Chapitre 35

Ce chapitre contient une scène à caractère sexuel (suite du chapitre 33).

Ce n'est vraiment pas détaillé de manière très précise, mais je préfère quand même prévenir !

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Ornélis ne pouvait se sentir mieux qu'en cet instant.

À la merci de celui dont elle était désormais complètement folle, elle fermait les yeux, envoutée.

Gaëtan faisait doucement glisser son pouce à l'entrée de sa bouche, contre sa lèvre inférieure. Elle ouvrit légèrement les yeux, et la vue qui s'offrait à elle lui procura une puissante vague de frissons.

Il la toisait, sans ciller, d'un regard si intense qu'elle crut qu'elle n'allait plus tenir debout. La respiration du jeune homme se faisait de plus en plus bruyante. Lorsqu'Ornélis prit l'initiative d'enfoncer davantage son doigt, de quelques centimètres, contre sa langue, il leva la tête vers le plafond en expirant bruyamment.

— Ornélis, si je continue de te regarder faire ça, je ne vais plus pouvoir me retenir, souffla t-il.

Un sourire satisfait orna les lèvres de l'adolescente. Elle se hissa sur la pointe des pieds et parsema les clavicules du grand métisse de petits baisers mouillés.

Adorable, pensa t-il.

Sans attendre une seconde de plus, il l'empoigna par la taille et la souleva du sol de manière à pouvoir la positionner sur la commode qui se trouvait à côté d'eux, ce qui arracha un petit "Oh" de surprise à la jeune fille.

Les jambes d'Ornélis s'enroulèrent autour de sa taille, et il n'attendit pas davantage pour presser sauvagement sa bouche contre la sienne, passionnément, en maintenant fermement sa main contre sur sa nuque.

Elle remarqua que c'était quelque chose qu'il faisait très souvent dans des moments comme cela, sa main contre sa nuque. Et tant mieux d'ailleurs, car elle adorait ça. Plus il prenait de plaisir dans l'échange, plus elle sentait ses doigts agripper sa peau, et au passage quelques mèches de cheveux.

Ce fut exactement ce qu'il se produisit : dans un râlement rauque, la main droite de Gaëtan se pressa encore davantage contre la chair de son cou, tandis que ses lèvres vinrent doucement mordiller le lobe de la jeune femme. Elle ondulait intensément son bassin contre le bas de ses abdominaux, ce qui traduisait explicitement ce dont elle avait envie.

Gaëtan sourit, ce qui laissa apparaître une rangée de dents blanches et parfaitement alignées, avant de la porter de nouveau pour la reposer contre le sol.

Un air dépité s'afficha sur le visage d'Ornélis, qui replaça correctement ses cheveux, en bataille après cet échange une fois de plus si intense. Elle n'avait pas la moindre envie de s'arrêter, que faisait t-il ?

Il fit glisser sa grande main jusqu'au bas de son dos, avant de descendre encore davantage et d'agripper fermement son fessier de la main droite. Elle n'était pas préparée à ce geste, si bien qu'elle en tituba. Elle ferma les yeux en s'appuyant contre son torse.

Respire, Ornélis, respire, s'ordonna t-elle, bouillonnante.

Sa main était toujours posée sur sa peau. Plus que posée, la main de Gaëtan pressait fermement son postérieur, ce qui la fit presque gémir d'envie.

Puis, sa main se retira, et elle fut submergée par une immense sensation de vide. Déçue, elle releva son visage vers lui. Elle entrevit ses magnifiques fossettes.

— Je vais faire ma douche, lui annonça t-il, sans décrocher son regard du sien.

— Mais...

— Patience.

— Je te déteste... soupira t-elle tandis qu'il s'était déjà éloigné, avant qu'il ne disparaisse totalement derrière la porte de la salle de bain.

Elle s'assoupit sur le lit et enfouit sa tête dans son oreiller, ne sachant pas trop quoi faire en attendant son retour. Ses pensées ne se dirigeaient que vers lui, inévitablement. Elle n'avait qu'une seule envie, qu'il sorte de cette foutue douche et qu'ils continuent ce qu'ils étaient en train de faire.

À moins que...

L'idée qui venait de lui effleurer l'esprit la fit doucement sourire.

Elle n'oserait jamais faire ça. Elle allait l'attendre.

Elle extirpa sa tête de son oreiller et remit en place sa chevelure blonde, avant de jeter un coup d'œil curieux à la porte de la salle de bain.

Le bruit de l'eau qui s'écoulait du pommeau de douche se fit entendre. Ornélis tenta de se rappeler de si il avait fermé la porte à clé ou non, mais n'y parvint pas. Il lui semblait qu'il lui avait juste tourné le dos et il avait fermé la porte derrière lui, c'est tout. L'idée qui germait dans sa tête prenait de l'ampleur à chaque seconde.

