😇Pretty hurts😈

Dédicacé à SilverQuinn9Owl_and_MoonNeal_Lilas_Riddle et Etoile-mauve

Chose promise, chose due, je commence ma série sur les pairings que vous voulez voir être parents. Et bien moi, je dis allons-y avec nos "Ineffables Husbands" et leur adorable fils Aelius (William Franklyn-Miller). Attention, tristesse en vue !

En se regardant dans le miroir, Aelius lâcha un long soupir de lassitude en voyant son reflet : pourquoi tout devait être aussi dur pour lui ? Qu'est-ce qu'on pouvait bien lui reprocher pour qu'on le mette à l'écart ?

Pourtant, à première vue, tout allait bien : il avait une belle peau claire, des cheveux châtains clairs courts et bien coiffés, des traits harmonieux, un corps plutôt mince, un joli sourire... Mais il vit ce qui le marginalisait : ses yeux. Deux grands yeux bleus où, à la place des pupilles rondes, se trouvaient deux grandes fentes noires, pareilles à celles des reptiles. Un héritage de son papa... Et puis, il y avait ses ailes : deux grandes et belles ailes pareilles à celle d'un oiseau, mais dont la couleur était grise. Or, personne, ni aux Enfers ni au Paradis, n'avait d'ailes grises. 

Si il était bien le seul dans ce cas là, c'était parce que Aelius n'était pas comme les autres. En effet, il est ce que les anges et les démons surnomment un "Sang-Mêlé", c'est à dire un enfant issu de l'union d'un ange et d'un démon. Et il se trouve qu'il a pour parents l'ange Aziraphale et le démon Crowley, ceux grâce à qui l'Apocalypse n'a pas eu lieu.

Pour bien comprendre comment cela a pu se faire, il faut remonter un peu dans le temps, à l'époque où Adam, devenu un jeune homme, a décidé de prendre son indépendance et de vivre sa vie, sans que cela change quoi que ce soit à sa relation avec ses protecteurs. Bien sûr, Crowley et Aziraphale avaient accepté cela, mais l'ange eut le cœur serré de le voir partir. Aussi, il eut une idée un peu étrange qu'il partagea avec son démon : celui d'avoir leur propre enfant. 

Une idée complètement saugrenue parce que biologiquement impossible et puis aucune ange ou démone ne voudrait être leur mère porteuse. C'est alors qu'ils ont enclenché une autre solution : que ce soit Dieu, ou Satan, qui leur crée cet enfant. Si au début cette idée avait fait dresser les cheveux sur la tête de Gabriel, Belzébuth, elle, réussit à convaincre les deux entités de leur accorder cette chance... ce qui fut chose faite avec l'arrivée d'Aelius dans leurs vies.

On ne pouvait pas dire que le garçon manquait d'amour avec ses deux pères, loin de là : les deux ne savaient pas quoi faire pour lui offrir la meilleure vie possible. Mais, depuis sa petite enfance, il sentait que ni les anges ni les démons ne le regardaient avec bienveillance, loin de là. Il savait très bien ce qu'ils voyaient en lui : une erreur, une incarnation de l'ennemi éternel...

"Aelius ? Viens manger !"

En entendant la voix de son père, le jeune garçon se redonna une meilleure apparence et esquissa un sourire avant de descendre les escaliers quatre à quatre et d'arriver dans la salle à manger où l'attendaient ses pères, déjà attablés. 

"Pile à temps, mon grand ! On va pouvoir commencer !" lui dit Aziraphale.

"Un peu plus et j'engloutissais l'entrée à moi tout seul !" ricana Crowley, provoquant une exclamation outrée de son mari.

L'adolescent esquissa un sourire : malgré tout ses tracas, il était bien content d'être avec ses parents le soir. Cela lui permettait de ne plus penser aux autres qui le regardaient méchamment... au moins pendant un temps. Parce que le soir, quand il était allongé dans son lit, il entendait encore les murmures perfides siffler à ses oreilles. Alors, il étouffait sa peine et ses sanglots dans son oreiller pour ne pas que ses pères sachent tout le mal qu'il pouvait subir... Et il réussit plutôt bien à cacher son mal-être à ses pères, même si Crowley se demandait comment cela se faisait que l'oreiller de son fils finissait trempé tous les matins.

