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-Encore toi, mais qu'est ce que tu fais ici? Tu ne peux pas me laisser tranquille? J'ai à peine eu une journée de repis. Ton père ne t'a pas puni? m'ennervais je.
-Je suis venu m'excuser. Mon père ne sait pas que je suis ici, dit il penaud.
La chaleur corporelle que je sentais à l'endroit me faisait un drôle d'effet. C'est juste moi ou sa temperature corporelle était plus élevée que la normale ?
Il était tellement sexy aujourd'hui. Il avait coupé ses longs cheveux blond vénitiens et les portaient en un coupe plutôt classe. Son tee shirt noir moulait joliment son torse et ses abdominaux semblaient bien dessinés. Sa nouvelle coupe faisait ressortir ses magnifiques yeux bleus clairs et il paraissait plus vieux aussi. Il était à tomber par terre. J'étais à la limite de devoir refermer ma bouche avec ma main devant ce spectacle.
-Tu as changé de coupe de cheveux, cela te vas vraiment bien, avouais je. Sache que je ne suis pas prête à te pardonner.
- Je suis contente qu'elle te plaise, je me suis dit que tu m'aimerai plus comme ça.
J'ai failli ne pas voir ton visage pendant un bon moment alors s'il te plaît laisse moi une chance de me rattraper, supplia t-il.
-Non, tu n'es qu'un psychopathe qui me suis partout. Je peux savoir comment savais tu où je me trouvais? Questionnais je.
-J'ai de bonnes sources qui souhaitent notre reconciliation, répondit il énigmatique.
-Ivy je suppose. C'est une vraie peste, je ne la comprend pas. Elle permet de me tirer de tes griffes pour mieux m'y remettre ensuite. À quoi joue t-elle?
Je sentais que je m' ennervais.
-Elle savait que j'étais malheureux, elle voulait m'aider, expliqua t-il.
-Il n'y a rien à aider. Je ne comprend pas ton attachement pour moi. D'ailleurs, pourquoi avoir jeté ton dévolu sur moi?
-On m'avait prédit, il y a cinquante ans, qu' un jour une femme deviendrait la reine du clan du Serpent et que cette femme serait mienne.
Je scrutais son visage et je n'y voyais pas une vulgaire blague. Il était très sérieux et c'était ça le pire.
-Ah oui et parce qu'on te dit ça. Cela te permet d'arriver dans ma vie sans prévenir!
-Je me sentais seul et je n'ai pas vraiment réfléchi car j'obtiens toujours ce que je veux!
Prétentieux et arrogant, génial comme soit disant futur mari.
-Sale gamin pourri gaté!
Il fit une mine d'enfant qui boude. Je ne pus m'empêcher de sourire, il m' attendrissait ce géant. Je devais levé la tête pour le regarder dans les yeux.
-Tu ne sais pas à quel point, rigola t-il.
- N'importe quoi. Tu es insupportable!
Soudain, Théodora arriva en courant dans notre direction. Étant très rapide, je ne l'avais pas vu arriver. Elle hurla:
- Qu 'est-ce qu'il fait là?
Laissez ma reine tranquille. Vous en avez pas marre de l'harceler?
-Dégage, ne te mêle pas de cela vampirette, se moqua t-il.
-Je ne resterai pas sans rien faire. Je vous interdis de l'enlever une nouvelle fois.
-Je n'aime pas quand on me provoque, cela me donne encore plus envie de faire des bêtises.
Il explosa ensuite de rire et me prit dans ses bras sans prévenir. Il me fit disparaître dans un nuage de fumée rouge.
-Génial, encore un enlèvement. J'en ai vraiment marre de toi. Ou est-ce qu'on est? Je ne me sens pas très bien en plus.
Ces transferts soudain me donner comme le mal de mer.
- Nous somme pas loin, juste derrière la maison de Ivy. Tu te sens mal? S'inquieta t-il.
Il me conduisit vers un banc en me portant dans ses bras. Nous étions dans un très beau coin, sous un arbre. Le cadre était calme et paisible. Seule tache au tableau, ce démon venait encore de jouer un mauvais tour.
