🎁Never doubt about me🎁
Hello, hello, chers abonnés !
Je reviens avec un nouveau cadeau pour vous, issu du fandom Sherlock (BBC) et je me concentre sur un couple que vous aimez beaucoup : le MorMor (traduction pour les petits nouveaux : Jim Moriarty et Sebastian Moran).
Cette fois, c'est dans un contexte différent que je les mets en scène : celle de leur famille. A votre avis, quels pères sont Jim et Sebastian pour leurs enfants Maximilian et Alexia ?
Pour le savoir, lisez donc ce petit écrit !
Bonne lecture ! (Et merci @charly-writer pour l'inspiration)
N.B : Les jeunes gens que je vois jouer Maximilian et Alexia à l'adolescence sont Nick Robinson et Kiernan Shipka.
Quand il était en présence de ses enfants, Jim se sentait bien. Cela paraît étrange venant d'un homme réputé pour sa froideur et sa psychopathie assumée, mais quand il n'était pas en train de mener ses affaires d'une main de maître, le criminel consultant aimait passer du temps avec Sebastian, Maximilian et Alexia. Tous les quatre avaient une relation aimante et complice...
Aujourd'hui, Maximilian avait 17 ans et Alexia avait soufflé ses 14 bougies, il y a trois jours, mais des fois, il arrivait au criminel consultant de revoir les enfants de 6 et 3 ans qui étaient arrivés dans sa vie et celle de Sebastian.
Et pourtant, ça n'était pas simple, au début. Si entre les enfants et Sebastian, l'entente s'est faite d'elle-même, en revanche, Moriarty avait eu plus de mal...
Flash-back. Quelques années plus tôt...
Cela faisait 2 ans que Jim et Sebastian avaient adopté Maximilian (8 ans) et Alexia (5 ans). Le criminel consultant devait être honnête : il n'était pas particulièrement fan des enfants en général. Pour lui, c'étaient d'ignobles petites créatures juste bonnes à pigner et à mettre le bazar. Bon, à part les enfants du 221B Baker Street, mais ils étaient une exception.
Cependant, quand il voyait son mari interagir avec Hamish ou encore Alexia, il sentait que ce dernier serait un père au top... et il sentait bien que son compagnon était tenté de lui parler de son envie d'avoir leur propre famille. Comme il n'était pas du genre à laisser Sebastian en suspens, il décida de lui offrir ce que le sniper désirait et c'est ainsi qu'arrivèrent chez eux Maximilian et Alexia, un frère et une soeur.
Tout semblait bien se passer, mais... Car il y a toujours un mais... James sentait que quelque chose n'allait pas.
Oh, ça n'avait rien à voir avec les enfants : tous les deux étaient sages, bien élevés, intelligents, ne se chamaillaient jamais... et surtout adorables, au point qu'ils ont fait complètement craquer les membres de son réseau qui sont prêts à se plier à leur moindre demande. Non, ce qui troublait la vie de famille, c'était l'attitude des enfants vis à vis de leurs parents...
Avec Sebastian, le courant était passé immédiatement : les trois étaient devenus complices et il n'était pas rare de voir père et enfants passer du temps ensemble. Dans ces conditions, le Tigre devenait un père aimant et rassurant qui profitait pleinement de la présence de ses enfants.
Par contre, en ce qui concerne Jim... C'est une autre histoire. Son appréhension vis à vis des enfants le rendait distant et ça n'a pas échappé à Maximilian et Alexia qui faisaient tout pour minimiser le contact. En même temps, quand vous êtes assez jeunes, vous n'avez pas envie d'approcher quelqu'un qui semble souvent de mauvaise humeur...
C'est de cette incompréhension qu'est partie toute cette histoire... et ça n'arrangeait pas le criminel consultant qui voulait faire un effort. Mais quand il essayait de leur parler, il voyait des signes qui ne trompaient pas : Max et Alexia s'arrêtaient net, leurs yeux trahissaient leur inquiétude. Pareils à des faons traqués par le loup, c'est dire.
Lors du dîner aussi, les enfants s'adressaient davantage à Sebastian qu'à lui et quand Jim leur posait des questions sur leur journée à l'école ou chez la famille Holmes, il n'avait droit qu'au strict minimum. De quoi l'agaçer prodigieusement... Et ça faisait deux ans que ça dure !
