« Ça s'voyait qu'il enchaînait les pétasses comme un sachet de bonbon . »

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Selem Aleykoum 🌹

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? - Y'a quelqu'un ?

Voix masculine, plutôt efféminé donc rien de bien crédible.

Je peux facilement m'en occuper je penses.

Tu pensais réellement que j'allais attendre que monsieur daigne montrer le bout de son nez pour agir ?

Ma lampe torche dans les mains, je me relève d'un mouvement certain dont le bruit ne pourrait alerter mon ennemi.

Je m'engage dans le couloir, et entreprends de chercher cet inconnu qui troublait mon sommeil paisible quelques minutes plus tôt.

Alors que je me tenais debout sur la plus haute marche de l'escalier, j'arrivais assez facilement à deviner la silhouette des divers objets qui se trouvait là.

C'est donc avec une aisance toute particulière que je finis par allumer la lumière d'un coup sec, et que je pointe ma lampe torche dans la direction de l'homme que je venais de surprendre.

Il se retourne d'un coup, et me regarde d'un air à la fois surpris et amusé.

Je ne supporte par faire cette effet, comme s'il se moquait de moi de par mon sexe.

Je descends doucement les escaliers, et ne le lâche pas du regard une seule seconde, avant de m'arrêter un mètre avant, pour éviter qu'il ne tente une attaque que je ne pourrai éviter du fait de notre proximité.

- T'es qui ?

? - Un ami de Saad

- Un ami qui le braque ? J'aimerai pas être ton ami alors

? - J't'ai pas demandé de l'être

- Arrête tu vas me vexer

L'homme fait demi-tour, de sorte à me tourner le dos, et j'en profite pour sortir ma lampe torche et la pointer en plein dans son dos.

- J'ai pas finis de parler lapin

Tout se joue en un fraction de seconde : je m'approche de lui à la vitesse de l'éclair, et m'empresse d'actionner le mécanisme de mon arme, dont les impulsions électrique entrèrent en contact avec le corps de l'homme qui s'écroula à terre dans un long bruit sourd.

Pour être sûre qu'il ne se relève pas de si tôt, j'ai reposé la lampe torche au niveau de son omoplate et je l'ai laissé en plein mouvement une dizaine de seconde durant.

Je me relève ensuite, et prends le sac qu'il avait laissé filer dans sa chute.

- Qu'est-ce que tu caches là-dedans toi fis-je intriguée

Je fais glisser la fermeture et tire sur les divers scratch, avant d'ouvrir le sac et de voir une pile de liasse de billets à l'intérieur.

Surprise voire même choquée par la quantité d'argent, je ramasse maladroitement le sac et le pose sur le comptoir de la cuisine, dont la lumière blanche éclairait tout jusque dans les moindres coutures.

Je sors les liasses une à une, et les poses distraitement sur le comptoir.

Après avoir compris que chaque liasse valait 1000€ en tout et pour tout, je commences à les entasser par paquet de dix.

Il devait facilement y avoir plus de 50 000€, je suis restée bouche-bée.

Je me relève et contourne la cuisine afin de m'assurer que l'homme ne s'était pas échappé.

De toute façon, avec la dose que je lui ai administré ça m'étonnerait.

Mon père m'avait pourtant prévenue de ne pas y aller fort avec les doses, qu'est-ce que je peux être têtue c'est fou.

Non je plaisantes, il m'a même interdit d'arrêter si la personne respirait encore.

" Tu retourne le corps, et si elle bouge encore tu continue à envoyer la dose . "

Voilà exactement ce qu'il m'avait dit.

Je n'ai bien sûre jamais appliqué son conseil, mon but n'étant pas d'aller en prison pour homicide volontaire, mais plutôt d'arrêter la personne dans les faits reprochés.

Je me penche, et c'est sans surprise que je vois la masse de l'homme toujours étendue au sol.

Je remarque qu'il commençait à gigoter : les effets devaient commencer à se dissiper.

Je file m'installer de nouveau sur la chaise haute du bar, puis divague d'une pensée à l'autre.

Comment se fait-il qu'il ait autant d'argent en liquide, et chez lui en plus ?

Il est vrai que quand nous sortons il s'obstine à vouloir payer pour moi chacune de mes dépenses, mais j'avais plutôt associé cela au machisme inné en lui, et pas à une quelconque fortune dont il m'aurait caché l'existence.

Ah je sais, il a sûrement dû gagner tout cela au cours des nombreuses parties de jeu, dans son repère de loubards.

Tu sais, derrière l'hôtel ibis.