Il me regardait fixement en marmonnant. Il me serra dans ses bras si tendrement, j'en fus presque touchée. Je sentis son air soucieux lorsque je le fixais en retour. Sa chaleur m' enveloppée et j' avais du mal à réfléchir. Il me déposa sur le banc et approcha sa tête de moi.
Il chuchota à mon oreille d'une voix basse:
-Est ce que ça va mieux maintenant? Je suis désolé je voulais avoir un moment tranquille avec toi.
Il me séduisait de sa voix sexy. Ce n' était pas possible un être pareil.
-Oui ça va mieux. Merci, dis je en me redressant.
Je l'observais à côté de moi sur le banc, il avait sa main posé sur sa joue et son air mélancolique me rappelais ce que j'avais vu de lui au château. Il approcha soudainement sa tête de la mienne avec un sourire amoureux. Je le repoussais de la main au niveau du torse mais il s'approcha encore plus prêt. Je ne pus m'empêcher de sourire en pensant qu' on aurait dit un enfant.
-Je voulais détruire le mur qu'il y a entre toi et moi. J'ai quelque chose pour toi. J'espère que tu accepteras, dit il avec inquiétude.
Il me tendit un pendentif composé de deux dragons, un en or et l'autre en argent formant un coeur. Celà me rappelait le tableau dans sa chambre.
-Pourquoi des dragons?
- Parce que c'est mon symbole. Je voulais t'offrir un vrai dragon à la base mais je pense que tu n' aurai pas apprécier le geste, dit il hilare.
-Je l'aurais mis où ce dragon surtout? Tu es vraiment fou, dis je stupéfaite.
Il ne faisait jamais les choses à moitié apparement.
-Oui, fou de toi, Sérafina. Est ce que je peux te le mettre, demandait il avec une voix sensuelle.
-Oui. Merci, il est très joli.
-Acceptes tu que l'on reparte sur de bonnes bases? Demanda t-il.
-Oui je veux bien te pardonner pour cette fois, declarais je.
Je ne savais pas dans quoi je mettais les pieds mais j'en avais envie. Alors je décidais de ne pas trop réfléchir aux conséquences.
-Alors viens avec moi en rendez vous demain. Je serai te convaincre que tu es ma femme.
- Ça suffit avec cette histoire sinon je ne viens pas.
- Tu avais l'intention de venir ?
-Pourquoi pas, si tu arrêtes de dire des bêtises, grondais je.
Qu' est ce qu'il m'avait pris de dire à voix haute que cela ne me dérangeait pas. Je commetais une grosse erreur.
-Tu es mignonne quand tu te faches mon coeur. Je viens te chercher demain en fin de journée alors, conclua t-il.
-Oui à demain, espèce de cinglé!
Il me fit un sourire espiègle puis sans hésiter une seule seconde ses lèvres se posèrent sur les miennes. Même pas une nanoseconde plus tard, une main me tira loin de lui et une voix cria:
-Espèce de pervers. Je t'interdis de la toucher.
-Encore toi, j'aurais dû partir plus loin. Je ne te pensais pas assez maligne pour nous trouver, déclara t-il à Théodora.
-Va te faire voir! Maintenant Sérafina, on rentre. Ivy nous a trahis, j'ai eu confirmation que c'est elle qui a prévenu de ta présence ici, lança t-elle.
- À demain princesse. Je passerais la nuit à rêver de toi ou peut être l'envie de venir te rejoindre dans ton lit, me prendra, dit il charmeur.
Il disparut aussitôt.
-Comment ça à demain? C'est quoi cette histoire? Demanda Théodora.
- J'ai accepté un rendez vous avec lui, fis je.
-Quoi mais tu es tombée sur la tête? Dit elle choquée.
-J'ai envie de plus le connaître. Il s'est excusé et peut être qu'il se calmera comme cela, expliquais je.
-Je ne pense pas que ça soit une bonne idée mais tu fais ce que tu veux. Je ne te comprend pas vraiment sur ce coup là, bouda t-elle.
-Je ne te demande pas de comprendre, répondit je fermement.
-Il t'a offert ce collier aussi je suppose, dit elle avec un léger sourire.
