You're my poison...
Commande pour charly-writer (Le fan N°1 du MorMor 😘)
⚠Attention, lemon !⚠
Londres, 14 mai 1889.
Le professeur James Moriarty était furieux : encore une fois, un de ses plans avait été contre-carré par Sherlock Holmes et son acolyte, le Docteur John Watson. A la seule idée que le détective ait triomphé le mettait dans un état de rage inouï : combien de temps allait-il supporter cet arrogant personnage et son bon à rien de médecin ?
L'homme le plus dangereux de l'Empire Britannique avait besoin de se changer les idées avant de tuer quelqu'un. Et quoi de mieux que de s'octroyer une journée de repos ? Après tout, ça ne pouvait pas lui faire de mal de se détendre un peu, sans avoir à réfléchir à de nouvelles stratégies pour mettre en échec Holmes et Watson.
Dans cette même perspective, il décida de se retirer dans son manoir de campagne, afin d'y trouver le calme et la sérénité que la capitale britannique, avec son bourdonnement perpétuel, était incapable de lui offrir. En parlant de ça, il avait demandé à Sebastian, son second - et amant - de le retrouver là-bas, afin qu'il puisse faire le point sur les prochaines manoeuvres.
Aussitôt, il hélà une calèche qui le conduisit jusqu'à son domaine, dans la campagne anglaise.
Une fois arrivé, il s'installa dans le salon et se laissa tomber sur le canapé en laissant échapper un soupir de soulagement. Enfin, il allait goûter à un peu de tranquilité ! Mais bien entendu, notre criminel ne s'attendait pas à la suite des événements lorsque Sebastian Moran fit son entrée.
"Ah, James ! Vous voilà !"
"Bonjour, Sebastian. Y a t'il du nouveau ?"
"Non, pas du tout..."
Le brillant criminel leva les yeux vers son compagnon et vit que ce dernier avait très envie de lui dire quelque chose, mais qu'il se retenait d'exprimer le fond de sa pensée.
"Je vois à votre regard que vous mourrez d'envie de me dire quelque chose et votre franchise serait fort appréciée, Sebastian !"
"Comme vous voulez... Je voulais vous souhaiter un bon anniversaire, cher James !"
"PLAÎT-IL ?" s'écria le génie criminel.
"Et bien oui, aujourd'hui, c'est votre anniversaire : on est le 14 mai !"
James eut du mal à le croire : son anniversaire était aujourd'hui ? Pris de doute, il regarda le calendrier qui trônait sur la cheminée et constata que son amant avait raison. Et lui qui pensait que c'était un jour comme un autre...
L'absence de réaction de son patron/amant inquiéta Moran : l'ex-militaire espérait que cette annonce ne froissait pas James. Ce serait dommage, vu qu'il lui avait préparé de quoi fêter cela... Heureusement pour lui, James esquissa un sourire :
"Et vous y avez pensé ? Et bien, Je ne vous connaissais pas de telles attentions à mon égard, Sebastian..."
"J'ai pensé que cela vous rendrait votre bonne humeur... Mais, passons : si vous voulez bien me suivre..."
Intrigués par le manège de Sebastian, Jim le suivit jusqu'à son salon privé où il tomba sur un spectacle hallucinant : sur la petite table de style Empire était installé un magnifique gâteau au chocolat, couvert d'un glaçage au sucre et parsemé de dragées colorées.
"De mieux en mieux : vous aurez réussi à me mettre de meilleure humeur qu'à mon arrivée ! Bien, profitons de ce met délicieux ! D'ailleurs, il vient de quelle pâtisserie ?"
"Celle qui se trouve près de Westminster : j'ai cru comprendre que vous raffoliez de leur glaçage à la française !"
"Si cela continue, je n'aurais plus de secrets pour vous !" plaisanta le criminel qui se servit une part de gâteau.
"Vous ne cessez de me surprendre !" lui répondit son amant avec malice.
Le reste du "repas" se passa dans cette même ambiance calme, mais joyeuse. Pour Jim Moriarty, cela faisait longtemps qu'on ne lui avait pas fêté son anniversaire, et passer cette journée unique avec Sebastian était parfait. Bien entendu, les festivités n'étaient pas finies et on entendit au loin les notes d'une valse.
"Comme cela tombe bien ! Sebastian, accordez-moi cette danse !"
"Avec plaisir... Sire !" répondit l'intéressé avec malice, alors qu'il lui prenait la main.
Dès les premiers pas de danse, James comprit que la valse allait prendre une drôle de tournure car ils n'arrêtaient pas de se marcher sur les pieds, provoquant au bout du compte, une crise de fou rire comme ils n'en avaient plus connu depuis longtemps. Puis, lorsque les dernières notes retentirent, Sebastian se détacha doucement de l'étreinte de son amant et lui adressa un sourire malicieux avant de quitter la pièce.
Ce drôle de manège amusa James qui le suivit jusque dans leur chambre. Là, il vit son amant qui l'attendait, assis sur le lit.
"Dites moi que vous faites tout cela pour une bonne raison, Sebastian !"
"Mais certainement, James ! Si vous voulez bien venir..."
De plus en plus amusé, le génie criminel s'avança près de Sebastian et s'assit près de lui.
"Bien, maintenant, dites-moi ce que vous... Oh !"
Il fut surpris lorsque son amant le renversa sur le lit, une lueur éclatante dans le regard.
"J'ai pensé que vous aimeriez entendre une petite création de ma part..."
"Alors, on a une âme d'artiste ? Mais je vous en prie, Sebastian, faites-moi donc profiter de vos talents cachés !"
