Chapitre 24
PDV Madjiguene
Jas,ses copains et moi étions au self en train de manger et discuter fin c étaient eux qui parlaient quand ils n étaient pas "busy"(occupés) sur leurs téléphones.Je me contentais d écouter quand mes pensées ne m orientaient pas ailleurs.
J essaye de me débarrasser de la tristesse et de la colère que j éprouve envers Abdoul à cause de cette supposée histoire d harcèlement que subit cette salope de Rokaya.Je suis persuadée qu elle ment mais mon petit ami ne veut rien entendre.
Pourquoi est ce qu'il se laisse berner lui qui est d habitude si intelligent ?Il me manque affreusement mais je suis trop orgueilleuse pour l appeler et à chaque fois qu'il le fait,je refuse de répondre et éteins mon téléphone.Je crois qu il a fini par en avoir marre car voilà deux jours que je n ai rien reçu de sa part.
Je n ai pas pu m empêcher de commenter la photo de lui et Fatou que j ai vue sur Facebook.Il était si canon mon Dieu !
Qu est ce qu'il peut bien être en train de faire ?Est il avec elle ?Pense-t-il à moi ?
Depuis notre dispute,je n arrive plus à me concentrer sur mes cours et je m énerve pour un rien.
Brusquement,je sentis quelqu un pousser violemment ma tête qui atterrit dans mon assiette de petits pois.
Une bonne partie de mon visage est salie.C est quoi cette mauvaise blague ? Tchiiiiiiiiiiiiip !
J enlève ma tête de l assiette, prends un mouchoir sur la table et m essuie le visage.
Mes amis délaissent leur gadgets pour me jeter des regards médusés.
Je me retourne pour me retrouver en face d Ashley et des deux brunes.Avant que je n ai le temps d agir, elle m inflige une gifle qui m étourdit puis me traite de "sale garce".
-Shley,qu est ce qu'il y a ?D où tu mets ma tête dans mon plat,me gifle puis m insultes,lui demande-je enragée.
J étais debout et lui faisais face.
-TU N ES QU UNE PUTE QUI JOUAIT À LA SAINTE AVEC MOI.COMMENT AS TU OSÉ ME VOLER MON MEC ?JE TE FAISAIS CONFIANCE PUTAIN !ON N ÉTAIT PAS LES MEILLEURES AMIES DU MONDE MAIS QUAND MÊME, hurle-t-elle.
J essayais de comprendre ce qu elle disait car elle parlait trop rapidement.
Peu à peu les phrases commencèrent à prendre sens dans mon esprit.
Alors qu elle allait à nouveau me gifler,je saisis sa main.
-Ne crois pas que parce que tu as pu le faire une fois que cela se reproduisera.Explique moi clairement ce qui se passe ou alors dégage,exige-je.
Elle roule des yeux et rit nerveusement.
-Ça c est le comble, mademoiselle couche avec Mon mec puis se permet de me donner des ordres.Attends que je te règle ton compte, grogne-t-elle.
Elle essaya de me gifler avec son autre main,mais je l intercepte à nouveau.
-J EN AI PLUS QU ASSEZ.JE N AI PAS COUCHÉ AVEC SAM.C EST LUI QUI A ESSAYÉ DE M EMBRASSER ET JE L EN AI EMPÊCHÉ,crie-je avec toute la rage que j éprouvais.
-ET TU CROIS RÉELLEMENT QUE JE VAIS GOBER ÇA ? DEPUIS VOTRE ENTREVUE,Il EST PLUS LE MÊME ET Il A FINI PAR ROMPRE AVEC MOI SANS AUCUNE EXPLICATIONS.TU AS CERTAINEMENT DÛ LUI OFFRIR TON CUL C EST UNIQUEMENT POUR ÇA QU Il NE VEUT PLUS DE MOI, explose la blonde.
Je lâche subitement ses mains et lui inflige une claque d une puissance extraordinaire.
Sa joue était toute rouge et elle y dépose sa main incrédule.
Tout le monde me regardait avec de gros yeux.Quelle bande de "seytanes"(hypocrites)! Elle a tenté à deux reprises de me gifler et m a balancé toutes sortes d insultes sans oublier ma tête qu elle a plongé dans mon assiette, mais évidemment cela n interesse personne.Par contre quand je la frappe,c est la tragédie.Bien sûr je suis la petite noire à qui on peut infliger tout mais qui n a pas le droit de se défendre.Ils me dégoûtent.
-TU AS INTÉRÊT À NE PLUS JAMAIS M INSULTER.JE TE LE RÉPÈTE UNE DERNIÈRE FOIS,JE N AI JAMAIS COUCHÉ AVEC TON COPAIN ET NE LE FERAI JAMAIS.DE LÀ D OÙ JE VIENS,ON M A INCULQUÉ DES VALEURS ET JE LES RESPECTERAI JUSQU'À MA MORT !
Je quitte ensuite le self sous les yeux choqués de mes camarades.
J ai tellement de colère en moi.La seule chose que je désire c est retourner au Sénégal.
Et pour ne pas arranger les choses,je tombe sur Sam dans les couloirs.
J avance sans le regarder mais malgré cela,il m arrête.
-Attends Madji,j'suis désolé pour ce qui s est passé.Je te promets de tout arranger, déclare-t-il.
-J EN N AI RIEN À FOUTRE DE TES EXCUSES BIDONS.NE T APPROCHE PLUS JAMAIS DE MOI FOSTER, hurle-je pour ensuite m éloigner.
Je suis sortie de l établissement et me suis rendue au "Mille feuille babery cafe" où j ai commendé des macarons et des donnuts que j ai accompagné d un lait bien chaud.
J aime pas sécher les cours cependant rester en classe ne me servirait à rien actuellement car je ne vais rien écouter du cours ou pire je risquerais de me faire renvoyer pour indiscipline.
Je ferme les yeux et m imagine au Sénégal où jamais rien de tout cela ne se serait produit.
Courage Madjiguene, ça va se finir un jour.
Je fais un long soupir qui traduit mon mal être.
Je ne peux même pas appeler Abdoul à cause de cette maudite dispute.Je hais cette fille qui cherche coûte que coûte à nous séparer et ce qui m énerve le plus c est qu il s en rend pas compte et la crois innocente.
Je croque dans des macarons qui sont délicieux.
Je prends un taxi qui m amène chez les Johnson.
Carie était dans la cuisine faisant un gâteau.
-Bonjour, lancé-je.Je peux t aider ?
-Bonjour Madjiguene bien sûr que tu peux m aider.Mais tu n es pas censée être en cours,m interroge la femme de Marc.
-Si mais j ai séché,lui avoue- je en la regardant droit dans les yeux.
Elle se tait d abord puis dit :
-Si tu as fait ça,c est qu il y a une raison mais je ne vais pas te la demander car tu n as pas l air de vouloir en parler.
-Merci,fis-je reconnaissante.
Elle sourit puis me passe un tablier que j enfile à la minute.
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