Devoir n°4 : Ariana Hilliker
Après avoir rangé le peu d'affaires que j'ai emportée, je m'assoupis doucement barrant mes pensées et laissant place à un rêve.
Je vois mes rivales une par une autour du Prince. Il semblerait que le Prince est plusieurs amours, plus précisément, quatres dont je fais partie. Mes trois camarades commencent à se tabasser. La première donné un coup de pied dans le genou d'une de ces rivales : c'est cela qui déclancha la bagarre. Je tend mes oeufs au chien. Puis un manège tombe lourdement sur mes rivales, il tourne de plus en plus vite. Puis je me vois, avec de la fumée blanche qui sort de mon nez et de ma bouche puis je suis enfumée, laissant fin à mon rêve là.
Je me lève en sursaut, et vais directement chercher dans la petite bibliothèque, j'ai vu hier que il y a avait un dictionnaire des rêves.
J'y cherche chaque choses qui se trouvent dans mon rêve :
Rêver d'amour :
Rêver d'amour partagé : redoutez vos rivaux.
Rêver de les voir se battre : duel avantageux.
Rêver de dispute :
Rêver de dispute entre femme : annonce des ennuies.
Rêver de rivales :
Rêver de rivales dans un rêve : annonce de la réussite en amour.
Rêver de manger :
Rêver de manger ( ou quelqu'un d'autre ) des oeufs : richesse.
Si on offre son manger : un mariage se prépare.
Rêver de manège :
Rêver de manège : est sur le plan sentimental, est sur le présage le commencement d'une histoire d'amour.
Rêver d'un manège qui tourne très vite dans votre songe : indique une passion amoureuse pour bientôt.
Rêver de fumée :
Rêver de fumée : est un symbole de chance sans durée.
Rêver de voir de la fumée sortir par votre bouche ou votre nez : annonce un succès en amour.
Se voir enfumé dans un rêve : indique que vous êtes envié.
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Mais qu'est-ce que ça veux dire ? Que je vais vivre une histoire d'amour avec le Prince ? Ou avec quelqu'un d'autre ? Après avoir lu ça, je suis très intriguée. Je n'en comprend rien.
J'entends des petits chuchotements provenant de derrière la porte de ma chambre. Puis quelques secondes après, quelqu'un toque à la porte.
- Entrez !
Trois femmes entrent. Elles se présentent en disant qu'elles seront mes domistiques.
La première se nomme Angela, elle porte un chignon parfait, et un costume avec un pantalon moulant noir et une chemise bleu, tout comme ces collègues. Elle me paraît plus vielle que les autres.
La deuxième se nomme Zélie. Elle est la plus jeune de toutes. Elle est métisse et a des yeux verts clairs. Elle m'a l'air doté d'une énorme ambition.
La dernière, s'appelle Eudora. Elle est blonde et a une bouche pulpeuse. Elle porte les mêmes vêtements que les deux autres mais porte une gourmette en or.
- Alors, pas trop stressée ? me demande Zélie en me brossant les cheveux.
- Stressée, mais de quoi ? interrogeais-je.
- Vous n'êtes pas au courant ? Vous allez rencontrer le prince pour la première fois ! m'annonce Zélie;
- Hum..Et bien pour répondre à votre question, je suis stressée.
- Cela va bien se passer, me rassure Angela.
En tout cas, c'est ce que j'espère.
Zélie forme une queue de cheval avec mes cheveux parfaitement démêlés.
- Avez-vous choisi vos vêtements ? me demande Eudora, en scannant la pièce des yeux.
- Euh non.
- Super ! Puis-je les choisir à votre place ? demande-t-elle toute excitée.
Je fais signe que oui. Sauf que là, c'est le carnage. Les trois domestiques se jettent sur la garde-robe, limite en se poussant. Elles cherchent l'ensemble parfait, mais pour certaines, ce n'est pas vraiment ça...
Zélie me montre un bustier beige avec une jupe également beige ayant des petits motifs sur le bas. Gabriella, elle me montre une robe noire simple puis une grosse veste au poil de putois.. Je n'aime pas du tout. Eudora me montre une robe rouge et qui est en soie à l'intérieur avec un collier en or qui ressemble à des feuilles de lièvres.
En regardant les tenues de Gabriella et Zélie, j'hésite à aller sauter par la fenêtre. Non...C'est très exagéré. Ce n'est pas qu'elles soient horribles, non, elles ne sont juste pas à mon goût.
Je me tourne vers Eudora :
- J'adoreeeee, chantais-je.
- Vous chantez très bien. Êtes-vous chanteuse sur votre île ? me demande Zélie.
- Eh bien non !
- Ah, et que voudrais-vous faire comme métier?
- Je voudrai devenir écrivaine, répondis-je ce qui marqua de la déception sur leurs visage. Mais sinon merci !
Je vais m'habiller derrière le paravent.
- Tadamn ! dis-je en marchant vers les filles en imitant une top modèle.
Eudora fait les gros yeux, elle est trop fière de sa tenue.
- Vous êtes magnifique, euh Ariana ?
- Ne vous inquiétez pas cela ne me dérange pas que vous m'appelez par mon prénom, justement je trouve ça plus chaleureux.
Les filles sourient timidement.
