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Clint ne savait pas si suivre Loki à Londres était une bonne idée : d'abord, parce qu'il n'avait pas prévenu les autres de leur escapade amoureuse et ensuite, parce que Loki avait ce regard : le genre qui annonçait des catastrophes en perspective. Pour l'instant, rien ne se passait, mais on n'était jamais trop prudent... 

"A quoi penses-tu, Clint ?"

"Moi ? Oh, à rien. A part peut-être à la réaction des autres quand ils vont se rendre compte de notre absence et aux nombreuses calamités que tu pourrais engendrer !"

"Quel pessimisme ! N'es-tu pas heureux d'être à Londres en ma charmante compagnie ?" lui demanda le Dieu de la Magie.

"Bien sûr que si ! C'est juste que j'ai envie de passer des vacances tranquilles, sans que tu ne provoques la Troisième Guerre Mondiale et qu'on se fasse repérer !"

"Tu n'as pas d'inquiétude à avoir : nous allons profiter de notre escapade tranquillement, sans faire de remous !"

"Pourquoi ai-je l'impression que tu t'emballes un peu vite ?" soupira l'archer en réajustant ses lunettes de soleil.

Les deux hommes quittèrent le café où ils se trouvaient avant de se promener dans les rues de la capitale britannique, laissant leurs regards se poser sur les vitrines des différentes boutiques de luxe. Bien qu'il était toujours sur ses gardes, Clint ne pouvait s'empêcher d'admettre qu'il se sentait bien en ce moment : le temps était clément, il était à Londres, avec son compagnon, et la journée semblait bien partie : que demander de mieux ?

Le dieu nordique remarqua l'air détendu sur le visage de son compagnon :

"Tu as l'air heureux !"

"Pourquoi : je ne devrais pas ?"

En réponse, il sentit les doigts de Loki caresser son visage. Barton se sentit flatté : Loki étant de nature pudique, il n'oserait jamais montrer ce genre de geste en public - et encore moins devant les autres Avengers. Mais quand ils n'étaient que tous les deux, l'Asgardien pouvait se montrer extrêmement tendre avec son compagnon.

"Au contraire : si tu es heureux... alors je le suis !"

Esquissant un sourire, Clint proposa :

"Puisqu'on est à Londres, j'aimerais te proposer de visiter le musée Mrs Tussauds : il paraît qu'il y a des statues de nous !"

"Cela me paraît être une bonne idée... J'ai hâte de voir à quoi peut bien ressembler la statue de mon frère : si ça trouve, elle est horriblement laide !"

"Non, ce qui serait bien plus drôle, c'est si jamais ils ont loupé la statue de Stark !"

Rien que d'imaginer un possible fiasco et la tête de Tony en voyant le désastre, Loki éclata de rire.

"Tu as trouvé les bons arguments, comme toujours ! Allons-y !"

"Parfait ! Hé, au passage, on va peut-être te voir aussi... Mais pas sûr que la statue soit aussi sexy que le modèle !"

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres du dieu.

"Pas besoin de me complimenter pour me convaincre d'aller à ce musée, Clint !"

"Ce n'était pas un compliment, mais la vérité !"

Alors qu'ils passaient le coin d'une rue, Clint heurta violemment un passant qui arrivait en face de lui. Le choc fut tel qu'ils en tombèrent à la renverse. Loki se précipita vers son amant :

"Clint, tout va bien ?"

"Oui, oui, ça va... même si j'ai l'impression de m'être pris un mur !"

Il reporta son attention vers la personne qu'il venait de percuter : un homme assez grand, plutôt musclé et aux traits harmonieux, bien que marqués par une vie assez agitée. Vu l'impeccabilité de son habillement, Clint n'eut pas de mal à deviner qu'il avait affaire à un ancien militaire...

Se relevant, il offrit son aide à la personne :

"Je suis désolé, vraiment. Je n'ai pas fait attention !"