-Oui tu le trouves jolie? Demandais je.
-J' avoue que je trouves ça mignon mais je ne suis pas pour quand même. Je suis sur qu'il va finir par te décevoir. Je ne veux que ton bonheur, affirma t-elle.
-Merci Théo, je suis vraiment contente de t'avoir comme amie, dit je en lui serrant la main.
-De rien, allons y rentrons!
-Et les vêtement on ne les rend pas? Demandais je intriguée.
-Non ça lui apprendra à ramener l'autre prince, s' ennerva t-elle.
-Hum je ne pense pas que ça soit très correcte, réfléchissais je.
-Monte dans la voiture avec moi ou je te traîne de force, dit elle en rigolant.
Je la suivis et nous rentrâmes au manoir . Demain prometait d'être une sacrée soirée. Je n'avais même pas pensé à lui demander où on allait. J'aurais peut-être dû car après tout, il était capable de beaucoup de choses.
☆♡☆
Face au miroir, je m'observais. Étais je jolie?
J'avais reteint mes cheveux dans leur couleur d' origine, c'est à dire le chatain foncé. Le auburn ne me manquait pas pour le moment. Je les portais en une longue queue de cheval.
Kitty qui avait ronchonné dans un premier temps à propos du rendez vous, c' était transformée en alliée de taille. En effet, elle avait choisi ma tenue pour le rendez vous et évidemment elle était encore très sexy. Je portais une combishort blanche trop courte à mon gout avec une ceinture doré et des sandales à talon de la même couleur que la ceinture. Et en plus du reste, j'avais une veste de tailleur blanche. Ce style était plutôt décalé mais j'aimais beaucoup. Tenue non officiel pour un simple rendez vous. Je pris un verre de sang et je fus prête.
Une heure plus tard, il apparut dans ma chambre et quand il me vit son regard s'enflamma. Sans avoir le temps de cliquer des yeux, il me plaqua au mur dans un baiser enflammé. Il s'arrêta enfin et me serra contre lui.
-Je crois que le rendez vous va se passer dans une chambre, dit il en souriant d'envie.
Foutu Kitty et ses tenues sexy. Je le repoussais violemment.
-Ça suffit, on y va! C'est maintenant ou jamais. Je peux encore annuler.
-Résister face à son mari, c'est très courageux. J'aime que tu me resistes. Bon allons y, rigola t-il.
J'essayais de reprendre le contrôle de mon corps car mes hormones faisaient la farandole. Je crois que son côté possessif était plus un jeu pour lui enfin je l'espérais. Il me souleva tendrement et on disparut dans une fumée rouge.
On arriva dans une pièce ravissante, une pièce de son château. Le décor était violet. Il s'assit face à moi de l'autre côté d'une table avec une décoration romantique. J'avais du mal à croire qu'il est prit ce rendez vous autant au sérieux.
Un majordome arriva aussitôt et déposa des plats devant nous. Je reconnus simplement une sorte de poissons sinon tous les aliments m' étaient inconnus. Ils devaient venir de son monde. Mon organisme tant qu'il a du sang régulièrement peut fonctionner normalement et ainsi je peux manger comme une personne normale. Certain vampire ne mangent plus du tout par manque d'intérêt pour la chose. Lucien mangeait à peine, il me contemplait. Je n'étais pas très bavarde. Je ne savais pas quoi lui dire et en plus je n'étais pas très sociable. Le dessert était la meilleure chose que j'avais mangé de toute ma vie. Dommage que cela ne me permette pas de survivre sinon j'en aurais mangé toute la journée.
Je l'observais à mon tour. La plus belle personne au monde était Lucien sans doutes. Il portait une chemise blanche quasiment translucide qui laissait voir son corps musclé et parfait. Son jean noir accentuait ses longues jambes. Il devait faire vingt centimètres de plus que moi, soit un bon mètre quatre vingt dix. Il était tout simplement à croquer, sa présence me mettait dans tout mes états. Je n'avais jamais fréquenté un garçon, non un homme si beau. Il aurait sans doute pu être mannequin sur terre. Soudainement, il commença à me caresser la main puis il remonta doucement jusqu'à mon visage en passant par le bras et le cou. Je n'en pouvais plus. Il arrivait à m' allumer juste en faisant ça. D'une voix sensuelle prononça:
-Tu es délicieuse, la couleur de tes cheveux te vas à ravir. C'est ta vraie couleur?