Gabriella, qui est maquilleuse s'attaque aux imperfections de mon visage. Elle applique un fond de teint, un stick correcteur ou bien de la crème pour les contourings, ou peux-être même les trois !
Zélie m'apporte un miroir pour que je puisse voir ce que Gabriella est en train de faire. Elle a caché mes boutons ! Quelle magicienne ! Elle attrape une palette de fards à paupières. Elle applique une base. Gabriella met un fard à paupière blanc , applique un fard marron dans le creux de ma paupière mobile et elle remonte puis en met en bas. Ensuite, elle estompe en faisant des allés retours. Enfin, elle vient appliquer un léger mascara. Elle ne me met pas de rouge à lèvre car mes lèvres sont déjà colorés et encore heureux, car sinon je serai un pot de peinture.
Eudora se dirige vers le deuxième placard, sûrement pour une paire de chaussures.
- Je peux le faire, quand même ? demandais-je en me dirigeant vers le placard.
Quand j'ouvre la porte, je vois des dizaines de chaussures différentes et visuellement il me semble qu'il y en a dans les cinquante !
Je choisis des petits talons assorti à la robe. Je descend dans la salle d'apparat où se trouve déjà la plupart des filles.
Je m'assois sur le canapé rouge à côté d'une fille brune mais directement l'on m'appelle :
- Ariana Hilliker, pour la rencontre avec le Prince, s'il vous plait ! appele un grand homme en costard.
Lorsque j'entre dans la pièce, je vous directement le prince. Il est plus pas mal avec ses grand yeux bleus et ses cheveux bruns, mais je le trouve bizarrement TROP PÂLE, est-il malade ?
Lorsque je suis tout prêt du prince, il se leva du canapé et me fait un baise-main.
- Bonjour Mademoiselle...Ariana Hilliker, n'est-ce pas ?
- Bonjour, et oui ! confirmai-je. Et vous, Prince Carter n'est-ce pas ?
Carter esquisse un sourire.
- C'est cela oui. C'est cela oui, je vous en prie, prenez place, dit-il avec un geste en direction du canapé.
Je pris place sur le canapé en essayant d'être là plus gracieuse possible, sans réel succès.
- Avez-vous fait bon voyage ?
- J'ai dormis comme une poule ! Cette expression existe-t-elle ? demandais-je.
- Hum...Pas à ma connaissance, répondit-il, pris de court.
- Je dois avoir de l'imagination alors, dis-je en riant.
- Surement, Carter sourit à son tour, amusé par l'expression je pense. Alors avez-vous pu dialoguer avec certaines des autres jeunes filles présentes ?
Il a du culot de me demander ça. Il ne veux même pas apprendre à me connaitre qu'il pense déjà aux autres...Non, je me trompe. Il doit peux-être posé cette question à toutes les filles.
Après un petit silence de quelques secondes, je me décide à lui répondre.
- Quelques une. Je suppose que vous devez être stressé.
- Stressé ?
Il prend une seconde pour y réfléchir.
- Stressé...Un peu oui. Qui ne le serait pas ? Vous l'êtes aussi, n'est ce pas ?
- À vrai dire, je ne sais pas vraiment, souriais-je.
- Peut-être auriez vous alors un mot plus approprié que "stressée" ?
- Je suis surtout effrayée de tout ça, avouais-je.
-Oh..., il baisse les yeux, embarrassé.
Il passe la main dans ses cheveux.
-Je comprends. Devoir tout quitter pour venir ici pour quelqu'un qu'on ne connait pas, il doit y avoir de quoi être effrayé.
- Oh ne vous en faîtes pas, par rapport à vous je ne suis pas effrayée, je suis sur que vous êtes adorable, intelligent et toutes autres de qualités, dis-je en rigolant. Je parlais surtout du fait, de devoir partir de la maison, couper les cordons avec ma famille, mon jumeau et encore plus d'habiter dans un bâtiment que je n'aurai jamais imaginé poser un pied.
-Je comprends.
Il sourit.
-Vous avez donc un jumeau ?
- Oui, répondis-je.
-Êtes-vous proches ?
- Proche? Fusionel ! dis-je avec les yeux brillants. Enfin, je pense que vous savez ce que sont des jumeaux vu que vous en avez qui courent toute la journée dans votre château.
- J'en ai un gros aperçu, oui du coup
Il sourit. Ses yeux dérivent un instant vers l'horloge.
-Je crains que nous n'ayons à nous quitter. Je n'ai que peu de temps pour discuter avec vous toutes.
Il a une mine sincèrement désolée.
-Ce fut un plaisir de discuter avec vous.
Il se lève et s'incline.
- Au revoir ! saluais-je avec un petit mouvement de main.
Lorsque je sors de la salle d'apparat, une jeune journaliste se jette sur moi.
- Je peux vous poser une question et vous demander une photo ? C'est pour le magazine Parlons.
- Hum ! oui.
- Quelles qualités pensez-vous avoir pour pouvoir contrôler un pays ? Si vous devez reine, bien évidemment.
- Je ne pense pas vraiment savoir ce qu'il faut avoir mais je pense que pour pouvoir bien gérer un pays, tel que le notre, il faut avoir de l'ambition, de la culture et je pense une once de sévérité, répondis-je.
La journaliste me remercie puis je pose pour une photo. Elle se jette ensuite sur une autre sélectionnée.
Alalah, quelle journée !
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