"Ce n'est rien : ce coin de rue est assez traître !"

Au même instant, un autre homme arriva. Un peu plus petit que Clint, il était vêtu d'un costard de luxe et avait des chaussures noires en cuir qui devaient coûter aussi cher. Et il avait l'air de connaître l'autre homme car il vint à sa rescousse :

"Sebby, tu vas bien ?"

"T'inquiète pas, Jim ! Je n'ai rien de cassé... à part peut-être ma fierté !"

"Il vaut mieux ça... Qu'est-ce que je deviendrais sans mon Tigre ?"

Le nouvel arrivant se tourna vers les deux hommes :

"Pour faire tomber mon Sebastian, soit vous êtes un TGV en puissance, soit un mur ! Qui êtes-vous exactement ?"

"Je suis Clint Barton, et lui, c'est Loki Odinson !"

"Vos têtes me parlent..."

Aidé par Hawkeye, Sebastian répondit :

"Pas étonnant : ils font partie des Avengers !"

"Les Avengers ? Ah oui, les héros de New York... Attends, même Loki en fait partie ? Je pensais qu'il ne s'entendrait pas avec eux !"

"C'est le cas pour la majorité des membres de cette équipe... Mais disons que j'ai trouvé une bonne raison pour en faire partie !"

"Laissez-moi deviner... Cette raison se trouve juste à côté de vous ?" demanda le dénommé Jim avec malice.

"Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?" 

"Disons que j'ai l'œil pour ce genre de choses..."

"Comme je devine que celui que vous surnommez Sebby partage votre vie... et votre lit, au passage !" ricana le nordique.

"Loki !" s'offusqua Clint en lui donnant un léger coup de coude. 

"Ce n'est pas grave : on va dire que c'était de bonne guerre... Mais où sont passées mes bonnes manières ? Je me présente : Jim Moriarty, le seul et unique criminel consultant !"

"Jim Moriarty... L'homme qui a mis Sherlock Holmes en difficulté ?"

"C'est une des nombreuses choses dont je peux me vanter... Mais si on en parlait autour d'un verre ? Je serais curieux de connaître vos propres exploits !"

Surpris par l'invitation, Loki et Clint se mirent tout de même d'accord pour suivre les deux hommes jusque dans un restaurant chic. Une fois attablés, les quatre hommes commencèrent à converser tranquillement, allant jusqu'à se trouver des points communs, comme la compétence de Sebastian et de Clint :

"Alors comme ça, vous êtes un tireur d'élite ?" demanda l'archer.

"Le meilleur dans mon domaine !" répondit l'ex-militaire, dévoilant ses dents blanches dans un sourire carnassier.

"Et bien, ce n'est pas la modestie qui vous étouffe !" ironisa Loki.

"Ne vous méprenez pas, Loki : mon Tigre a bien raison de se vanter de son talent ! Sachez qu'il est célèbre dans l'armée britannique pour ses exploits en Afghanistan et en Irak !"

"Je n'en doute pas, Jim... Mais Clint ici présent n'a pas à rougir devant Sebastian : son surnom d'Hawkeye est totalement pertinent !"

Cette petite rivalité entre les deux hommes amusèrent beaucoup leurs compagnons respectifs. Il faut croire que ces deux génies à l'esprit tordu avaient pas mal de choses en commun...

"On dirait bien que le seul moyen de nous départager est de montrer nos talents... Un petit duel au soleil, Clint ?"

"Un tel challenge ne peut être refusé ! Vous avez un endroit au calme ?"

"Suivez-moi, j'ai exactement ce qu'il nous faut !" répondit Moran en se levant de table, suivi de Clint.

"Alors comme ça, tu me laisses tomber ?" demanda Jim, faussement offusqué.

"Mais je ne te laisse pas tout seul : je suis sûr que toi et Loki allez bien vous amuser !" lui répondit le mercenaire avec un clin d'œil.

