma vie.

-Madjiguene,t'es toujours vivante rassure moi,me questionne mon petit ami.

-Oui Abdoul.Je t'aime mon amour merci, merci pour tout "baby"de mon cœur,dis-je reconnaissante.

-Ne me remercie pas chérie.Je le fais avec plaisir.C'est mon rôle de te soutenir et de te conseiller, lâche-t-il.

-J'AI GAGNÉ WE !!!!!

-NON T'AS TRICHÉ !!!!

Ces cris provenaient de deux enfants qui sont intervenus pile au moment où j'allais répondre à mon copain.

-Madjiguene, c'est quoi ces bruits et puis t'es où, interroge mon chéri d'un ton suspicieux.

-Je suis dans un terrain de jeux, rétorque-je.

-QU'EST CE QUE TU FAIS DANS UN PAREIL ENDROIT BORDEL DE MERDE ?RENTRE VITE AVANT DE CROISER DES JOURNALISTES ET QU'ILS RACONTENT ENCORE DES BOBARDS SUR TOI !

Je ne pipe mot trop brusquee par ses cris.

-Désolé d'avoir crié j'ai paniqué, s'excuse-t-il.

-T'inquiete c'est normal aussi que tu agisses ainsi.J'ai déjà eu des problèmes similaires dans le passé et j'y vais de toute façon. À plus "darling"(chéri) et je t'aime,lance-je.

-Je t'aime aussi et à plus.

Je souffle parce que me voilà enfin apaisée.
Je retourne chercher mon véhicule et retourne à la maison.

Lavée et habillée plus soft,je m'installe sur mon bureau et offre à mes lecteurs un nouveau chapitre de La Sénégalaise.
Tous les jours, mon plaisir pour écrire augmente et je dois cela aux nombreuses personnes qui me suivent depuis mes débuts et qui commentent et votent tout le temps.
Je ne leur serai jamais assez reconnaissante.
Un livre aura beau être génial s'il n'y a personne pour le lire,il perd automatiquement en valeur.

Quand je mets le point final au chapitre,je le corrige puis le publie.
Ensuite je quitte Word et mets les CD de mon premier album.
Je l'écoute en entier et suis submergée de souvenirs.
Ma peur dans mes premières chansons se ressentait de ouf.
J'étais si timide pourourou 🤦🤦🤦🤦.

Je me demande même comment est ce que j'ai fait pour vaincre cette qualité qu'on peut considérer comme un défaut car ça gâche tout dans la vie des personnes comme moi qui font un taff nécessitant la présence de gens.

Une réponse me vient en tête,Ami Ndoye.

Merci mon ange que serai-je sans toi ?
Tu m'as tant apportée.

L'album achevé,je ferme la machine et m'allonge de dos sur mon lit.
Mes yeux se perdent dans le plafond si joliment décoré.
J'ai beau envouloir à mon père c'est quand même lui qui m'a acheté cette maison et il a fait en sorte que tout soit exactement comme je le voulais.

Je soupire.

Mes yeux ne tardent pas à se fermer.
Je suis beaucoup trop lasse.
Je penserai plus tard à tout ça.

Je me réveille une heure plus tard.
Tout mon corps est endolori comme si on me battait.

Je prie, fais mes exos de maths puis j'apprends ma leçon d'anglais.
C'est plus une révision mais bon voilà quoi.

On se retrouve le weekend prochain inchallah bisous mes amours 💋💋💋💋💋💋💋💋💋.
Je me languis déjà de vous.