Elle se mordilla la lèvre et les battements de son cœur s'accélérèrent à une vitesse phénoménale. Elle se maudit intérieurement de paniquer ainsi alors que rien ne portait à stresser autant. Du moins, pour le moment.

Seulement, l'idée même de le rejoindre sous la douche... la rendait folle. C'était insensé. Nous n'étions pas dans cinquante nuances de Grey, il était juste parti se laver.

Cela faisait désormais trois minutes qu'il était sous la douche, trois minutes qu'elle paniquait, seule, allongée sur son lit. Elle était en plein débat avec sa propre conscience.

— Et puis merde... lâcha t-elle en se relevant du lit, hésitante.

Elle le connaissait, c'était soit il lui disait d'attendre en se moquant gentiment d'elle, soit il...

Elle ferma les yeux. Il fallait qu'elle ose, elle avait envie de la rejoindre, alors pourquoi était t-elle si intimidée ?

Elle effectua quelques pas fébriles jusqu'à parvenir devant la poignée de porte. Elle posa ses doigts sur celle ci, si Gaëtan avait fermé la porte à clé, cela allait définitivement être la honte de sa vie.

Enfin, elle effectua une légère pression contre la poignée de porte.

La porte n'était pas fermée. Soulagée mais paradoxalement encore plus stressée, elle pénétra dans la pièce. La salle de bain était éclairée par une petite ampoule fixée juste au dessus du miroir. Elle ne savait pas si le bruit de l'eau couvrait ses pas ou si Gaëtan l'avait entendue, cela restait un mystère.

Elle perçut l'ombre du jeune homme qui se lavait à travers le rideau de douche, et fit secouée par une pulsion : il fallait qu'elle le rejoigne, là maintenant. Les frémissements de son corps parlaient à sa place.

Après avoir silencieusement retiré ses vêtements, elle écarta le rideau de douche. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle l'aperçut.

Il était là, nu, dos à elle. La beauté de son corps l'éblouissait, il s'agissait là de la plus belle chose qu'elle n'ait jamais pu observer. La musculature de son dos la laissait bouche bée. Elle s'engagea dans la douche, derrière lui, attendant désespérément qu'il se retourne, qu'il lui parle, qu'il fasse quelque chose.

— Je m'en doutais. Approche, souffla t-il finalement.

En prononçant ces paroles, il fixa le pommeau de douche à la barre située en hauteur. Puis, il se retourna et, délicatement, encadra tendrement le visage d'Ornélis de ses deux mains.

Il scella leurs lèvres dans un baiser langoureux, avant de s'éloigner et de faire frôler sa lèvre supérieure contre celle de la blondinette. Elle n'en pouvait plus, l'attente la rendait littéralement folle. Elle se rapprocha brusquement de lui, sa poitrine se colla à son torse trempé.

— Tu ne peux donc pas attendre, souffla t-il contre ses lèvres, l'eau de la douche dégoulinant contre l'entièreté de son corps.

— Non...

Soudainement, il échangea leurs places respectives. Gaëtan agrippa sa taille, et la retourna de manière à la placer face au mur. Il se positionna derrière elle avant de dévorer son cou de baisers affamés.

Ornélis, face au mur, poussa un profond gémissement sans pouvoir empêcher son corps de se cambrer brusquement contre lui. Si il la laissait encore frustrée dans une position comme celle ci, elle allait lui en vouloir à vie, c'était sûr.

La bouche de Gaëtan vint se blottir à l'endroit juste entre sa nuque et son oreille, avant d'y exercer des baisers crus, ainsi que quelques morsures. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire satisfait, et il s'autorisa à murmurer dans son oreille :

— Dis moi si je te fais mal.

Elle crut que son corps allait lâcher. Le fait qu'il demande ça, sans contexte, sans qu'elle sache ce qu'il allait faire -même si elle s'en doutait fortement-, contribuait juste à la perte de contrôle qu'elle avait sur les membres de son corps.

Elle plaça ses mains contre le mur, plus qu'impatiente de savoir ce qui allait se passer. Elle rapprocha volontairement son fessier du bas de son corps, consciente qu'elle le provoquait. En réalité, elle voulait le provoquer. Elle entendait le jeune homme respirer bruyamment, et elle pouvait sentir son regard lorgner son corps nu.

Elle entendit la main de Gaëtan bifurquer vers le tiroir du meuble de la salle de bain, suivi d'un léger bruit de plastique que l'on venait de déballer.

Respire, respire, se répétait t-elle.

Gaëtan, positionna sa main gauche contre la mâchoire d'Ornélis, de manière à ce qu'elle se tourne pour le regarder.