"Ouais, enfin... Si vous voulez vous éclater, faites ça de manière discrète, hein ! Je te rappelle Loki, que les autres ne sont pas au courant de notre venue ici !"

"Tu n'as aucune raison de t'inquiéter, Clint !" lui répondit Loki avec un sourire amusé, ce qui ne rassura l'archer qu'à moitié.

"Je te fais confiance... Allez, à plus tard !"

Tandis que Clint et Sebastian sortirent du restaurant, Jim se tourna vers Loki :

"Dites, votre copain a l'air de s'inquiéter pour vous..."

"Disons qu'il ne serait pas ravi si je venais à faire quelque chose qui nous ferait remarquer par les autres !"

"Qu'entendez-vous par là ?"

"Quelque chose comme... provoquer le chaos !"

Un sourire enthousiaste se dessina sur le visage de Moriarty.

"Mon cher, sachez que je provoque le chaos en Grande-Bretagne à peu près tous les jours. Et puis, vous êtes en vacances, non ? Alors, profitez en pour vous lâcher !"

Il n'en fallait pas plus pour convaincre Loki du bien fondé de cette idée...

Quelques heures après...

Lestrade ne savait plus où se donner de la tête : quand ce n'était pas un énorme carambolage qui venait d'avoir lieu en plein centre-ville, c'était les distributeurs de billets des banques qui ont explosé, faisant pleuvoir des liasses de billets sur la capitale. Et encore, si il n'y avait que ça...

"Inspecteur, le ministre de l'Intérieur au téléphone !" le prévient Donovan.

"Dites lui que je suis occupé !"

"Il insiste !"

"Dites lui d'aller se plaindre auprès de Mycroft Holmes ! Je n'ai pas envie de me faire remonter les bretelles par ce crétin !"

Au même instant, arrivèrent les deux personnes les mieux placées pour aider l'inspecteur dans cette galère.

"Alors Greg, que vous arrive t'il ? Un jour de poisse ? Remarquez : ça ne doit pas changer de d'habitude..."

"Tu as le don pour remonter le moral des troupes, Sherlock !" soupira John qui roula des yeux.

"Vous vous moquerez de moi plus tard, Holmes : j'ai autre chose à faire, tout de suite !"

"On vous écoute, Greg !"

"Vous êtes au courant de toutes les catastrophes qui nous tombent dessus ?"

"Comment ne pas l'être ? Toutes les chaînes de télévision en parlent !" ironisa le détective.

"Peu importe ! Tout ce que je veux, c'est le nom du coupable et en vitesse !"

"Ne vous fatiguez pas, Lestrade : j'en ai ma petite idée ! Tu viens, John ?"

Intrigué, le médecin suivit son compagnon après avoir brièvement salué Lestrade.

"Sherlock, tu m'expliques ?"

"A ton avis, John : qui serait assez ingénieux - ou fou, tout dépend du point de vue - pour provoquer tout ça ?"

A ces mots, Watson se frappa le front.

"Evidemment, il n'y a que Jim pour provoquer tout ça ! Maintenant, reste à savoir où il est !"

"Bonne question ! Allons réfléchir à tout cela chez nous !"

Ni une ni deux, ils prirent un taxi qui les amena au 221B Baker Street où les attendait Mmrs Hudson.

"Ah, Sherlock, John ! Vous tombez bien, vous avez de la visite !"

"Ah bon ? Qui est-ce ?" demanda le médecin.

Lorsqu'ils arrivèrent dans leur appartement, quelle ne fut pas leur surprise !

"Pince-moi, Sherlock : il y a tous les Avengers dans notre appart !"

"Tu ne rêves pas : ils sont tous là !" lui répondit le génie sociopathe qui alla saluer leurs invités.

"Heureux de vous revoir, tout le monde ! Cela fait un moment qu'on ne s'était pas vus !"

