Chapitre 158 Family

Hello hello mes p'tits cœurs,comment vous allez ???
Miss ya so much and I'm sorry to have disappeared, je devais écrire durant le week-end comme je l'avais dit dans un commentaire mais j'étais KO!
Je sais que dans le dernier chapitre, je disais que j'essaierai d'être plus régulière mais parfois l'envie n'est vraiment pas là d'écrire.

Espérons que la situation s'arrange au plus vite,d'ici là, très bonne lecture, love u so much 🥰🥰❤



PDV Madjiguène

Je revenais de chez maman, elle devait prendre départ ce soir pour son voyage de vacances. Elle m'a clairement dit de parler à Mariam car à son retour, elle comptait lancer les procédures pour qu'on arrête son père, elle ne pouvait plus attendre.Mariam n'avait qu'à se décider.

J'ai eu pitié d'elle, elle vivait une situation très dure, je me demande comment j'aurais agi à sa place.

Mais connaissant son tempérament et sachant comment elle me haïssait, j'ai préféré appeler sa meilleure amie qui était devenue plus raisonnable, elle saurait certainement lui parler.

-Hey Madjiguène, ça va ?Et tes vacs, fit-elle l'air très heureuse de m'entendre.

-Ça va Binta et toi?

-Ça va alhamdoulilah, crois le ou non mais je suis à Miami et c'est magnifique, je me demande si je vais revenir, rigole-t-elle.

-Je suis heureux que tu passes de si belles vacances et excuse moi car je risque de pourrir l'ambiance avec ce que je vais t'annoncer.

-Qu'est ce qu'il y'a?Je ne pense pas que Mariam ait pu te faire quelque chose, elle est partie chez ses frères.

-Elle ne m'a rien fait, rassure toi. J'étais simplement chez ma mère tout à l'heure, elle part en vacances et elle m'a fait savoir qu'à son retour, elle comptait aller voir la police et leur déclarer ce qu'elle savait sur Amadi,elle avait suffisamment attendu, Mariam n'avait qu'à se décider.

J'entendis un verre se briser.

-Elle va passer combien de temps là bas, oh mon Dieu, je ne veux pas du tout gâcher les vacs de Mariam, déjà que c'était difficile de la convaincre d'y aller,c'est une partie du cadeau de son père, l'autre était qu'elle reste là bas et y étudie mais elle n'était pas d'accord avec cela.

-Maman revient dans un mois et demi.

-Madjiguène, tu ne peux pas lui demander d'attendre plus, allez s'il te plaît, jusqu'en Décembre.

-Navrée Binta mais je ne peux pas lui demander cela, elle a souffert durant 22 ans sans connaître l'auteur de la personne qui lui a fait autant de mal, elle vous a accordé du temps mais elle n'en peut plus. Mariam n'a qu'à choisir sa position, si elle se range du côté de son père, ce n'est pas grave, il demeure son père, j'aurais peut être fait pareil à sa place.

Elle soupire.

-Tu as raison, j'en discuterai avec elle et après, je te communiquerai sa réponse.

-D'accord,ciao Binta et désolée de pourrir ainsi vos vacances.

-Au revoir et t'inquiète, le principal responsable est Amady et il doit payer.




Je vais dans la chambre que j'occupe chez papa et mets des notes de musique de Bethoven et ça me transporte rapidement ailleurs.

La vie est si dure, le père de Mariam va se retrouver derrière les barreaux mais il l'a bien mérité après tout le mal qu'il a fait à ma pauvre mère et il voulait tuer mon père.

Je regrette de n'avoir pas parlé à maman de la discussion que j'ai eu avec papa concernant ce passé, je me dis que si je lui expliquais, elle serait en mesure d'un jour lui pardonner, mais mon père lui a certainement dit la même chose qu'à moi et si elle ne l'a pas fait à ce moment, je ne crois pas que c'est maintenant qu'elle le fera.

On frappa et je dis "entrez" d'un air absent en fixant la fenêtre.

Le dessin animé de Cendrillon me vient en tête, les chansons surtout, des flashs de quand sa marraine utilise les animaux, la citrouille pour lui faire un carrosse et la magnifique robe bleue qu'elle portait au bal, le très beau prince.

Si seulement la vie était un Disney mais les protagonistes Disney ont aussi eu leur lot de souffrance, sauf que tout s'est toujours bien fini.

-Qu'est ce qui peut autant occuper les pensées de ma sublime fille ?J'espère que ce n'est pas ce jeune homme qui te fait souffrir.

-Papa,dis-je en l'étraignant.Je ne pensais pas te voir aussi tôt.

-J'avais trop envie de passer du temps avec toi, je veux profiter de ta présence au maximum, avant que tu ne retournes chez toi et que cette maison ne devienne à nouveau vide et triste.

-Et si tu essayais de reconquérir maman, tu ne serais plus seul. T'as fait énormément d'erreurs mais tu les regrettes. Reexplique lui la situation ,dis lui ce qui t'a poussé à faire tout ça.

Il m'invita à aller prendre place sur le lit avec lui.

-Madjiguène, peu importe la façon dont je me prendrai pour lui expliquer, elle verra toujours cela mal, j'ai protégé des criminels, des criminels qui lui ont fait du mal, elle ne me pardonnera jamais. Mais je ne veux pas que tu sois triste, ok.Nous sommes tes parents et nous t'aimerons toujours et peut-être qu'avec le temps, on pourra mieux s'entendre et être amis.