Cet après-midi, James était seul avec les enfants à la maison, Sebastian s'étant absenté pour régler un compte à un client peu pressé de payer. Le criminel consultant décida de profiter de cette accalmie pour travailler dans son bureau. Une heure plus tard, il descendit en direction du salon, pour voir si les enfants allaient bien. Une fois dans la pièce, il les vit en train de dessiner sagement sur la table, se passant les crayons et discutaient des sujets d'enfants de leur âge.
Se raclant la gorge, Jim fit savoir sa présence :
"Alors, les enfants ? Vous vous amusez bien ?"
Sursautant, les deux enfants se figèrent direct. Puis, de sa petite voix tremblante, Alexia murmura :
"Oh, c'est toi, Papa ? Tu ne travailles pas ?"
"Si, mais ça ne m'empêche pas de voir si vous allez bien."
"Euh... Oui, ça va !"
Son frère lui dit d'un ton sérieux :
"Je crois qu'on a fait trop de bruit. Viens, on va dans la cuisine !"
"Hein ? Mais non, je..."
"T'inquiète pas, Papa, on a compris. Tu viens, Alex ?"
Et avant que Jim ait pu dire quoi que ce soit, les deux enfants ramassèrent leurs affaires et se dirigèrent vers la cuisine, fermant doucement la porte. Resté planté au même endroit, le criminel consultant resta pantois. Ce n'est pas possible ! Il devait être en plein cauchemar...
La journée se déroula normalement, et Sebastian rentra de son "rendez-vous", l'air plus serein qu'au départ. Il fut aussitôt accueilli par Maximilian et Alexia.
"Salut, Papa Tigre !"
"Salut, les petits tigres ! Comment s'est passé la journée ?"
"Bien !"
"Tant mieux !"
Leurs rires et discussions attirèrent l'attention de Jim qui vint à leur rencontre.
"Alors, on fait la fête sans moi ?"
"Mais tu es toujours le bienvenu !" lui répondit Sebastian.
Cet avis n'était pas vraiment partagé par les enfants qui se détachèrent de leur père.
"On... On va vous laisser ! A plus tard !"
Max et Alexia se dirigèrent vers leur chambre, laissant leurs parents seuls. Sebastian se tourna vers Jim :
"Tout s'est bien passé ?"
"Ouais... A part qu'ils m'ont évité toute la sainte journée, tout s'est passé comme sur des roulettes !"
Cette réponse intrigua l'ex-militaire.
"A ce point ?!"
"Tu n'as pas idée... Sebby, ça ne peut plus durer ! J'aimerais bien savoir pourquoi mes enfants me regardent comme si j'étais le diable incarné !"
"Peut-être parce que c'est le cas..."
"Sebastian Moran, je suis très sérieux, là ! J'aimerais comprendre pourquoi nos enfants cherchent à m'éviter par tous les moyens !"
Devant l'air contrarié de son compagnon, Moran réfléchit quelques instants avant de répondre :
"Tu t'es déjà demandé pourquoi ils t'évitent ?"
"Oui, mais je n'ai toujours pas trouvé pourquoi. J'essaye d'être gentil avec eux, je leur file de l'argent de poche, je leur offre plein de cadeaux... Que faut-il que je fasse de plus pour qu'ils ne me fuient pas toutes les 5 minutes ?"
"Je vois... Dans ce cas, il n'y pas à tortiller : demande-leur !"
"Tu plaisantes, j'espère ?"
"J'ai une tête à plaisanter ? Ecoute, James : la meilleure chose à faire pour crever l'abcès est de leur parler ! Tu sais, ce sont des enfants intelligents et matures pour leur âge, ils sauront très bien formuler leurs pensées !"
Même si il n'était pas hyper convaincu, Jim devait reconnaître que Sebastian avait raison sur ce point... Très bien, puisqu'il n'a pas tellement le choix, il allait connaître les raisons de la distance que ses enfants mettaient entre lui et eux...
Cette occasion se présenta deux semaines plus tard, alors que James sortait de son bureau et traversait le couloir pour aller à l'étage du dessous quand il passa devant la chambre de Maximilian qui était entr'ouverte. S'approchant doucement, il entendit Max et Alexia discuter :
"A ton avis, c'est quelle équipe la meilleure de Premiere League ?" demanda le garçon.
"Euh... Liverpool ?" répondit sa soeur
"Ah oui ? J'aurais dit Manchester United ! Mais de toute façon, Papa Tigre nous a promis que ce soir, on choisirait le match qu'on ira voir au stade !"
"Ah bon, il vous a promis ça ?" demanda Jim en entrant dans la chambre, coupant net la conversation entre les deux enfants.