"En effet, la dernière fois, c'était parce que Cauchemar avait fait des siennes !*" lui répondit Strange qui lui serra la main.

"Ce fut une sacrée pagaille ! Mais puis-je savoir la raison exacte de votre venue ?"

"J'aurais bien aimé que ce soit pour une simple visite de courtoise, mais non : voyez-vous, nous sommes à la recherche de Clint et de Loki qui se sont volatilisés en amoureux... sans avoir eu la politesse de nous prévenir !" s'énerva Tony.

"Loki, comme le cinglé qui a attaqué New York ?" demanda John.

"Mesurez vos propos ! Vous parlez d'un prince d'Asgard, et de surcroît mon frère ! Certes, il a commis des crimes, mais il est sur le chemin de la rédemption !" le sermonna Thor.

"Du calme, le paratonnerre ! Ce n'est pas le moment de s'énerver !" le calma Sherlock qui se tourna vers les autres héros.

"Est-ce qu'on sait où ils se trouvent ?"

"Alors, je n'ai pas la trace de Loki - il est le champion pour se dissimuler - en revanche, j'ai celle de Clint et il se trouve dans la périphérie de Londres !" lui répondit Natasha en lui montrant son traceur GPS.

"Et bien, allons-y ! Si il y est, Loki n'est pas bien loin !" déclara Sam, prêt à l'action.

"On vous accompagne ! Le frère de Thor pourrait nous aider à trouver Jim !" suggéra Steve.

Tandis que la joyeuse équipe se mit en route, Clint et Sebastian étaient sur un terrain vague dans la périphérie ouest de Londres et s'amusaient à dégommer toutes sortes d'objets à coups de fusil long rifle et de tirs de flèches.

"Je dois le reconnaître, vous avez un sacré talent, Clint !"

"Ne faites pas le modeste : je commence à comprendre pourquoi vous êtes le deuxième homme le plus dangereux du Royaume-Uni !"

"Tout ça, c'est bien sympa, mais ça ne règle pas le problème !"

"Quel problème ?" demanda l'archer.

"On ne sait toujours pas qui est le plus fort !"

"Je crois que cette question n'aura jamais de réponse !"

"Pas faux... Une bière ? Je dois en avoir en réserve !"

"Ce  n'est pas de refus, merci !"

Fouillant dans sa voiture, Sebastian sortit deux bouteilles en verre et en tendit une à Clint avant de lever la sienne.

"A votre santé, Clint !"

"A la votre, Sebastian !"

Et alors qu'ils plaisantaient tout en buvant leur bière, Clint et Sebastian virent arriver à grands pas Sherlock, John et les Avengers.

"Alors, Robin des bois, on se planque ?" plaisanta Bucky.

"Hé, c'est ma blague !" protesta Tony.

"Tony, il y a plus important dans la vie !" lui rappela gentiment Bruce.

"Et qui est ce monsieur ? Ton nouveau mec ?" ricana Pietro.

"Mesdames et messieurs, je vous présente Sebastian Moran, le deuxième homme le plus dangereux du Royaume-Uni... ainsi que l'homme de main et amant de Jim Moriarty !" annonça Sherlock, coupant court à toute autre tentative de plaisanterie.

"D'accord... Clint, vous avez un nouvel ami peu recommandable !" déclara Vision.

"Dis donc la tomate farcie, je suis à côté au cas où ça t'aurait échappé !" lui lança Sebastian, vexé.

"Une minute : si Clint et Sebastian sont là, ça voudrait dire que... OH NON !" s'écria Wanda.

"Quoi ?" demanda T'Challa.

"Oh purée ! Monsieur Loki et Monsieur Moriarty sont sûrement quelque part..." s'exclama Peter.

"... en train de foutre un bordel monstre !" lâcha Sam.

"Langage !" 

"Merci, Capitaine Bonnes Manières !" ironisa Iron Man.

