Je déambule dans les rues sans savoir où je vais. Je pense à ce que je vais bien pouvoir faire quand je vais rentrer. Je n'ai pas réussi à trouver de taffe, pourtant j'essaye. Aujourd'hui j'ai failli décrocher un travail dans un restaurant, en tant que serveur, mais à cause d'une connasse le patron ne m'a pas engager. Résultat je me retrouve une fois encore sans travailler et sans argents. Je n'en peux plus de voir ma famille crever de faim. Il faut que je trouve de la tune. Peu importe comment, mais il faut que je nourrisse ma famille. Je marche... Je marche... Je ne sais pas où je vais mais je me dis que je trouverais bien une idée en chemin.

Soudain je la vois. Une femme. Elle est la devant moi. Seule dans cette minuscule ruelle. Une ruelle déserte. Aucune voiture. Aucun nepassent. Non vraiment personne. Elle est seule. Un IPhone dans la main et un sac de luxe dans l'autre. J'ose à peine imaginer tout le fric que je pourrais me faire en revendant sont éléphone. Sans compter l'argent que je pourrais trouver dans son sac. Oui, ce soir, ma famille mangera à sa faim. Je m'approche d'elle sans faire de bruit. Je ne suis qu'à quelques mètres d'elle. Je suis prêt à lui sauter dessus pour lui dérober ses affaires. Je sens mon cœur s'accélérer... Je ne dois pas faire ça, je ne peux pas... Je ne vais pas agresser une pauvre femme sans défenses, je ne suis pas comme ça... Je regarde la femme s'éloigner en pensant à ma famille. Soudain elle tourna la tête vers son portable pour regarder l'heure, je n'en crois pas mes yeux. C'est elle ! La femme du restaurant. La connasse qui a faits en sorte de me faire rater l'entretien. Je sens la colère m'envahir. C'est elle que je vais voler, peu importe qu'elle soit une femme. Mais bien sûr, je ne lui ferais mais de mal physiquement, je ne suis pas comme ça. Je me dirige donc vers elle en silence. Je suis à nouveau à quelques mètres d'elle. Elle ne m'a pas vue. C'est ma chance.

Je me précipite sur elle. D'une main je lui arrache son sac et de l'autre je lui prends son portable. Je pensais que ça aurait été facile mais pas du tout. Elle me résiste. Elle ne veut pas lâcher son putain de sac. Je tire mais rien, elle ne céde pas. Je ne sais quoi faire. Insister ou abandonner ? Je pourrais juste me contenter de l'iphone... Le visage de mes petits frères me vienne à l'esprit. Non je ne peux pas seulement me contenter de ça ! Il me faut le sac.
D'un coup, sans que mis attends, elle me saute dessus, comme une furie.

Ah putain mais elle va lâcher son putain de sac la putes !

Je lui donne alors un coup de poing dans l'estomac. C'est la première fois que je frappe une femme. Je ne voulais pas mais je n'ai pas le choix. Il faut qu'elle lâche. Mais malgré le coup elle ne céde pas. Je décide de lui en donner un deuxième dans les côtes. Cette fois elle s'écroule au sol. Tenant ses côtes de douleurs. Je la vois suffoquer mais elle continue à tenir son sac.

Putain elle est tenace pour une femme !

Pas le choix, je me mets à lui donner plusieurs coups de pieds dans le ventre et les jambes. Chaque coups que je lui inflige la fait crier. J'ai mal de lui faire ça. Je ne veux pas qu'elle souffre. Je veux juste qu'elle lâche.

-Lâche ça connard ! Laisse-moi !

Elle se met à crier encore plus fort et m'insultant de tous les noms.

-À l'aide ! Au secours !

Eh merde ! Je commence sérieusement à paniquer. Je sais plus vraiment quoi faire. Tout tourne dans ma tête. Je ne sais pas ce que je doit faire. J'hésite mais je ne le montre pas. Je ense à ma famille. Je veux qu'il soit heureux. Je veux qu'ils mangent à leurs faims pour une fois. Alors je pris la décision qu'il mesemblait la mieux.

-Pitié ! Aidez-moi ! Quelqu'un... à l'ai-

Je donne un nouveau coup mais à la tête cette fois. Je réussis à la faire enfin lâcher son sac. Je me dépêche de me sauver avant que les voisins sortent de chez eux.

Je cours aussi vite et aussi loin que je peux. Une fois sur d'être en sécurité je me pose pour regarder mon butin. Je vide là contenue du sac par terre. Rien de bien intéressant, un rouge à lèvres, des crayons, un échantillon de parfum, une serviette hygiénique, des vieux bonbon qui doient être la depuis un certains temps, des trombone - ?! Pourquoi elle a des trombone dans son sac cette meuf ? -, des petits papiers, et pleine d'autre petites choses innutil. Bref un sac de fille en gros. Jusqu'à ce que je tombe sur son porte-feuilles. Dedans je vois plusieurs billets, des pièces et surtout une carte bleue. Je ne peux m'empêcher de sourire. Je cours au super marcher et avec le liquide j'achète de quoi nourrir ma famille ce soir. Ensuite je m'occuperai de son portable et de sa carte. 

En rentrant chez moi ce soir, je me sens léger. Je suis tout simplement heureux. Je met à ressentir des remords pour ce que j'ai fait à cette femme mais entre elle et ma famille, ce sera toujours ma famille enpriorité.

De plus, cette femme je la connaissais et je sais que c'était une putain de raciste ! Elle a fait rater mon entretien. Soi-disant je ne faisais pasassez sérieux pour elle... Ah oui sans oublier que je suis forcément un voleur, parce que c'est bien connus tous les arabes sont des voleurs... la blague ! Elle ne me connaissait pas, de quel droit elle me juge pour mon physique ! Je ne compte même plus le nombre de fois qu'elle m'a faits des réflexions rasiste durant l'entretien.

" Je connais bien ceux de votre espèce..." disait-elle " Si vois voulez du travaille, allez le chercher dans votre pays !" Mon espèce... Mon pays... Mais de quoi elle me parle ! Non parce que je suis français moi ! Oui français putain ! C'est pas claire peut-être ?!

C'est elle l'égoïste, si elle ne m'avait pas fait passer pour ce que je ne suis pas, je me serais faits embaucher et rien ne se serais passé... Cette femme doit être le genre de personne à se croire au-dessus detout le monde... Pour être honnête, ça m'a fais vraiment plaisir de lui donner une leçon. Eh oui personne n'est intouchable madame...
Certes, ce soir j'ai alimenter un cliché comme quoi les arabes sont des voleurs mais elle, elle prouve bien que même aujourd'hui le raciste est encore présent en France...
Et à votre avis qui seras la victime dans l'histoire ?

Ce soir j'ai le coeur léger, mais je n'oublie pas que ce bonheur n'est qu'éphémère.

Demain est un autre jour...