-Oui, absolument. Merci beaucoup.
Je préférais changer de sujet car son regard sur moi n'était pas supportable.
-Je me demandais. Où es ta mère?
- Elle est morte en me mettant au monde, dit il d'un ton neutre.
-Oh je suis vraiment desolée, murmurais je.
-Oui, je suis très malheureux. Il va falloir que tu m' embrasses pour que cela aille mieux, dit il mimant une tête de souffrance.
Ce démon était incorrigible mais je le trouvais amusant. Même si je tentais de le cacher en restant impassible.
-N'importe quoi. Je n'embrasse pas les pervers qui se glisse dans la chambre des gens, taquinais je.
Quel âge as tu ?
-Je ne me glisse que dans la tienne. Tu es la seule à avoir ce privilège. Je suis très vieux. Et toi où sont tes parents? Demanda t-il.
-Ils pensent que je suis morte et je les laissent y croire, c'est mieux pour eux, dit je d'un ton neutre.
J'étais très triste au fond de moi même. Toutefois, je ne voulais pas les mettre en danger.
- Oui surement sinon il aurait fallu que tu leur dévoiles
beaucoup de choses. Ils ne te manquent pas trop?
-Si énormément mais ainsi va la vie, dis je mécaniquement comme une phrase qu'on se répète pour se convaincre qu'elle est vraie. J'avais appris à supporter leur difficile abscence.
-Quel âge as tu? Demanda t-il à son tour.
-Dix neuf ans et je suis devenue vampire à dix huit ans et demi environ, expliquais je.
- Si jeune et si parfaite. Oh ma princesse, tu me plais vraiment, soupira t-il.
Je changeais encore de sujet. Je ne voulais pas glisser sur cette pente dangereuse.
-Pourquoi ton symbole est le dragon?
-Si tu viens à moi ce soir, tu vas très vite le découvrir, me provoqua t-il. Allons y pour la suite de ce rendez vous. J'ai une suprise pour toi nous allons faire une balade.
ll me fit un sourire espiègle.
Quelques minutes plus tard, on arriva devant un magnifique dragon rouge, j'étais impressionnée. Il était à la fois majestueux et gigantesque.
-Il est magnifique. On va monter sur un si imposant animal ?
-Absolument. Es tu prête? Me défia t-il.
-Oui, dis je excitée.
Il se plaça derrière moi sur une selle un peu comme celle d'un cheval. Je savais qu'il se serait à moi plus que nécessaire mais j'aimais bien. Son contact me faisait ressentir des pensées inavouables. Je sentais ses muscles contre moi et la puissance qui émanait de lui. Puis, je sentis son souffle et mon corps s'embrasa. Il embrassa mes cheveux. Mon dieu cet homme savait mettre le feu au corps, un vrai dragon.
-C'est parti, dit il joyeusement.
La sensation de voler était envoûtante. Le spectacle du château au loin était sublime et le panorama était à couper le souffle. On aurait dit qu'on touchait les sombres nuages. Le tonnerre grondait au loin. J'avais l'impression que le temps ne changeais pas ici. C'était triste qu'aucun soleil eblouisse cette vallée.
Une demi heure après, on partit au cinéma, plutôt drôle après une chose invraisemblable que de voler sur un dragon. En effet, nous étions retournés comme tout couple normal en route pour voir un film. Il en profita pour m' embraser dans le noir pendant la séance. Il était incorrigible mais je ne le repoussais sûrement pas assez. À la sortie du cinéma, mon chef de sécurité attendait car il avait insisté pour venir me chercher n'ayant pas confiance. Il avait passé son temps à m'envoyer des SMS. Lucien avait du le remarquer et même en lire quelque un. Je ne l'avais pas surpris mais il était bien assez fourbe pour faire des choses pareilles. Mon chef de sécurité était devant le cinéma et lorsqu'il me vit, il me fit un câlin et me dit:
-Sérafina je suis rassurée, te voilà en un seul morceau. Tu me manquais déjà. Je ne t'avais pas vu sortir ce matin, tu es super sexy. Tu devrai te mettre plus souvent comme cela.