Mais un jour fut celui de trop pour Aelius et ce fut celui où il croisa la route de jeunes angelots qui jouaient sagement à la balle. Prenant son courage à deux mains, il s'avança vers eux et demanda :

"Euh, salut... Je peux jouer avec vous ?"

"Si tu veux. On joue au volley célèste, tu connais ?" lui proposa un des angelots.

"Non."

"Pas grave : on va t'expliquer !"

Et c'est ainsi que le jeune Sang-mêlé s'était retrouvé à jouer avec des enfants de son âge à un jeu auquel il ne connaissait rien, mais qui l'amusait énormément. Mais cette euphorie ne dura pas longtemps lorsque les parents des jeunes angelots arrivèrent en trombe, suivis de l'archange Gabriel :

"Nehariah, je t'ai déjà dit ne pas jouer avec ce garçon !"

"Caliel, reviens ici !"

Tous les enfants furent obligés d'abandonner leur camarade de jeu tout en lui murmurant des "Désolés" honteux. Lorsque les parents s'éloignèrent avec leur progéniture, Gabriel s'avança vers Aelius et le toisa avec mépris :

"Il me semble avoir été clair, Aelius : tu ne dois pas t'approcher des autres enfants du Paradis ! As-tu vu ton visage : tu ne crois pas que tu vas les effrayer avec tes yeux ?"

"Mais ils m'ont proposé de..."

"Je ne veux pas le savoir ! Ta place n'est pas ici, mais avec ces misérables démons, là où devrait être ce satané serpent ! Je ne comprends comment Aziraphale a pu lui trouver quelque chose à celui-là. Mais bon, vu qu'il n'est pas éclairé à tous les étages... "

Aelius serra les poings et baissa la tête : comment ce type pouvait-il se permettre de juger ses parents ? Il se prenait pour qui, Dieu Le Père ?

"Maintenant, va ! J'ai autre chose à faire que de m'occuper de toi !"

Le jeune garçon tourna les talons et s'éloigna, sous l'oeil satisfait de Gabriel. Sur son chemin, il traînait des pieds et était de plus en plus abattu : pourquoi Gabriel le haïssait-il ainsi ? Il ne lui avait rien fait ! Après une heure de marche, il se rendit compte qu'il était à quelques mètres de l'entrée des Enfers : il pourrait dire bonjour à Belzébuth, elle au moins était sympa avec lui. S'avançant, il vit des petits démons qui faisaient la course sur de drôles d'engins crachant du feu. 

Il était tenté de leur demander si il pouvait participer, mais l'expérience de toute à l'heure l'avait sérieusement refroidi, alors il resta là, se contentant de les observer, jusqu'à ce que l'un des joueurs le repéra et demanda :

"Hey, tu veux essayer ?"

"Je... Vous voulez bien ?"

"Evidémment, sinon on ne te proposerait pas ! Ne reste pas planté là, viens !"

Trop heureux, Aelius se joignit au petit groupe et enchaîna plusieurs tours de course en riant de bonheur. Mais une fois de plus, sa joie fut écourtée par l'arrivée d'un groupe de démons qui se mirent entre lui et les enfants :

"Dégage de là, le Sang-Mêlé ! Tu n'as rien à faire ici !"

"Mais papa, il voulait juste..."

"Rien du tout : sa place est avec ces hypocrites d'anges ! Maintenant, il va s'en aller avant qu'on ne s'occupe de lui ! Retourne chez ce minable d'Aziraphale !"

Devant un tel déferlement de haine, le jeune garçon fit demi-tour et partit le plus vite possible loin d'ici... bousculant au passage Belzébuth qui ne comprit pas la raison d'un tel raffût. 

Volant aussi vite que ses ailes le lui permettaient, Aelius laissa les larmes dévaler ses joues : mais pourquoi les autres le haïssaient-ils à ce point ? Il appartenait aux deux peuples, ça ne devrait pas poser problème. Alors, qu'est-ce qui clochait chez lui : pourquoi ni les anges ni les démons ne voulaient de lui ?