Les imaginer amis est trop étrange pour moi,ils s'aiment tellement.

-Et si on faisait quelque chose qui puisse faire sourire ce si beau visage, propose mon père, de la peinture peut-être ?

-Je veux regarder Cendrillon,fis-je.

-Bon OK si c'est ce que tu veux.

-Dis,parfois tu ne préférerais pas avoir un garçon, vous auriez pu regarder le foot ensemble.

-Ça aurait été génial mais je suis très heureux de t'avoir Madjiguène et t'es très sportive, par rapport à certaines filles, fait-il en riant.

-Et je vais te montrer à quel point je suis sportive, je dis pour ensuite lui enlever sa paire de lunettes et courir avec.

Il se lève pour me suivre en riant.

-Quelle maligne tu fais toi,rigole-t-il.

Il finit par me rattraper et je plonge dans ses bras.

-Je t'aime papa.

-Moi encore plus et si tu veux, demain je t'amène faire du shopping.Je veux aussi qu'Abdoul vienne dîner ici,je veux connaître ses intentions envers toi,je n'aime pas trop que vous vous retrouviez seuls dans ta villa.

-Tu n'as pas confiance en moi papa ?

-Si mais la confiance n'exclue pas le contrôle. Je ne veux pas te faire partir de cette maison puisque tu l'aimes donc je vais essayer de trouver quelqu'un qui puisse venir s'installer là-bas et vous surveiller.

-T'es sérieux là ?

-Très même.

Je souffle d'agacement.

-Tu me remercieras un jour.

-Je ne crois pas non.

Je me lève pour aller prendre la télécommande et vais sur YouTube pour mettre Cendrillon.

-Tu boudes là, me questionne-t-il.

-Même pas, dis-je doucement tout en continuant de pianoter sur la télécommande.

Je le sentis soudain me faire des chatouilles, je fis même tomber la télécommande et hurla de rire.

-Je t'en prie......papa arrête....je vais finir par me faire pipi dessus.

-C'est très drôle de te voir dans cet état.

-Pitié papa....pitié !

Il arrêta et partit dans un fou rire.

-Je crois que maintenant on peut regarder Cendrillon et j'espère que tu n'as pas abîmé la télécommande.

-C'est tombé par ta faute.

-Je sais, lance-t-il l'air de s'en ficher.

Le cartoon débuta, c'était toujours aussi bon et ça me plonge rapidement dans mes souvenirs d'enfance.

-Pourquoi tu n'as pas mis la princesse indienne ou celle qui se fait embrasser par un crapaud, c'est bizarre de le dire même ?Je les trouve plus authentiques.

-On peut les mettre après mais présentement je veux voir Cendrillon.

-C'est toi qui décide, n'oublie surtout pas de parler du dîner à Abdoul.

-Je n'oublierai pas.

-Campusen n'est toujours pas ouvert ?

-Papa on est censé regarder, pas discuter.

-Sorry, dit-il en posant ses pieds sur la table mais il se lève presque après disant aller chercher une canette de Coca et m'en propose une.

Il revient quelques minutes après, ouvre sa canette et la boit.

Il m'a l'air pensif.Je mets donc le dessin animé sur pause et l'interroge.

-Qu'est ce qu'il y a papa?

-Je me dis que je devrais peut quitter le pays.Ai-je encore quelque chose à faire ici.

Il soupira.

-Ta mère ne veut plus de moi et toi,tu n'as plus vraiment besoin de moi,t'as suffisamment grandi. Je suis au moins soulagé que tu m'aies pardonné.

-Ne pars pas je t'en prie, tu vas trop me manquer, dis-je en m'engouffrant dans ses bras.

-Toi aussi princesse mais c'est drôlement dur de vivre ainsi et je ne peux pas retourner auprès de ma famille, ils vont m'harceler de questions sur la raison de mon divorce, je ne veux pas en parler, je ne veux pas passer pour un loser.

Je souffle puis dis :

-Papa,je vais m'installer avec toi définitivement, ne pars pas s'il te plaît.

-Non,ne te sens pas obligé de faire cela,je sais que tu aimes ta villa,je sais aussi que tu es responsable et que tu peux vivre seule, je te chariais surtout tout à l'heure. Tu n'as pas à t'en faire, je t'enverrai le billet chaque fois que tu voudras venir me voir et un jour, faudra bien que tu te maries donc je dois pas m'habituer à la solitude car aucune autre femme ne peut me rendre heureux en dehors de Nafi.



-Papa,je te dis que je veux rester avec toi, on s'installe ici ou à ma villa,c'est pareil pour moi,l'essentiel est d'être à tes côtés. Je te donnerai tout l'amour dont tu as besoin et si c'est nécessaire, je dirai à mon mari qu'on reste avec toi.


-Oh Mon Dieu, je suis si chanceux d'avoir une fille aussi adorable que toi, viens me faire un câlin.

Je n'hésite pas à le faire.

-Moi aussi j'ai beaucoup de chance de t'avoir papounet d'amour.

On resta ainsi un non moment et quand l'émotion passa,je remis le dessin animé.

On regarda ensuite Pokahontas puis La princesse et la grenouille comme le voulait papa.

J'étais prête à faire le nécessaire pour qu'il ne parte pas et peut-être qu'un jour, maman nous rejoindra.Je le souhaite très fort sincèrement.

Je veux que ma famille redevienne comme avant.


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