Chapitre 122
Salam aleykounsalam mes amours !!!!
Comment vous allez ??Vous m'avez manqué.
Excellente lecture à tous bisous 💋💋💋💋💋
PDV Astou
On se trouve présentement dans la région de Kaolack.Nous avons quitté Thiès depuis quinze jours.Nous sommes ensuite allés à Saint Louis,une zone que j'ai adorée.On m'a dit que c'était la première capitale du Sénégal et je regrette que ça ne le soit plus.Dakar est une très belle ville,on ne va pas chipoter dessus mais Saint Louis, c'est autre chose et je ne parle même pas de leur "tiéboudieune"OMG !On a eu la chance de se faire inviter par une famille de là bas.
Ce qui me dérange dans beaucoup de régions c'est le temps chaud qui y règne.J'ai un réel problème avec la chaleur.Mais je ne regrette pas ce voyage car j'y apprends beaucoup.Entre temps,des personnes ont quitté l'équipe pendant que de nouvelles ont rejoint.
J'étais à la terrasse d'un fast food avec une personne dont l'identité vous étonnera peut être.
-Que penses tu de Kaolack ?
-C'est une belle ville mais je préfère de loin Saint Louis.
Il rit puis dit :
-Je crois que cette région t'a prise et tu risques d'y acheter une maison un jour.
-C'est bien vrai et why not ?Peut être une maison de campagne car je ne peux pas vivre longtemps loin de ma mère et de ma sœur.
-Tu crois que Moussa accepterait, interroge-t-il.
-C'est sûr qu'il ne voudra pas venir vivre dans une maison que j'achèterai.Et moi j'suis en plein rêve en vrai.Ou vais-je trouver l'argent nécessaire pour me payer une maison,je ne suis qu'une coiffeuse.C'est vrai que je fais des économies et que je ne dépense pas beaucoup chez moi mais bon voilà.
-Ta mère peut bien t'offrir une maison, elle est assez riche non ?
-Je ne pourrai jamais lui demander cela et si jamais elle le faisait,j'en serai trop gênée.
-C'est pourtant ta mère,lance-t-il.
Je ne veux pas lui expliquer que j'ai vécu des années loin d'elle et qu'à cause de cela, j'ai du mal à accepter certains de ses cadeaux.C'est sûr que si je lui donnais cette réponse,il voudrait en savoir plus.
Je ne peux m'empêcher de penser à ce soir où tout a basculé entre nous.C'est vrai que je le traitais un peu mieux depuis ma réconciliation avec Moussa mais c'était pas encore ça.
Flashback
Nous avions fini nos défilés et j'étais KO.
Je ne voulais qu'une chose qui était dormir.
Sauf que mon tél sonnait donc j'ai répondu.
-Allô,dis-je.
-Oui allô petite conne.Tu profites bien de Moussa ?Ce sera bientôt fini.Prépare toi car il va te quitter.Ce que je mijote cette fois ne peut que marcher.
Je souffle d'exaspération.J'aurais su que c'était elle que je n'aurais pas décroché.
Je me demande vraiment si elle a une vie parce que m'appeler à cette heure pour me dire des idioties pareilles !
-Dis moi ma chérie,tu n'as rien de mieux à me raconter.Peut être que toi tu n'as rien à faire mais moi je viens tout juste de finir mon taff et j'ai besoin de repos.Et arrête avec tes délires s'il te plaît.Pape Moussa et moi on s'est retrouvé pour de bon,tu n'y peux rien.Ton frère ne peut pas se passer de moi sinon il m'aurait quittée pour de bon depuis longtemps.
Je l'entends ricaner très longtemps, j'ai même envie de couper.
-Oh la la !T'as au moins le sens de l'humour.Tu oses me snober ?As tu idée du taff que je fais ?Il est plus valeureux que le tien et non seulement je gagne en plus de cela,je suis célèbre.Ce que je te dis là n'est pas de la rigolade.C'est très sérieux Moussa va te quitter donc enlève toutes ces idées saugrenues de ta tête.Il n'y aura pas d'idylle qui va durer toute ta vie.
-Pourquoi t'es aussi méchante et égoïste ? Comment peux-tu prétendre aimer ton frère et ne pas vouloir son bonheur ?