Pris de sanglots, il atterrit dans le site de Stonehenge, à deux heures de chez lui. Ne voyant personne, il se posa sur la pierre centrale et laissa tout son chagrin et sa rage se déverser. Puis, il se mit à fredonner dans son malheur, un air qu'il avait entendu à la radio et qui lui était cruellement familier :

Pretty hurts
We shine the light on whatever's worst
Perfection is a disease of a nation
Pretty hurts, pretty hurts
Pretty hurts
We shine the light on whatever's worst
You tryna fix something, but you can't fix what you can't see
It's the soul that needs a surgery

Ain't got no doctor or pill that can take the pain away
The pain's inside and nobody frees you from your body
It's the soul, it's the soul that needs surgery
(It's my soul that needs surgery)
Plastic smiles and denial can only take you so far
Then you break when the fake façade leaves you in the dark
You left with shattered mirrors and the shards of a beautiful boy...

Pretty hurts
We shine the light on whatever's worst 
Perfection is a disease of a nation 
Pretty hurts, pretty hurts
Pretty hurts
We shine the light on whatever's worst
We tryna fix something, but you can't fix what you can't see
It's the soul that needs a surgery

Essuyant ses larmes, il leva les yeux au ciel, se demandant pourquoi a t'on tellement désiré son existence si c'était pour la lui faire payer après ? Toujours le coeur noué, il demanda au Très Haut :

"Toi là-haut, explique-moi : Pourquoi m'as-tu fais ainsi ? Tu pensais que tes anges m'accepteraient, peut-être ? Et bien, c'est raté ! Tous me disent que je suis laid, que je ne suis qu'un Sang-Mêlé, une erreur de la nature ! Pourtant, il me semble bien que tu m'as crée !"

Il reporta son regard vers le sol et cria vers Satan :

"Et toi, en bas ? T'étais bien d'accord pour que j'arrive ? Alors, j'aimerais bien savoir pourquoi tes démons font tout pour ne pas voir que j'appartiens aussi bien à leur monde qu'à celui des anges ! Qu'est-ce que je leur ai fait pour mériter ça ?"

Tout en hurlant, Aelius ne se rendit pas compte qu'il était en train de provoquer une tempête dont on se souviendrait longtemps... Pendant ce temps, dans leur maison à Londres, le couple Aziraphale-Crowley se demandait où leur fils avait bien pu passer... 

"Mais que fait Aelius ? Il commence à faire tard et je sens qu'il va pleuvoir !" s'inquiéta l'ange.

"Je me le demande aussi... Surtout qu'il faut que je lui parle !" marmonna le démon qui guettait son fils par la fenêtre.

"A propos de quoi ?"

Crowley se retourna vers lui :

"Azi, depuis plusieurs semaines, je retrouve son oreiller trempé tous les matins ! Je ne sais pas ce qui le travaille, mais vu toute la substance lacrymale versée, je peux te garantir que c'est grave !"

A ces mots, l'ange en fut bouche bée : son Aelius, son soleil, son adorable fils, aurait des ennuis et il ne l'avait pas vu ?

"Mais comment ai-je pu ne pas le voir ?"

"Parce que je crois qu'il a hérité d'une capacité que tu détestes le plus chez moi : celle de cacher les émotions ! Et à cela, j'ai bien peur qu'il ne soit devenu un champion en la matière !"

Aziraphale se passa une main dans les cheveux :

"Seigneur... Mais qu'est-ce qui peut bien le tourmenter à ce point ?"

"Je n'en sais rien... Comme je ne sais pas d'où vient cette foutue pluie : on va avoir droit au Déluge de Noé ou quoi ?"

Au même instant arrivèrent Belzébuth et Gabriel, complètement paniqués et trempés jusqu'aux os !

"Vous êtes là, c'est parfait !" souffla la démone.

"Mais que se passe t'il ?"

"Il se passe que votre rejeton est en train de provoquer une Apocalypse à lui tout seul !" s'énerva Gabriel. 

"Mon Aelius ? Il ne ferait jamais de mal à personne !" protesta Aziraphale.

"Et parle de mon fils sur un autre ton, crétin gominé !" gronda Crowley.

"D'autant plus qu'il ne devrait pas faire le malin, vu les conneries accumulées !" ajouta Belzébuth qui foudroya du regard l'archange. 

Ce dernier voulut protester, mais devant l'aura de colère de sa démone, il préfèra ne rien ajouter.

