Chapitre 9 : Vacances ?(suite)

Alexis essaya une des six capotes le soir-même. Nous étions le 22 décembre. Elle lui allait bien, lui sembla-t-il. Sa bite était à l'aise (et c'est le plus important, n'est-il pas). Il avait tellement hâte d'être au lendemain. Son impatience aurait tué quelqu'un de moins jeune. 

Ce soir-là, ses parents revinrent sur la marche matinale et sur la réaction de Marie. La mère d'Alexis n'était pas plus consciente que ça de la gêne de sa "belle-fille" vis-à-vis du surnom qu'elle lui avait trouvé. 

- Elle est vraiment belle ta copine, dit son père.

- Je confirme, renchérit sa mère. Elle est tellement mignonne et aimable ! Mais pourquoi tu ne lui as pas dit la vérité ce matin ?

- Je ne voulais pas avoir le mauvais rôle, ni qu'elle sache que je faisais des efforts pour être beau.

A ces mots, sa mère éclata de rire. 

- Beau ? Mais t'es magnifique mon chaton ! Comment une fille ne pourrait-elle pas te trouver beau ? 

- Maman, ton point de vue n'est pas objectif...

- Je veux si ! 

- Maman, regarde-moi ! Je suis plutôt enrobé, j'ai beaucoup de cheveux, j'ai une barbe pas belle, j'ai un mono-sourcil...

- ça suffit ! Si tu n'es pas content de ton physique, tu sais quoi faire ! Moi, en tout cas, je te trouve très mignon. Et si Marie est avec toi, c'est qu'elle le pense aussi ! Tu n'es pas d'accord Richard ?

- Ah si, si ! Dit Richard, soucieux de ne pas se fâcher avec son épouse, et vexé de ne pas être le centre de l'attention. 

Le repas se termina plus calmement. 

Alexis appela Marie ce soir-là, sans lui dire que la capote allait -ça serait la surprise. Ils restèrent une demi-heure pendus au téléphone, sans dire de choses intéressantes, juste à se dire "je t'aime, non moi plus". 

Le lendemain, Marie se réveilla plus tard que d'habitude, fatiguée par sa marche de la veille. Elle envoya chier son père qui voulait lui dire "bonjour" et l'embrasser. Elle prévint ses parents qu'elle passait son après-midi chez Alexis. Son père, en colère, ne dit rien. Sa mère lui dit qu'elle viendrait la chercher (non pas que c'était loin hein, 5 minutes à peine, mais parce qu'elle voulait être sûre que sa fille rentrerait à la maison). 

Cette après-midi-là, Marie se rendit chez son "amoureux" avec joie et impatience : elle allait sans doute perdre sa virginité. Son instinct avait beau lui souffler que non, pas aujourd'hui, elle ne l'écoutait pas. Elle voulait trop perdre ce fardeau encombrant et faire savoir à son lycée que non, elle n'était pas lesbienne. J'en suis presque à me demander si Marie ne voulait pas se prouver quelque chose à elle-même, et qu'Alexis était là parce qu'il était arrivé au bon moment. Peut-être Marie ne l'aimait-elle pas vraiment. 

Arrivée chez lui, ils se déshabillèrent en hâte. Alexis enfila une capote, en hâte là aussi -mais correctement pour un débutant- et il essaya de la pénétrer. Une fois. Deux fois. Trois fois. 

Rien à faire. Son engin ne rentrait pas. 

- Mais pourquoi ? demanda Marie.

- Tu dois être trop stressée, inconsciemment, lui répondit-il. Ou alors, je suis trop gros. Cette hypothèse-là avait la préférence de notre pseudo bad-boy (quel garçon n'a jamais rêvé d'avoir une bite énorme ?). Dans tous les cas, il faudra détendre ton vagin avant de recommencer.

- Pardon ?

- Te doigter.

- Ah. Je suis tellement désolée que ça ne rentre pas. Les yeux de Marie commencèrent à se remplir de larmes.

- Eh princesse non ! Ne pleure pas. Viens près de moi.

Ils s'assirent côte à côte. 

- Tu es si belle, petite fleur.

- Merci mon prince. Je me sens tellement misérable...

- Tu ne l'es pas, mon cœur. Tu es tellement adorable.

- J'aimerais partir loin et vivre sous les ponts tellement je me sens mal.

- Une superbe fille comme toi est faite pour être mariée à un chirurgien, ou à un homme tellement riche qui lui donnera tout ce qu'elle veut. Elle n'est pas faite pour vivre sous un pont avec des clochards. 

- Et tu te penses être le chirurgien ?

- Oui. Absolument. Je veux être médecin plus tard, c'est pour ça que je suis en S (section scientifique). En plus, on gagne énormément d'argent.

- Toi ? Médecin ? Tu supportes la vue du sang au moins ?

- Je m'habituerai. Et toi ? Tu ne m'as jamais dit ce que tu voulais faire plus tard...

- Oh ! Je ne sais pas trop... Mon père veut absolument que j'entre dans l'armée mais moi... Je me suis découvert une passion pour les parfums. Je veux être nez. 

- Parfumeuse ? 

- Oui. Pas flic ou militaire. Nez.

- C'est magnifique comme métier. Je suis fier de toi, petite fleur.

Il était déjà 18h, l'heure pour Marie de rentrer chez elle. Lorsqu'elle sortit de la maison des parents d'Alexis, celui-ci lui cria devant sa mère : 

- Et ne t'en fais pas pour tout à l'heure ! J'ai déjà oublié ! 

- Quoi ? De quoi il parle ? s'interrogea Jeanne.

- Oh de rien, j'ai démonté un truc.

- Ok... Sa mère n'en crut pas un traître mot.

Nous étions le 23 décembre. 

Le 24 décembre, veille de Noël, Marie retourna chez Alexis.

Merci. Je n'ai pas d'autres mots. Vous êtes de plus en plus à me lire et ça me fait tellement tellement plaisir ! Je vous aime tellement ! Merci à ceux qui font juste lire, merci à ceux qui votent et commentent, vous êtes géniaux ! Merci à ma Juju1306 qui y croit sans doute plus que moi, merci à Lyrisan qui a toujours le mot juste, merci à AngryBatman qui a décidé de me lire et de me soutenir (je me répète mais un mec qui me lit, on me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru). Sans vous, je ne sais pas... La suite très vite !!!! ♥♥♥♥

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