"Cessez de vous chamailler : on a deux phénomènes à retrouver dans la nature et on ne sait même pas où ils sont !" s'agaça John.

"Si, si, vous allez le savoir rapidement ! Attendez un peu..." leur demanda Moran.

Quelques secondes plus tard, une explosion retentit au loin.

"Par là !" leur indiqua Sebastian avant de se précipiter vers l'origine du son, talonné par les autres. 

"Incroyable, mais vrai : il a quand même fait l'idiot ! Si je lui mets la main dessus.." fulmina Clint.

L'archer eut de bonnes raisons d'être énervé car, lorsqu'ils arrivèrent dans le quartier d'affaires, ils virent un spectacle ahurissant : les bâtiments avaient été couverts d'une peinture rouge vive !

"Je m'attendais à pire... vraiment !" soupira Sebastian en se massant la nuque.

"C'est déjà pas mal, au niveau voyant !" lui fit remarquer Stephen.

"Il ne doit pas être bien loin !"

Soudain, le téléphone de Sherlock sonna. Soupirant, il décrocha :

"Allô ?"

"°°Sherlock, enfin ! Cela fait trois heures que j'essaie de te contacter !°°"

"Mycroft ? Qu'est-ce qui se passe ?"

"°°Toi et tes amis êtes demandés d'urgence à Buckingham Palace !°°"

"Comment sais-tu que.. Peu importe ! Pourquoi suis-je demandé ?"

"°°On a un très gros problème et il n'y a que vous qui puissiez le régler rapidement !°°"

"J'ai compris... On y va tout de suite !"

A peine eut-il fini la conversation que Sherlock se tourna vers les autres.

"On est demandés à Buckingham Palace ! Venez !"

Et en deux temps, trois mouvements - surtout grâce à Stephen - ils se retrouvèrent dans Buckingham Palace.

"Pourquoi ton frère nous a demandé ?"

"Parce qu'il a de bonnes raisons !" soupira le détective.

Le petit groupe marcha jusqu'à la salle du trône où ils virent une scène des plus improbables : assis sur les trônes, Loki et Jim arboraient tous les deux des apparats royaux !

"Tiens, vous voilà enfin ! On se demandait quand est-ce que vous alliez venir !" s'exclama Jim.

"DITES MOI QUE JE RÊVE !" s'écrièrent Thor et Pietro.

"Loki, il me semble t'avoir dit de te faire discret !"

"C'est une manie chez toi de voler les bijoux royaux, Jim !"

En entendant leurs amants respectifs leur faire des reproches, les deux génies psychopathes arborèrent un sourire avant de répondre dans une synchronisation parfaite.

"BUT HONEY, IT'S SO GOOD TO BE BAD !" [Mais chéri, c'est tellement bon d'être méchant !]

"Pourquoi on les a laissé sympathiser ?" soupira Clint en s'infligeant un facepalm.

"Je n'en sais rien..." répondit Sebastian, vaincu.

Quant aux autres, ils eurent la même pensée :

"°°BORDEL DE MERDE, ON EST FOUTUS !°°"

Heureusement pour eux, ils purent régler la crise en toute discrétion et chacun repartit chez soi, en espérant que les deux fous furieux ne s'allient pas pour créer le chaos mondial. Mais alors qu'il partait vers New York, Clint reçut un message de Sebastian :

"Merci pour la session de tir. On remet ça quand tu veux, Œil de Faucon ! S.M"

Amusé, l'archer lui répondit :

"Au plaisir, le Tigre !"

Comme quoi, ces vacances londoniennes n'étaient pas si mal...

*Référence à la commande de @MimmixeRENARD "Just an illusion ?"

Voilà pour cette nouvelle commande : j'espère qu'elle vous plaira (surtout à toi, @Etoile-mauve !)

Merci encore de votre soutien et j'espère voir de nouvelles commandes !

Bisous à tous ! 😘😘😘😘😘