Il me mangeait du regard tout en me disant ces paroles. Je me sentais super mal à l'aise.
D'un seul coup, Lucien sortit une épée de nul part et trancha la tête de mon chef de sécurité.
-Oh mon dieu. C'est quoi ça bordel? Hurlais je.
-Ceci ma douce reine c'est de la jalousie. Personne d'autre que moi n'a le droit de te toucher et de te regarder, énonça t-il parfaitement détendu.
☆♡☆
-Je n'arrive pas à croire que tu ai fait une chose pareille. Tu es un grand malade. Tu le sais ça? hurlais je.
J'étais à la limite de la crise d'hystérie car le spectacle n'était pas beau à voir du tout. Un corps sans tête cela ne risque jamais d'être beau à voir à vrai dire. J'avais envie de pleurer mais je me contenais. Je ne voulais pas perdre la face.
-N'exagère pas tout. Il va se régénérer avec deux, trois jours de repos et un peu de sang enfin j'espère, rigola t-il.
- Non mais quel culot, c'est toi qui exagère tout en permanence. J'espère pour toi qu'il va se réveiller ou c'est moi qui te tue et à main nue, criais je. Je suis vraiment une mauvaise reine..
Je n'arrivais même pas à protéger mon peuple de cinglé comme lui.
-Bien sûr que oui, il va se réveiller mais au moins ça lui servira de leçon. Sérafina, je mourrais de tes mains si il le faut, dit il sérieux.
-Je ne veux plus jamais te parler. Je n'en peux plus de toi. Tu m'apportes que des problèmes, tu n'as aucun respect, aucunes limites et je ne veux plus te supporter. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai donné une chance. Au final, je le regrette, tempêtais je.
-Princesse, ne dit pas ça.. On a passé une bonne journée toi et moi, dit il inquiet.
-Je ne suis pas une princesse mais une reine. Arrête d'utiliser ce terme débile. De plus, tout ça n'a strictement plus aucune valeur après ce que tu as fait. Tu ne te rends pas compte de la gravité des choses. Ecoute moi bien, Lucien Falathar, plus jamais je ne veux te voir et c'est fini les incrustes à l'improviste aussi. Stop ce petit manège. Maintenant si tu reviens tu passeras un très mauvais moment, hurlais je.
-Est tu sûr de ton choix? demanda t-il penaud.
- Absolument tout ceci est fini. Adieu, repondis je froidement.
Je sentis sa peine mais je ne voulais pas y penser. Tout ça il le méritais. J'étais trop en colère pour avoir de la peine devant cette tête. Il me regardait les yeux remplis d'un sentiment étrange, cela ressemblait à de la culpabilité. Un sentiment très étrange venant de lui. Je ne devais pas faiblir. Il n'était qu'un démon égocentrique et égoïste en plus d'être fou.
-Serafina, je suis vraiment désolé pardonne-moi, supplia t-il.
- Tu te ridiculises arrête. Maintenant part loin et ne revient plus. Tu me dégoûtes, dit je avec dédain.
-Très bien, dit comme ça le message est très clair. Je ferais ce que tu me demandes adieu alors.
Il disparu dans une fumée rouge. Toutefois avant de partir il m'avait regardé comme si il enregistrait chaque parcelle de mon corps. J'avais quand même sentis son arrogance reprendre très vite le dessus. Adieu démon de malheur, il était vraiment cinglé.
J'appelais Kitty, lui expliquais tout et elle se mit directement en route. Heureusement pour moi la séance de cinéma était tard. Il n'y avait presque personne sur le parking donc seulement une famille avait vu le corps. J' avais utilisé mes pouvoirs d'hypnotisation pour pouvoir les faire oublier, cet épisode fâcheux et pour qu'ils rentrent tranquillement chez eux. Plus de peur que de mal pour les civils. Néanmoins j'avais vraiment eu du mal à les hypnotiser car j'avais vraiment un point faible sur ce talent. J'avais pourtant essayer de me concentrer la dessus ces derniers six mois.
