- Couria ! Hurla Billy.

Il ouvrit la porte et se précipita sur l'homme au couteau, il lui asséna un coup qui lui fit perdre connaissance. Il couru ensuite vers Couria qui était en pleurs au fond de la pièce. Il avait eu tellement peur pour elle...

Billy la serra contre lui tandis qu'elle pleurait à chaudes larmes, Couria se releva, avec son aide, elle voulu directement écrire un mail à ses employeurs pour les prévenir. Billy appela les policiers qui arrivèrent bien vite, il la trouvait si forte en cet instant. Couria dû faire une déposition.

Pendant ce temps Billy préparait la suite des événements.

La jeune fille était en état de choc, lorsqu'elle put enfin rentrer chez elle, elle prit dans ses mains la pierre, le pendentif, la pièce et porte-clé. Couria se sentait protégée au près d'eux.

Billy la reprit dans ses bras et il l'emmena avec lui. Couria était tellement épuisée et en état de choc qu'elle ne pouvait pas marcher. Il la prit dans ses bras comme une princesse, et il la serra contre lui.

Billy voulait rester avec elle, la protéger, ne plus jamais la perdre de vue. Couria avait passé ses bras autour de son cou, et avait enfoui sa tête dans son cou.

Un bruit attira leurs attentions, Couria venait de recevoir un mail, elle le regarda, une larme roula sur sa joue.

- Ca dit quoi ? demanda Billy.

- On a une semaine de repos, murmura-t-elle.

Il resserra sa prise autour du corps de la jeune fille, Couria serra ses bras autour de son cou, son odeur était rassurante, elle ne comprenait pas pourquoi il restait avec elle, pourquoi il était si attentionné.

Billy repensait à la sensation qu'il éprouvait d'habitude quand il serre une fille dans ses bras, du pur dégoût. Il a arrêté de boire quand il a su qu'elle est sortie avec quelqu'un, il voulait être digne d'elle, cela faisait trois ans qu'il n'avait pas bu une goutte d'alcool. Il voulait pouvoir la conquérir sans qu'il puisse être violent ou imprévisible, il voulait être parfait pour elle. C'était pour ça qu'il n'allait plus aux repas de famille, pour qu'elle oublie celui qu'il avait été.

- Je te propose un deuxième rendez-vous.

Couria sourit dans son cou, qu'est-ce qu' il avait bien pu prévoir ? Billy la ramena chez elle, il ouvrit la porte avec la clé que lui tendait la jeune fille. Il la déposa délicatement sur son lit, avant de prendre le sac de voyage posé à côté de l'armoire, il le remplit, sous-vêtements compris. Il était gêné de les voir ainsi pour la première fois et non sur elle. Rien qu'à cette pensée il eut envie de l'embrasser et plus... Il se reprit et continua de le remplir en espérant que la propriétaire de ces affaires n'est pas perçue son trouble.

Couria le vit s'affairer, elle était mal à l'aise de le voir ainsi prendre des affaires, dans son armoire il n'y avait que des jeans, des pantacourts et des tee-shirt, elle ne possédait qu'une ou peut-être deux robes. Celles-ci étaient déjà dans le sac de voyage que préparait Billy. Il avait pris le necessaire pour une semaine, où elle serait obligée de porter ses robes... Quand il eut finit il se tourna vers elle et lui tendit le sac. Il prit ses affaires à la salle de bain les ajouta au sac et le prit sur son épaule.

- Vient, dit-il en tendant la main à Couria.

La jeune fille sourit, mais alors qu'elle essayait de rester debout ses genoux la lâchèrent complétement. Elle tomba au sol sans que Billy ne puisse la rattraper.

- Couria ! Couria ! Ca va ?

Couria avait un peu mal aux fesses, mais la tête de Billy la fit rire, elle riait tant qu'elle était clouée au sol, sans pouvoir parler. Lui, leva les yeux au ciel, il souriait, la voir rire malgré ce qui vient de se passer est le plus beau des cadeaux, bientôt il se reprit, ils allaient finir par être en retard !

Il la releva et la serra contre lui la portant toujours en plus du sac. Il l'amena à son appartement à lui et répéta la même opération que dans le studio de Couria, il vit passer son colocataire en caleçon ce qui eut le don de l'agacer profondément. Couria le vit aussi, assise sur le canapé, elle rougit jusqu'aux oreilles. Son coloc, Maxime, fut lui attirait par ce brin de femme.

Maxime la regardait, il se demandait qui elle était. Règle numéro une ne pas ramener de filles ici, il l'aurait oubliée ? Ou bien est-elle à ce point importante pour lui ?

Couria trouvait ce garçon bien envahissant, se balader en caleçon comme ça ! Bon en même temps, il n'y avait que Billy et ce gars dans cet appartement en temps normal.

- Billy, je savais pas qu'on avait de la visite ! Tu me présentes ?

Le concerné souffla bruyamment, il n'avait aucune envie de le voir tourné près de Couria... Comprenant que Billy n'allait pas répondre Couria se changea des présentation.

- Je m'appelle Couria, ravie, dit-elle en lui tendant la main.

Maxime se pencha et lui fit la bise, la jeune fille rougit de plus belle.

- Moi c'est Maxime Carpentier, le plaisir est partagé.

Ce qu'elle est appétissante la petite... Il passa la langue sur ces lèvres, Couria était rouge, peut-être charmée ? Il sourit à cette idée. Cette fille était vraiment canon, et ses formes... Il aurait voulu y goutter...

Billy savait que son ami voyait Couria comme un morceau de viande, pour calmer le jeu il devait faire quelque chose, pas sûr qu'elle appréciera, mais tant pis... Son sac terminé, il se pencha vers elle et posa ses lèvres sur celle de Couria pour un chaste baiser.

Il aurait voulu approfondir ce doux baiser... Il ne lui avait pas laissé le temps de réagir.

Billy voulu se tourner vers son colocataire mais une main sur son cou l'obligea à reprendre les lèvres de la jeune femme sur les siennes... Leur baiser dura un peu plus longtemps. Le jeune homme souriait comme un idiot. Il se tourna ensuite vers Maxime, les yeux de ce dernier brillaient de rage. Il n'avait pas pu avoir son quatre heure.

- Stop rajé dans mon potager Max ! Je te présente Couria, ma petite amie.

Billy souriait, ce qu'il disait coulé de source pour lui. Il aimait tant ses lèvres... Si douces... Si parfaites...

Couria était très perturbée par ce baiser, elle ignorait en plus tout de leur destination et des raisons de ce baiser. Pire encore elle avait réagi à l'instinct et il ne l'avait pas repousser... Elle ne savait plus quoi en penser... Ses lèvres étaient si douces, elle aurait aimé apprécier ce contact plus longtemps encore. Billy ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits, lui la repris dans ses bras emportant aussi leurs deux sacs.

Il savait Couria perturbée, mais elle ignorait que lui aussi l'était.

- Où on va ? demanda la jeune fille pour briser le silence.

- On retourne à nos racines, deuxième rendez-vous une semaine chez nos mères.