-J'adore mon frère et je t'interdis de dire ça sur moi.Et c'est justement à cause de l'amour que je ressens pour lui que je veux lui trouver une meilleure personne.T'as pas de classe,pas de personnalité,t'as pas fait de longues études et ton taff j'en parle même pas.T'épouser lui revient à te prendre intégralement en charge et il a véritablement mieux à faire avec son thune.
-Eh je t'interdis de m'insulter.Je suis la Classe en personne et j'ai énormément de personnalité.Si j'ai cessé les études, c'est parce que je le voulais et non parce que je me sentais incapable de continuer.Beaucoup d'universités m'ont offert des bourses mais j'ai décliné pour la coiffure car c'était ce que j'aimais,tu me connais très mal, jamais je n'ai dépendu d'un homme et ça n'arrivera jamais.Si je suis avec Moussa, c'est parce que je l'aime,rien de plus.Et je te rappelle que le taff que tu fais n'est pas plus intellectuel que le mien.T'as plus intérêt à m'appeler pour me raconter des conneries.Sinon je te trouve où t'es et je te casse la gueule.
-Espèce de.....
Je coupe et la bloque.
Je n'en peux plus de cette fille.
Elle me sort par les trous du nez.
Mon sommeil est même parti tant je suis en colère.
Ses mots défilent dans ma tête.
J'ai pas cessé les études parce que je ne me sentais plus capable de continuer, si j'ai arrêté c'est parce que ça ne m'intéressait plus.J'étais en économie sciences et j'ai eu une mention Bien.
Peu à peu ma colère est remplacée par de la tristesse.
Je n'en peux plus de cette guerre.
Est ce que ce sera toujours comme ça ?
Va-t-elle toujours m'attaquer ainsi et m'humilier car je sors avec son frère ?
J'ai pas choisi de l'aimer, l'amour m'est tombé dessus et si jamais on se mariait,ce serait comment ??
Des larmes coulent et je ne tarde pas à sanglonter.
Faut que je sorte même s'il fait un peu tard.
Je change de tenue vite fait et sors de l'hôtel.
Je fais quelques pas et suis étonnée de voir Médoune.
-Est ce que ça va,me questionne-t-il en plissant les yeux.
-Oui laisse moi passer s'il te plaît,je suis pressée,dis-je d'une voix que je voulais normale.
-Tu vas où ?Il sera bientôt 23h et cette journée de boulot ne t'a pas fatiguée ?
-Ça ne te regarde pas où je vais,contente toi de seulement me laisser passer,dis-je sèchement.
Il hausse un sourcil.
-Tu n'as pas l'air bien,tu veux en parler ?
-Non et puisque tu refuses de dégager,je retourne dans ma chambre.
Je me tourne et me mets à avancer furieusement sauf qu'il se met subitement en face de moi et ouvre grandement ses bras.
Je le regarde longuement et hésite beaucoup.
-Viens,tu ne le regretteras pas je pense et ça te fera du bien.
J'hésite encore mais finis par céder.
Je ne peux m'empêcher de pleurer et lui me caresse le dos en me disant que tout ira bien.
Je ne vais pas vous mentir, ça me soulageait vraiment,j'en avais trop besoin.
Si j'avais appelé à la maison, j'aurais reçu des mots doux,des encouragements mais il m'aurait manqué ce câlin et Dieyna dort sûrement donc je ne veux pas la déranger.
Je finis quand même par me ressaisir et quitte ses bras.
-Est ce que ça va mieux, demande-t-il.
J'hoche la tête.
-J'ignore qui t'a mise dans cet état mais c'est véritablement une personne ignoble.Comment peut-on faire pleurer une femme aussi formidable ?
-Tu me qualifies de formidable,mais t'en sais rien au fait,dis-je d'une voix nouée.
Il me propose qu'on aille s'assoir quelque part et j'accepte.
Toutes façons,si je retournais à l'hôtel,je ne risque pas de fermer l'oeil et je pourrais de nouveau déprimer jusqu'au matin.
Nous marchons un peu mais finissons par trouver quelque part où s'installer.
Y'avait moins de gens dehors et il faisait très frais.
-Je te trouve formidable parce que déjà tu es une personne franche,tu m'as direct recalé quand je t'ai demandé si tu avais un copain,t'es forte car c'est pas tout le monde qui aurait fait ce voyage et j'ai pu comprendre que tu venais de France,t'es passionnée par ce que tu fais, ça se voit quand tu maquilles et tu y mets tellement de concentration et de sérieux.En plus, t'es généreuse en amitié,je l'ai constaté avec Dieyna.