Kitty arriva enfin après une demi-heure d'attente. Elle était choquée face à cette scène de pure barbarie. Pendant l'attente je m'étais mise en action. En effet, j' avais déjà mis le corps dans la voiture. Il me suffisait juste d' un chauffeur car je ne savais toujours pas conduire. Bon sang, il fallait que je m'y mette ou cela allait me porter préjudices. Je repensais à la voiture offerte le jour de ma fête. Dès que j'aurais du temps, je commencerais à prendre des cours mais c'est ce qu'il me manquait le plus depuis mon couronnement: du temps.
La première chose qu'on fit en arrivant chez moi, fut de positionner le corps dans un cercueil. La tête bien collée au cou. On deversa du sang dans sa bouche. On l'avait mis là en attendant qu'il se réveille. Pendant la longue attente, il serait surveillé, jour et nuit jusqu'à son réveil. Son retour parmi les vivants allait être difficile car sa faim sera grande, très grande. Je m'en voulais car je l'avais mis en danger en laissant une chance à cet imbécile de prince. J'étais la reine, je me devais de les protéger.
Trois jours plus tard, mon chef de sécurité dormait toujours. Les autres membres de la sécurité s'énervaient de plus en plus. La tension augmentée contre le prince du démon. En effet, ils me réclamaient régulièrement vengeance. Lorsqu'il se réveilla, nous fûmes tous soulagés. Il était très en colère. Je mis deux jours à le calmer. Je ne voulais pas d'une guerre donc je passais mon temps à refuser. Ils ne comprenaient pas ma réaction. J'en déçu beaucoup dans cette affaire. Je restais quand même ferme après tout j'avais le dernier mot quoi qu'il arrive.
Théodora avait en fin de compte, eu raison en me disant que je le regretterai d'accepter ce rendez vous. On grandit de ses erreurs n'est ce pas ?
J'essayais particulièrement de me convaincre que je ne ressentais rien. Néanmoins, j'étais moi même très énervée par la situation.
Toutefois bonne chose, il ne réapparu pas au bout d' une semaine. Il avait compris le message et ce n'était pas pour me déplaire. Je pouvais enfin retrouver le calme qu'il me manquait depuis six mois. Je pouvais aussi m'occuper des affaires du clan comme les problèmes entre vampire ou même les punitions contre les buveurs de sang sur vrais humains. La royauté vampire permettait de maintenir les cinq règles fondamentales de notre monde. Ne pas se nourrir sur les êtres humains, ne pas tenter de prendre le pouvoir, ne pas tuer, respecter les autres êtres surnaturels comme les métamorphes, loups garous ou sorcières qui vivent aussi en meute ou clan et pour finir: ne pas transformer un humain sans autorisation du roi ou de la reine. Évidemment, il y avait pleins d'affaire à régler de non respect et c'est moi qui m'en charger. Je décidais les punitions après consultation de mon conseil et aussi des autorisations de transformation. En cas de besoin les vampires devaient se présenter au manoir pour des entretiens. La peine la plus forte était la mort et la moins forte emmurer dans les cache aux du manoir pour une durée indéterminée. Je passais mes nuits à gérer cela.
En fin de nuit, un vampire m'apportait une lettre. Je venais de recevoir une invitation de la reine du Lovinour. Jia Jang me suppliait de venir la voir dans son château. J'acceptais car je passais mon temps à ruminer à propos de Lucien et de la déception que je causais à mon clan. Beaucoup trop de monde m'en voulait désormais, je n'étais pas bien dans cette ambiance. Prendre un peu de recul me ferais du bien. Du coup, j' acceptais l'invitation pour l' Asie.
Je demandais à Kitty et Théodora laquelles m'accompagneraient en voyage officiel. Elles étaient devenues pour moi indispensable. Théodora accepta de rester pour me remplacer en mon absence. Je partis avec une dizaine de garde du corps et Kitty. Je ne savais pas comment les choses allaient se passer mais j'espérais que tout ceci serait mieux que la semaine que j'avais passé.
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