Souriant, le militaire commença à réciter son oeuvre tout en défaisant les habits de son amant qui frémit de plaisir.
"Et nous voilà de nouveau réunis !
Nous, les insoumis, les bannis,
Ceux que tout le monde rejette,
Craint et respecte !"
"Continuez !" murmura James qui s'empressa de débarasser son loyal compagnon de ses vêtements.
"Jamais vous et moi,
N'entrerons dans leurs codes et leurs lois.
Car la seule règle que nous respecterons
Est celle par laquelle nos êtres s'uniront."
Ces quelques vers firent sourire Moriarty qui se prêta au jeu et finit de dénuder son amant tandis que ce dernier, sans interrompre sa litanie, retira le dernier obstacle de tissu qui servait de frontière entre leurs corps.
"Leur dignité, leur arrogance,
Ne sont en rien un obstacle à la transe
Qui s'empare de moi
Quand je ressens votre désir entre mes bras."
Puis, dans un élan de désir, le militaire s'empara des lèvres du génie criminel dans un baiser passionné avant de laisser ses lèvres voyager sur le corps de James qui eut du mal à contenir ses soupirs de plaisir.
"Chaque étreinte, chaque caresse,
Est une véritable promesse
Que jamais nous ne manquerons de plaisir
Ni de désir.
Et même si nos amours font scandale,
Qu'ils s'étouffent avec leur morale !
Rien ne pourra subsister
Aux douces saveurs de nos baisers."
"De mieux en mieux ! Mais ne me faites pas trop languir, Sebastian !" commanda James qui sentait son esprit se fondre dans les vapeurs de la luxure.
De son côté, Sebastian ne cessait de titiller les parties sensibles du corps de son amant tout en poursuivant sa récitation.
"Quel péché formidable est la luxure !
Faisant voler en éclats les dorures,
Elle révèle nos véritables passions
Qui s'immiscent en nous tels de doux poisons !
Aujourd'hui encore,
Se retrouvent nos corps
Affamés et quémandant
Qu'on assouvisse nos penchants !"
"Sebastian..." murmura James, dont la voix trahissait une impatience amoureuse.
"Merci encore,
Ô vous que j'adore,
Vers vous, de me laisser venir
Et votre territoire conquérir !
Chaque soupir, chaque cri
Seront, mon tendre chéri,
Le gage de ma loyauté
Et de mon amour infini !"
sur ces mots, le militaire reprit possession des lèvres du génie criminel puis vint fusionner leurs corps dans une étreinte fougueuse qui arracha à son amant un petit cri mêlant stupeur et plaisir. Et comme à chaque fois, ils se laissèrent aller plus loin dans le désir, leurs corps se mouvant ensemble dans cette danse sensuelle. Jamais deux personnes ne s'étaient aussi bien trouvés que James Moriarty et Sebastian Moran, leur dangerosité étant aussi forte que la passion qu'ils avaient l'un pour l'autre.
Puis, après avoir atteint l'extase, ils se laissèrent doucement tomber dans les draps, tout en gardant sous leurs doigts la douce chaleur émanant de la peau de l'aimé.
"Sebastian, je dois avouer que vous m'avez surpris : non seulement vos talents d'amant sont admirables, mais je ne vous connaissais pas une âme de poète !"
"Ce n'est pas quelque chose dont je me sens prêt à m'en vanter, mais je me suis dit qu'après tout, à jour exceptionnel, mesure exceptionnelle !"
"Ce qui est une très bonne idée ! Que ferais-je sans vous, Sebastian ?"
"Je ne sais pas..."
"Moi non plus ! Maintenant que vous êtes à moi, Colonel, j'ai bien des projets à nous faire réaliser. Mais cela peut attendre encore un peu : restons et profitons !"
"Une devise qui me convient !" sourit le militaire avant de se laisser partir dans les bras de son amant.
"Jim ? A quoi tu penses ?"
Le criminel consultant fut tiré de sa rêverie par la voix de son compagnon. Il lui fallut deux secondes pour se rappeller qu'il était dans sa chambre, dans sa maison à Londres, au XXIe siècle, et non dans un manoir de campagne, à l'ère victorienne.
Il se retourna vers Sebastian qui le regardait d'un air mi-amusé, mi-curieux.
"A quoi je pensais ? Oh, et bien, à nous deux... sous le règne de la reine Victoria !"
"Au XIXème siècle ? Et ça donne quoi ?"
"Toi et moi, faisant plier l'échine de l'Empire britannique, en attendant le jour où je coifferais la couronne !"
Souriant avec malice, le criminel consultant se plaça au-dessus de son amant.
"Une fois devenu le maître de cet Empire, je serais l'homme le plus craint, admiré et respecté de tous ! Et quant à toi, mon Tigre, tu serais à la tête de mon armée et je t'enverrais conquérir de nouveaux territoires en mon nom..."
"Mettre des puissants à genoux sous ta bannière ? Charmant programme !" plaisanta Sebastian.
"Mais ce qui me plaisait le plus, dans ce rêve, c'était de nous voir, nous les amants les plus puissants du monde, régnant sur notre empire ensemble !"
"N'est-ce pas ce que nous faisons, en quelque sorte ?"
"Tu marques un point ! De toute façon, peu importe l'époque, le rang ou le pays dans lequel je me trouverais, je te choisirais toi !"
"Et moi, j'accepterais avec plaisir... Votre Majesté !" répondit Sebastian avant de plaquer ses lèvres contre celles de Jim.
Et voilà pour ce nouveau one-shot !
J'espère qu'il vous aura plu !
Je vous dis à bientôt pour de nouvelles créations et merci de votre soutien !
Bisous ! 😘
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