Enfin bon, quoiqu'il en soit je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus, puisque le voilà qui passe le pas de la porte.

Voyant cependant qu'il n'est pas seul comme je le pensais, je jette le sac plein sous la table.

C'est vrai, peut-être que son ami, voire même personne, n'est au courant de cette fortune dont il est propriétaire.

Saad - Alma ça va ? dit-il d'un air inquiet

- Moi ? oui tranquille

Saad - Il est partit le mec ?

- Euh pas vraiment, en tout cas son corps est toujours là

Saad - Comment ça son corps ? Ne m'dit pas que tu l'as saigné ?

- Mais ça va pas ? J'ai une tête de tueuse ?

Saad - Quand j't'ai rencontré, t'étais en train de frapper un homme avec une barre en fer et ...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase : il venait d'allumer la lumière générale et avait ainsi une vue plongeante sur l'homme qui recommençait à contrôler ses membre.

Le taser n'a aucun effet irréversible, si ce n'est une paralysie totale pouvant durer jusqu'à une dizaine de minutes maximum en fonction de la chute et de la personne.

Il se baisse à sa hauteur, et soupir de soulagement en reconnaissant le visage d'un de ses anciens acolyte apparemment .

- Alors tu le connais ce bâtard ?

Saad - Ouais, j'lui devais des sous

- Je vois, et vous pouviez pas régler ça entre vous comme des hommes ?

Saad - C'est un impatient, il aime pas attendre

? - Ouais bah pour le coup il aurait mieux fait d'attendre hein

L'homme qui accompagnait le mien venait d'ouvrir la bouche, je le regarde un moment avant de prendre les devants.

- On a pas été présenté, Alma sa copine et toi ?

Yanis - J'suis son grand frère Yanis

- Mais ta famille c'est une équipe de foot ou quoi ? Dis-je en me retournant vers Saad. Tous les jours tu me présentes un frère ou une sœur caché

Saad - Et encore c'est pas fini

Il se relève, et vient ouvrir le frigo pour se prendre une canette de coca-cola.

Saad - Vous en voulez une ?

J'hoche la tête, alors qu'il vient se placer à mes côtés.

Saad - Tu lui as fait quoi ?

- Je l'ai tasé

Saad - T'es mieux qu'un chien de garde j'te jure

- Attends, tu me compares à un chien là ?

Saad - Non, parce que t'es mieux que ça

- Essaie pas de te rattraper fis-je faussement blasé

Comme à son habitude, il m'approche encore plus de lui en tirant sur ma taille.

Saad - Je rigole que t'es laide va, il a réussit à prendre quelque chose ?

- Ouais tout un sac de thunes

Saad - Il est où là ?

- Sous tes pieds

Il se penche, de sorte à attraper le faux sac Louis Vuitton, puis l'ouvre sur le comptoir et souffle bruyamment en le refermant.

- Tu ferais mieux de les mettre sur ton compte à la banque

Saad - J'peux pas, t'imagines faire rentrer 50 000 € d'un coup sur ton compte ? J'risque d'avoir le fisc' au cul et ils vont venir fouiner dans mes affaires

- C'est quel bail ça déjà ?

Saad - Les paris, les parties de jeu, le casino

Il pose sa main là où se terminait ma colonne vertébrale ce qui me fit légèrement frissonner.

C'est une des qualités que j'apprécie le plus chez lui, malgré les personnes devant lesquelles nous nous trouvons, il n'éprouve aucune gêne par le fait que je sois là.

Son frère, sûrement un habitué des lieux, était allé s'installer devant l'écran plasma.

? - Qu'est-ce que j'fous là ?

On se penche tout deux par dessus le bar, et voyons l'homme se relever en chancelant.

Saad - Ah bah on va enfin pouvoir parler, Alma tu peux monter dans ta chambre j'viendrai te border après

- Me border ?

Il m'embrasser distraitement sur les cheveux, puis me pousse doucement vers les escaliers.

Comprenant que la situation risquerait de me dépasser, je monte les marches une à une et sans insister davantage.

Sur le chemin qui mène à ma chambre, je parviens à entendre des voix s'élevaient et des bruits indéfinis faire écho, dans le silence mortuaire de cette nuit de mai.

Cela ne laisse rien présager de bon.

Quoiqu'il en soit, je m'emmitoufle sous la couette et finis par m'endormir la tête débordante de doutes et de questions.

À suivre ...

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Je suis en pleine période de partiel final les filles, désolé pour les attentes mais j'essaie de poster quand je peux Insh'Allah 🍭.

Kisss mes poules 💋

LaPiraterie