Devoir n°1 : Irène Larey


Ce vendredi 26 Juin je fais les cent pas dans ma chambre et jette pour la millième fois un regard désespérée au formulaire. J'hésite, franchement ais-je le droit ? Entre vivre de la passion et celle de vivre enfermée et Reine d'Illéa le choix est dure...De toute manière je ne manque de rien : je suis une Trois. Je me mords la lèvre inférieure et me dirige vers mon placard qui possède le plus grand miroir de ma chambre. Je me regarde. Qui ne tente rien, n'a rien comme me répète inlassablement ma mère. D'un autre côté si je veux me faire un nom dans la passion, à savoir l'Histoire, la Sélection pourrait être un véritable salut pour moi! Je lâche un grognement de rage et sort de ma chambre pour aller dans le salon où se trouvent les êtres avec qui je dis tout : mes soeurs. Ou théoriquement les filles de mon père. Normalement elles vivent chez lui mais depuis que l'une d'elle à aussi reçu les lettres elles vivent chez moi, chez ma mère.

-Alors, je déclare. Vous en dîtes quoi?

Mes demi-sœurs ont respectivement vingt-cinq ans pour Atalia et vingt-un pour Annaoucheka mon autre demi-soeur.

-Irène, commence Annaoucheka, que veux-tu qu'on te dise? La vie est pleine de risque et puis même si tu partais sitôt après être arrivée tu serais célèbre !

-La célébrité ne m'intéresse pas, je réplique. Moi tout ce que je veux c'est ma passion!

Atalia soupire désespérée. Nous sommes si différentes tant physiquement que moralement. Autant je ressemble à mon père et j'ai le tempérament de mes ancêtres autant elles ressemblent à leur mère physiquement et par caractère.

-Attendez le Bulletin propose une voix derrière nous.

Je me retourne et vois Hadrian en d'autres termes le fils de mon beau-père. Il n'est pas particulièrement proche de moi et moi je ne suis pas particulièrement proche de lui mais est plutôt futé. Nous ne pouvons qu'acquiescer et attendre le Bulletin, ce soir. Attendre voilà quelque chose qui à toujours fait défaut à mes demi-sœurs...

Le soir, je m'installe confortablement dans mon fauteuil et observé ma mère. Elle me sourie. Pas plus, ni moins. Elle m'a élevée de manière à la hauteur de sa fierté : nos ancêtres étaient des Princes. Polonais qui plus est et nous avons toujours des relations avec ce pays pourtant en froid avec Illéa. Dès mes huit ans je savais parler espagnol comme une fillette de mon âge en Espagne, ainsi que l'italien et l'anglais. Aujourd'hui à dix-neuf ans je parle sept langues : l'italien, l'espagnol, le français, le grec ancien, le polonais, le latin et ma langue maternelle : l'anglais.

Quand elle à appris pour la lettre elle m'a encouragé à participer, avec pour argument que si mes ancêtres étaient Princes pourquoi ne devrai-je pas être Princesse et puis je pourrais apprendre quelque truc sur l'Histoire... Pas de bons arguments mais il y à une chose que je tiens bien d'elle : la voix d'oratrice. Super pour ma mère !

Le Bulletin démarre et après une intervention sur l'économie d'Illéa le Prince Carter arrive face à la caméra. Pour la première fois de ma vie je le détail physiquement : brun, les yeux bleus-gris comme du cristal presque il est assez mignon...je n'ai jamais eu la moindre relations amoureuses avec qui que ce soit depuis mes...neuf ans? Dix peut-être ? Les Castes inférieures ont de la chance elles, leurs parents ne choisissent pas leur époux pas comme pour les Deux et les Trois parfois même les Quatre ... C'est décidé je vais m'inscrire et remplir ce formulaire ! Annaoucheka prend également le même choix que moi et au moment de dormir je saisi un carnet où se trouve toutes mes notes d'Histoire sur la Pologne.

Le lendemain j'ai remplie le formulaire dont les questions sont d'une simplicité enfantine : nom, âge, castes, couleur des yeux,de la peau, des cheveux ainsi que la taille, le poids et les coordonnées. Le papier est splendide avec le blason d'Illéa en gros difficile de réaliser que ce papier va peut-être à jamais changer votre vie.

Annaoucheka et moi prenons la direction du bureau administratif le plus proche accompagné d'Atalia et après avoir particulièrement veillées à notre apparence: je porte une robe violette qui met en valeur mes cheveux blonds et mon teint nacrée, comme d'habitude j'ai coiffée mes cheveux de manière complexe mais le résultat est très beau. On me donne un numéro et j'attends le long de la file des filles de Whites. J'attends au moins deux heures et ne vois aucune de mes amies, malheureusement.

-N°516!

C'est à mon tour. On me place dans le décor d'une salle du Palais Royal, je prends un air mystérieux et le flash se déclenche . Advienne que pourra...


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