Il la sonda du regard. Ses prunelles brûlantes d'envie n'attendaient qu'une seule chose : son approbation. La jeune femme le comprit, et elle hocha vivement la tête.

Lorsqu'il s'inséra en elle dans un râle de satisfaction, elle ne put s'empêcher de lâcher un petit cri.

— Ornélis, est ce que je te fais mal ? répéta t-il dans un souffle, une fois que leurs deux corps furent parfaitement emboîtés l'un dans l'autre.

— N...non...gémit t-elle, les pommettes entièrement rougies et les paumes de main appuyées contre le carrelage glacé du mur.

Il hocha la tête, et entama des vas et viens qui la firent dans un premier temps doucement soupirer de plaisir.

Gaëtan enroula ses doigts autour de la gorge d'Ornélis et lui administra deux violents coups de bassins qui lui firent perdre l'appui de ses deux mains. Il la rattrapa aussitôt de justesse en agrippant fermement sa poitrine, sans arrêter ses mouvements pour autant. Elle criait littéralement de plaisir désormais, sa voix résonnait en écho à travers les murs étroits qui les entouraient.

— Shht... lui chuchota t-il d'une voix douce en ralentissant ses gestes, son torse entièrement collé à son dos.

Des larmes montèrent aux yeux de la jeune femme, qui se remettait petit à petit de ce rythme effréné. Elle ne s'attendait pas à une telle intensité, à une telle force dans ses mouvements. Il le remarqua aussitôt, et vint balayer de son pouce la petite larme qui roulait le long de sa joue.

Elle entrouvrit les lèvres, mais aucun son ne s'échappa de sa bouche, elle se contentait de fermer les yeux, de contracter son visage en une expression de plaisir intense qui le rendait fou. La manière dont elle mordillait sa lèvre inférieure en fermant les yeux était bien trop aguicheuse.

— Tu veux me dire quelque chose ? souffla t-il, impatient de réitérer ses mouvements.

— En...encore... supplia t-elle en reprenant fermement appui sur ses deux mains.

En prononçant ces mots, elle avait tourné sa tête vers la gauche de manière à pouvoir le regarder dans les yeux, sur le côté. Lorsqu'il croisa son regard, il fut transcendé par ses pupilles bleutées.

— Encore quoi ? articula t-il d'une voix qui la fit frémir.

Sans lui répondre, elle effectua elle même des mouvements de vas et viens avec son bassin, et quand la main de Gaëtan fendit l'air pour atterrir brutalement sur sa fesse droite, elle gémit de plus belle. Il reprit vigoureusement ses mouvements de bassin en raffermissant son emprise sur son cou. Les gouttes d'eau dévalaient le corps de la jeune fille et ajoutaient une lueur argentée à sa peau porcelaine.

— Putain... laissa échapper Gaëtan en fermant les yeux, sa tête basculant vers l'arrière.

La pénétrant de plus en plus fort, lui même ne put s'empêcher de lâcher quelques râlements. Souvent, il lui ordonnait de le regarder dans les yeux, et elle s'exécutait en se mordillant la lèvre.

Soudain, le coup de bassin qu'il lui administra fut si puissant que le corps tremblant d'Ornélis s'écrasa violemment contre le mur. Elle lâcha un ultime cri d'une voix presque brisée, et Gaëtan écrasa sensuellement ses lèvres contre sa nuque, se laissant à son tour atteindre le paroxysme du plaisir.

Le son de leurs deux voix atteignant l'orgasme s'accordèrent à la perfection, uniformes, transcendées.

Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'ils ne regagnent la réalité : cet échange les avait propulsé dans une autre dimension. Le souffle du grand métisse s'éloigna, à sa plus grande déception, de la nuque d'Ornélis.

— Wow... souffla t-elle, les jambes secouées de petits spasmes tant l'échange avait été puissant.

Pendant qu'elle reprenait son souffle, la tête appuyée contre ses deux avants bras, il retira rapidement son préservatif qu'il jeta dans la petite poubelle juste à côté. Puis, il vint l'enlacer de ses deux bras avant de lui déposer un tendre baiser sur la tempe.

Un sourire béat s'afficha sur les lèvres d'Ornélis. Une expression d'euphorie habillait joliment son visage. Elle ne put résister à une énième pulsion : son corps nu vint se coller à celui de Gaëtan, encore.

Les gouttes d'eau dévalaient leurs deux corps qui s'unissaient en une tendre étreinte, comme deux âmes sœurs. Puis, il lui souffla doucement, d'une voix épuisée :

— Merci.

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Bon, voilà...😭

C'est le premier lemon de l'histoire, à mon avis il y en aura deux, j'espère que je me suis pas trop mal débrouillée et que j'ai choqué personne (oui je peux pas m'empêcher de penser ça mdrr)

Merci pour les (presque) 500 vues ❤️

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