"Qu'est-ce qu'il a fait, exactement ?" demanda l'ange.

"Je vais vous faire un topo de la situation, mais je vous préviens, ça ne va pas vous plaire ! Tout d'abord, sachez que votre fils se fait constamment malmener par les anges et les démons parce qu'il est la moitié des deux !"

"QUOI ?"

"Je vois que vous n'êtes pas au courant, et ça ne m'étonnerait pas qu'il ne vous ait rien dit ! Je continue : je n'étais pas au courant de tout ça jusqu'à aujourd'hui où je l'ai vu fuir des Enfers en pleurs. Je suis allé voir et j'ai découvert qu'une bande de crétins finis l'insultait parce qu'il a joué avec leurs mômes ! Je peux te garantir que je leur ai passé la beuglante du siècle !"

"Attends un peu que j'aille les voir : ils vont comprendre leur douleur !" siffla Crowley, furieux.

"Ne t'embête pas pour ça : actuellement, Sa Brûlante Altesse est en train de leur faire passer l'envie de recommencer ! Et là, Haniel vient me voir et m'explique que la situation d'Aelius est semblable chez les anges... Et que ce salopard ici présent encourage les autres à le mépriser dès que possible !"

En entendant cela, Aziraphale sentit son sang bouillonner : comment son supérieur avait pu oser faire du mal à son fils de la sorte ? Se tournant vers Gabriel, il lui déclara froidement :

"Vous avez le droit de ne pas m'aimer, Gabriel, c'est un fait. Mais vous en prendre à mon fils uniquement pour votre plaisir, ça, je ne vous le pardonnerais jamais !"

"Et je vous donne raison, Azi : de plus, je sais que le Très Haut leur passe à tous un sermon comme on ne l'a jamais vu. Je peux vous dire qu'il va y avoir du remue-ménage et que je ne serais pas étonnée que Gabriel perde sa place !"

"Hein ? Mais, je..."

"LA FERME !"

"OK, tout ça, c'est bien beau, mais quel rapport avec l'Apocalypse ?" demanda le démon.

"J'y viens ! Voyez-vous, lors de la création d'Aelius, Dieu et Satan ont pris une partie de votre essence spirituelle, d'accord ? Mais pour finaliser le tout, ils ont mis un peu de leur essence spirituelle à eux, sauf que personne n'avait mesuré qu'un Sang-Mêlé aurait autant de puissance concentrée en lui et qu'il pourrait provoquer une catastrophe sous le coup d'une émotion trop forte et négative... ce qui est en train de se passer tout de suite !"

"Attends, attends ! Tu dis que c'est mon Aelius qui est en train de provoquer tout ça ?" demanda Crowley, ahuri.

"En gros, oui. Et si on ne l'arrête pas,  le temps qu'il pleure tout son soûl, je peux vous garantir qu'il n'y aura plus ni de Grande-Bretagne ni d'Irlande et que ça ne plaît pas à nos supérieurs qui nous ont envoyés ici pour vous chercher afin qu'on trouve Aelius et que vous le calmiez !"

"On veut bien aider, mais nous ne savons pas où il est !" avoua Aziraphale.

"On l'a localisé à Stonehenge ! Mais je crois que nous devrions aller avant que cela ne s'aggrave !" déclara Gabriel.

"La faute à qui si on en est là ?" lui répondit méchamment Belzébuth qui passa devant et guida le groupe vers Stonehenge.

Lorsqu'ils arrivèrent, Crowley et Aziraphale se sentirent mals : ils ressentaient la douleur et la tristesse de leur fils jusqu'au profond de leur être. Et ils n'avaient jamais imaginé leur Aelius souffrir ainsi...

"Bon, allons-y !"

Ils s'avançèrent près du cercle de dolmens, quand ils entendirent la voix de leur fils murmurer entre deux sanglots :

"Je suis fatigué... Fatigué de devoir justifier mon existence aux yeux du monde... Laissez-moi disparaître !"

"Faut qu'on fasse quelque chose !" paniqua Crowley qui se précipita vers son fils, talonné par Aziraphale. En deux temps, trois mouvements, ils arrivèrent près de lui.

"AELIUS !"