Il leur sourit gentiment, mais il sentait malgré tout que les deux petits n'étaient pas DU TOUT rassurés.
"On... On a fait du bruit, c'est ça ?" demanda Alexia.
"Non, non, pas du tout ! De mon bureau, je ne vous entends pas de toute façon ! Bon, donc vous parliez d'aller voir un match au stade, c'est ça ? Vous voulez aller voir lequel ?"
"On ne sait pas encore..."
"Ce n'est pas grave, on a le temps encore... J'ai une idée : et si avant d'aller au match - ou après avoir vu, si vous préférez - on irait au restaurant ? Qu'est-ce que vous en dites ?"
Le frère et la soeur se concertèrent du regard avant de répondre :
"Tu sais, papa, tu n'es pas obligé de venir avec nous... On ne veut pas t'embêter avec ton travail.... Et si tu ne veux pas qu'on aille au stade parce que ça coûte trop cher, ce n'est pas grave..."
Cette réponse eut l'effet d'un coup dans l'estomac pour Jim : mais qu'est-ce qu'il a fait pour que ses enfants le voient de la sorte ? Bon d'accord, il n'était pas aussi à l'aise que Sebastian, mais quand même...
"Mais pas du tout : si vous voulez aller au stade, on peut organiser ça ! Et quand vous aurez trouvé le match qui vous plaît, on ira tous ensemble !"
A ces mots, Maximilian lâcha cette phrase :
"Mais pourquoi tu veux venir avec nous ? Tu ne nous aimes pas !"
Là, ce n'était pas un coup de poing que Moriarty avait eu l'impression de se prendre : c'était une paire de gifles et un uppercut !
Sous le choc, il articula :
"Comment ça, je ne vous aime pas ? Mais bien sûr que si ! Où est-ce que vous êtes allés chercher cette idée ?"
Alexia répondit à voix basse :
"Parce qu'on sait que tu as bien voulu de nous uniquement pour faire plaisir à Papa Tigre, mais toi, tu n'aimes pas les enfants parce qu'ils pourraient te gêner !"
Elle releva la tête et adressa un sourire un peu triste :
"Mais nous, on t'aime bien, papa. C'est juste que... On ne veut pas que tu nous détestes !"
Le criminel consultant se retint à l'encadrement de la porte pour ne pas tomber à la renverse : comment leurs jeunes esprits ont pu inventer une telle chose ? Bon, il devait être honnête, il n'était pas hyper motivé pour avoir des enfants...
Mais quand les deux sont arrivés dans sa vie, tout a changé : il s'était attaché à eux de manière viscérale et voulait tout faire en son pouvoir pour les rendre heureux. Mais son côté terrifiant avait mis un mur de glace entre lui et les enfants...
Ce silence inquiéta Maximilain qui murmura à sa soeur :
"Là, je crois qu'il nous déteste !"
Cela sortit Jim de sa torpeur. Il s'avança vers eux... avant de les prendre dans ses bras !
"Je suis désolé..."
"A propos de quoi ?" demanda Alexia.
"Je... Je veux que vous sachiez que je vous ai toujours aimé. Même si je ne suis pas le plus démonstratif, vous n'avez pas à douter de moi ! Tout ce que je veux, c'est que vous alliez bien !"
Maximilian et Alexia se regardèrent, surpris : alors, Papa Jim les aimait en fait ? Ils s'étaient trompés ? Rassurés, les deux enfants répondirent à l'étreinte paternelle, sans ressentir de la crainte pour la première fois...
Retour au présent.
Quand il y repensait, le criminel consultant se prit à sourire : et dire qu'il a fallu passer par tout ça pour qu'enfin il puisse savourer tout cela... Mais il ne regrettait pas : maintenant, ils étaient tous les quatre heureux et c'était le plus important...
"Papa, tu viens ? On va être en retard au stade !"
La voix de son fils le tira de sa rêverie.
"J'arrive, j'arrive..." répondit-il avant de les rejoindre pour aller voir le match France-Angleterre à Wembley.
Et tout le long de la soirée, Jim aimait à se dire :
"°°Mon vieux Jim, tu peux être tranquille : jamais ils ne douteront de ton amour pour eux... comme tu ne douteras jamais de leur amour pour toi !°°"
Et voilà pour ce nouveau one-shot cadeau !
Donnez moi votre avis et n'hésitez pas à me proposer des suggestions !
A bientôt !
Bisous 😘🥰😍
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