Je suis choquée de chez choquée.
J'imaginais pas qu'il dise tout ça,je pensais qu'il allait me sortir des clichés.
-C'est peut être étonnant mais j'arrive facilement à connaître les gens et disons que je sais observer,commente-t-il.
Il est plus sérieux cette fois.
-J'espère vraiment que c'est pas ton copain qui t'as mise dans cet état sinon si jamais on se croisait,gare à lui.
Je ne dis rien.
-Astou,est ce que t'es toujours comme ça avec les gens ? C'est pas bien tu sais, parfois il faut savoir faire confiance et partager, ça fait du bien.
-J'ai beaucoup de mal à accorder ma confiance,y'a tellement de faux culs, surtout du côté des mecs et pourquoi tu veux m'aider d'ailleurs ?J'ai été sympa avec toi très peu de fois.
-Je te l'accorde pleins d'hypocrites règnent sur cette terre mais crois moi,je suis sincère avec toi et les filles trahissent plus que les mecs,en amitié je veux dire car en amour, c'est encore plus complexe.
-Je vais y aller.Merci pour ce que t'as fait pour moi, dis-je en me levant.
Il est étonné mais abdique.
Il me raccompagne jusqu'à l'hôtel puis me souhaite une douce nuit.
Depuis ce moment, j'ai du mal à savoir comment me comporter avec lui puis finalement j'ai décidé de le voir comme un camarade tout en espérant ne pas le regretter.
Ce rapprochement entre lui et moi n'a pas plu à Dieyna mais elle a fini par accepter.
Fin du flashback
Je pense que maintenant ce n'est plus difficile de deviner la personne avec qui j'étais dans ce fast food.
-Tu aimerais manger des homards grillés,une fois à Dakar ?
Je papillonne des cils, j'ignore encore si je vais continuer à le fréquenter une fois rentrée et c'est pas sûr qu'on retravaille ensemble.
-Pourquoi cette question,dis-je au lieu de lui répondre.
-J'aimerais bien t'en faire, lance-t-il.
-Tu sais cuisiner,demande-je étonnée.
-Oui et j'adore ça.Je vis seul donc c'est obligé.
-Et tes parents, j'interroge.
-Ma mère voyage beaucoup pour ses photos.Quant à papa,on s'entend pas trop bien à cause de mon job Il est carrément contre et moi je ne peux pas arrêter car c'est ce qui me rend heureux.
J'hoche la tête lentement me rappelant de Dieyna qui a eu ce problème avec sa famille pendant un moment.
Pourquoi les parents ne peuvent pas nous laisser faire le travail qu'on désire ?Tant que c'est honnête et légal,je crois que ça va.
-Astou,je t'aime vraiment beaucoup mais ton principal problème, c'est que t'es trop réservée.Tu te méfies trop.
Je ne dis rien.
-Serait ce parce que les gens ont trop abusé de ta confiance ?
Je reste dans le silence.
-Bon très bien,je m'en vais,ne te sens plus obligée de me parler, dit-il en quittant la table et sortant promptement la note de l'addition.
Je sursaute aussitôt,je veux pas qu'il parte.
-Reste s'il te plaît,je suis désolée.Depuis que tu m'as demandé si j'avais un copain,je ne pouvais plus m'empêcher de me méfier de toi.
-Et tu penses que si tu me racontes tes secrets, j'irai les révéler au monde entier pour me venger du fait que je ne sois pas dans ta vie,demande-t-il très sarcastiquement.Excuse moi de te décevoir mais je ne suis pas comme ça.Je ne suis pas désespéré à ce point.
Je ne me souviens pas de l'avoir déjà vu aussi énervé avant.
-Pardon,dis-je doucement à cours de mots.
Malheureusement,il partait précipitamment.
Je me surprends à lui courir après, il fut une époque où je m'en serais vraiment foutu.
Je saisis brusquement son bras.
-Je t'en supplie,pardonne moi,je ferai plus d'efforts.
-Ok mais bougeons,je n'en peux plus de cet endroit.
Nous le fîmes.
-Est ce que c'est ok pour le homard ?
-Je vais y réfléchir,je réplique.
Je cherche quelque chose à ajouter mais ne trouve rien.
Nous nous promenons dans la ville un bon moment puis rentrons épuisés.
Je commande du "mafé" plus tard car l'envie d'en manger était trop en moi et me régale avec.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top