En entendant son nom, le jeune garçon releva la tête et vit ses parents se ruer vers lui pour le prendre dans leurs bras.

"Aelius, mais que fais-tu ici ? On s'est inquiétés quand tu n'es pas rentré à la maison !" lui dit gentiment Aziraphale.

"Tu vas choper un rhume comme ça !" tenta de plaisanter Crowley en utilisant une de ses ailes comme parapluie pour protéger Aelius.

Ce dernier murmura :

"Je... Je veux disparaître !"

"Mais pourquoi veux-tu faire une chose pareille ? Nous t'aimons plus que nos propres vies et tu es une belle personne !" lui dit l'ange.

"Si c'était le cas, personne ne me mettrait dehors en me traitant de Sang-Mêlé ! Je ne comprends pas pourquoi ils me haïssent comme ça : c'est à cause de mon physique, c'est ça ?!" lui répondit Aelius, encore triste.

Aziraphale et Crowley se regardèrent, embêtes : qu'est-ce qu'ils pourraient bien dire à un enfant qui souffrait atrocement ?

Heureusement, l'ange sut quoi dire et il fit apparaître un miroir qu'il plaça devant son fils :

"Aelius, regarde dans la glace et dis moi ce que tu y vois !"

Le garçon se résigna et vit son reflet dans le miroir avant de soupirer, amer :

"Rien de bien enthousiasmant !"

"Tu trouves ? Moi, j'y vois plutôt un charmant jeune homme. Beau, adorable, intelligent et... Oh, que vois-je ? De grands yeux bleus extraordinaires avec une pupille parfaitement ciselée, des traits fins... Je pourrais jurer que tu tiens ça de ton père !"

Amusé par le petit jeu de son mari, le démon ajouta :

"Attends voir... Ce regard adorable, ce joli sourire, cette gentillesse incarnée... Mais oui, aucun doute : c'est ton papa tout craché !"

Ces phrases firent légèrement sourire le jeune garçon qui se calma un peu, faisant cesser progressivement la pluie.

"Aelius, il y a une chose que tu dois savoir et elle est très importante : quoi que puissent dire les autres, n'oublie jamais qu'à nos yeux, tu es parfait. Tu es le garçon le plus adorable que je connaisse et nous sommes plus qu'heureux d'être tes parents !" lui dit Aziraphale en passant une main rassurante sur son visage.

"Si les autres t'emmerdent, c'est parce qu'ils sont juste jaloux de ta magnificience ! Mais t'en fais pas pour eux, ce sont des abrutis qui ne peuvent pas atteindre ton niveau !" répliqua Crowley en bombant le torse.

Cela rassura Aelius qui fut complètement calme en entendant les mots tendres de ses parents... le tout sous le regard attendri de Belzébuth qui se tourna vers Gabriel :

"Je te conseille de bien regarder. Tu vois, ça, c'est de l'amour véritable : le physique n'importe pas vraiment, quand tu sais ce que vaut la personne ! J'espère que ça te servira de leçon, espèce de crétinus !"

"Je le vois..." murmura l'archange, pas très fier de lui.

Au même instant, la famille décida de quitter Stonehenge et de rentrer à Londres afin qu'Aelius se remette de ses émotions, alors que la tempête se calma, laissant place à un soleil radieux, ce qui fit dire à Crowley :

"Tu vois, mon grand : après la pluie, il y a le beau temps !"

Cette remarque fit apparaître un sourire sur le visage de l'adolescent qui suivit ses parents jusqu'à leur maison où, après un repas copieux concocté avec soin par Aziraphale, il partit s'endormir, apaisé et aimé... pour voir un changement radical se produire le lendemain, quand Aziraphale lui montra une immense pile de courriers :

"Je crois que tu as des admirateurs !"

En lisant les milliers de lettres d'excuses venant des Enfers et du Paradis, ainsi que les nombreuses invitations à venir jouer, le jeune Aelius fut sûr d'une chose : désormais, les gens feraient davantage attention à son coeur qu'à son visage...


Et voilà pour cette nouvelle création : j'espère qu'elle vous aura plu et que vous n'aurez pas trop déprimé en la lisant !

Je vous remercie tous pour votre gentillesse et je vous dis à bientôt !

A la prochaine ! 😘🥰😍💖

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