Chapitre 11


Pdv Oihane

Alors que j'allais me coucher, le livre que j'avais... Emprunté... Se mit a luire doucement sous mon lit.
Je le pris et l'ouvrit délicatement.

Il contenait un autre chapitre, avec autre chose que les formules incompréhensibles qui apparaissaient régulièrement.

Son titre était "Histoire du peuple des Elfes"

"- Le peuple des Elfes ? M'étonnais-je a voix basse. Il a disparu depuis longtemps..."

En effet, Natural nous avait évoqué les grandes dates de ce peuple, jusqu'à leur mort, qui avait été causée par les humains alliés aux mages.

Les Elfes nous avaient attaqué il y a plus de trois mille ans, et nous avions riposté puis gagné grâce a notre résistance et notre courage.

Je décidais de lire quand même. C'était écrit dans une langue que je ne comprenait pas, "l'Ancien Langage" mais je pu le déchiffrer grâce au dictionnaire qui traduisait en grec et en latin.

C'était le journal intime d'un elfe, qui racontait son enfance, ses passions, bref, tout ce que l'on peut raconter dans un journal comme celui-ci.
Mon regard s'arrêta sur un paragraphe en particulier.
Il était taché d'une substance sèche, de couleur vert sombre.

"Journal... C'est la guerre. Les humains nous ont attaqués par surprise, pendant qu'on dormait, et ont tué tous les petits enfants elfes... Ils savent notre point faible ; on ne peux faire qu'un enfant par couple, et c'est difficile d'en avoir. Ces enfants représentaient la survie de notre espèce. Ils n'avaient pas trente ans pour la plupart..."

Je me souvenait que pour savoir l'âge humain d'un elfe, il fallait enlever un zéro. Ils avaient donc trois ans en âge humain...

"Ils ont fait preuve d'une cruauté sans nom. Nous sommes un peuple pacifique, nous haïssons la guerre. Nous les avons accueillis sur nos terres, et on ne leur a jamais cherché d'ennuis ! Je ne les comprends pas... Comment peut-on haïr au point de détruire d'autres espèces, au point de s'auto-détruire ? Ça me dépasse tout ça... Bref. Je t'ai taché de mon sang, mon pauvre journal... Mais je dormais avec les enfants quand c'est arrivé. Je n'ai que 120 ans après tout. Mais ils n'ont pas vu que j'étais plus vieux que les autres, et, aveuglés par leur haine, ils sont partis sans savoir que je me régénérait. Nos anciens, qui lient leurs destins aux nouveau-nés, sont morts aussi. Nous sommes 45 survivants. Contre des millions de mages et d'humains. Et nous nous préparons a une attaque qui ne devrait plus tarder."

Je stoppait ma lecture, horrifiée. Ce n'était pas du tout ce qu'on nous avait raconté...

La dernière page était couverte de sang elfique. Je ne pu déchiffrer que certains mots... Et une partie de la dernière phrase.

"Tués... Nous... Perdu... Suis... Dernier... Notre langue... Pratiquer la mag... Sans formules... Pensées... Je vous maudit hum... Empêcher l'utilisation... Jamais... Vengeance... Toute personne... Notre langage sera... !"

Le livre se referma violemment, me laissant stupéfaite.

- Alors si j'ai bien compris, le language des Elfes permet de pratiquer la magie sans rien dire... Mais... C'est censé être impossible...

Puis je me rendit compte de l'incongruité de mes paroles dans un contexte comme celui-ci. Et je soupirai. Bien sûr que c'était possible, pensait-je en mangeant un kiwi.

C'était donc les humains qui avaient voulu exterminer les Elfes, et qui avaient réussi... Pourquoi nous font ils apprendre autre chose que la vérité ? Pourquoi nous cacher des choses ?

Prise d'un pressentiment, je fouillait la chambre, en prenant garde de ne pas réveiller Edith, qui était en pleine phase de découverte élémentaire.

"- On dirait que son élément est l'air," souriais-je en la voyant flotter au-dessus de son lit.

Ce qui me fait penser qu'a part mes rêves bizarres, je n'ai pas eu de manifestations magiques.

"- Ouf... Ils se sont trompés, je ne suis pas l'Elue suprême."

Mes soupçons et ceux d'Atthes de surveillance par la Secte se confirmèrent quand je vis une sorte d'enregistreur caché dans les plantes en pot ( des œillets bleus, évidemment ).

Ainsi, la géniale, courageuse et idéale Secte n'est pas si transparente que ça... Heureusement, il n'y avait pas de caméra.

- Alors ils veulent juste savoir ce qui se dit... murmurai-je pour voir si l'appareil enregistrait les chuchotements.

Au vu de la manière dont il clignota, il semblait que oui. Je marquai mes découvertes sur un morceau de papier que je disposai dans le livre prohibé, que je replaçai dans sa cachette.

Puis je m'effondrai sur mon lit et m'endormit.

Je la voyais depuis mon jardin. La Lune.  J'étais dehors, je sentais l'air frais de la nuit qui passait à travers mon pyjama. Les étoiles étaient moins visibles que d'habitude, mais le satellite naturel de la Terre semblait plus gros. Je sortis mes jumelles et commençai à regarder. Je n'ai jamais su combien de temps j'étais resté là, à observer l'infini. Au moins plusieurs heures. Je retournai me coucher en soupirant et m'endormit plein d'une incroyable vision de la Lune.

∆∆∆∆∆∆∆∆∆

[ Salut les gens ! Voilà le chapitre quinze ! Devinez quoi ? On a dépassé les 450 vues ! Merci ! Merci beaucoup ! Et on est 70 ! Vous êtes géniaux... Merci. A plus, mes biscottes à la grenade !!! ]



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top