6. 13-41-33-32-55-33-41-33 / 25-44-11-41-24-33-33
L'esprit lui répondit, il trouvait ça honnête.
- Tu es avec nous comme avec tout le monde et tu prends soin de nos objets, tu le faisais déjà bien avant de savoir qu'on existait. Tu es exceptionnelle. Tu as réussi à t'attirer l'approbation du Dégoût et de la Haine, et pire l'Amour t'aime.
Couria n'y croyait pas une minute, elle n'a jamais eu confiance en elle, un gros défaut parfois, ou une grande qualité, ici, pour la jeune fille c'est plus négatif que positif. Et puis l'amour amoureux d'elle ? Impossible !
Plus que perturbée par ces phrases, Couria renvoya les esprits dans leur monde avant de sombrer dans les bras de Morphée.
Les esprits, rentrés dans leur monde, savaient qu'Isgord ne devait pas dire ça, mais il l'a fait, attirant ainsi les foudres des trois autres, enfin la foudre, la grêle et le feu des trois autres plutôt. Isgord qu'en à lui, ne regrettait rien, il devait le lui dire, les autres en étaient conscients, où plutôt inconscient, c'est ça son pouvoir, regardait dans l'inconscient des gens pour tout savoir d'eux.
Le lendemain matin, Couria était en retard, comme toujours, elle se prépara en cinq minutes top chrono avant de partir vers son nouveau lieu de travail, elle n'a pas oublié son parfum de démonstration et elle a prévu quelque chose de spécial pour cette journée, elle n'est pas comme tout le monde et elle va le prouver, elle n'est pas une patronne avec des méthodes habituelles.
Elle arriva un peu en avance. Dix minutes c'est moins bien que vingt mais ça reste suffisant.
Dans l'immeuble elle dit bonjour à Grégoire, signa son registre en lui souriant. Ce dernier la trouvait toujours aussi belle, mais il savait aussi qu'elle aimait et était aimée, il avait compris que tout le monde le savait, sauf les deux concernés.
Couria entra dans l'ascenseur, arriva à son étage et alla déposer ses affaires dans son bureau. Bureau sans aucunes personnalisations, elle devait y apporter quelques cadres, et ses souvenirs, en faire presque son lieu de vie. Les parfums l'aidaient à montrer ses émotions, à les canalisées, à se sentir bien dans sa tête.
Couria avait pris les esprits avec elle, le pendentif autour du cou, le pièce dans la poche, la pierre dans une autre et le porte-clé accroché à la ceinture. Son équipe venait d'arriver, elle avait décider de faire quatre filles un garçon. Incompréhensible dit comme ça ? C'est normal.
- Bonjour à vous tous, je suis le chef de labo, mais vous m'appellerez par mon prénom, je suis encore très jeune, je sais que ça en rebute certains, oui elle avait préparé son discours. Je souhaiterai vous voir en tête dans mon bureau, vous passerez dans l'ordre que vous souhaitez, une suite, d'abord un garçon, le commercial puis quatre filles un garçon et ainsi de suite. Monsieur Ferrat.
Billy releva la tête et suivi Couria dans son bureau. Elle ferma la porte et s'assit à son bureau, elle soupira passant ses mains sur son visage.
- J'ai été comment ?
Billy la regarda, c'est pour ça qu'elle a appelé son nom ! Il sourit.
- Bah quoi ? J'ai été si nulle que ça ?
Couria était inquiète, l'avis de Billy contait beaucoup pour elle. Il vit l'émotion qui l'animait, il la rejoignit, et la pris dans ses bras.
- Tu as été parfaite, comme d'habitude.
Couria rougit furieusement, ce qu'il avait dit faisait qu'elle mourrait d'envie de l'embrasser.
Billy s'éloigna rapidement de Couria, il savait que sinon il ne répondrait plus de rien...
Ils étaient aussi gênés l'un que l'autre, Couria lui fit sentir son parfum, pour détendre l'atmosphère. Billy ferma les yeux, se laissant envouter, il la regarda ensuite. Elle souriait, si Billy aimait son parfum au point de s'y perdre alors tous l'aimerait.
Couria lui tendit un échantillon de son parfum, et puis le rendez-vous se termina.
- Au revoir Monsieur Ferrat, offrez cette échantillon à qui vous voulez et puis n'oubliait pas notre ligne commerciale !
Elle ouvrit la porte et Billy sortit, une femme entra. Couria referma la porte, la femme entrait était plutôt petite et mince, elle était magnifique, avec sa peau noire et ses yeux sombres, elle avait une petite trentaine d'années.
- Yvette Bouanga, se présenta la femme.
- Ravie de vous rencontrez Yvette, lui sourit Couria.
Yvette regarda le petit bout de femme en face d'elle, elle avait du charisme et de la voix. La femme savait que Couria avait de l'avenir si elle était aussi douée qu'elle était jolie.
- Moi de même, Couria.
Elles parlèrent, Yvette était très impressionnée par la façon d'être de la jeune fille. Lorsqu'elle sentit son parfum, elle fut transportée, Couria serait sans aucun doute une très bonne patronne.
Les entretiens s'enchainèrent. Après Yvette, Couria a vu Magalie Martin, Abigail Grimm, Noémie Finicheli, José Ladan, Zoé Tworogovsky, Ivana Kovich, Helena Bakas, Cornelia Neer, Nick Sirland, Zhu Maek, Akiharu Kisa, Kitty Smith, Clothilde Lemire, Ionut Crivat, Lila Mesa, Katarina Goldas, Paula Retzmanick, et Fatima Marshall.
Couria consulta la liste des personnes de son équipe, son équipe, ça lui fait encore drôle de le dire. Il restait seulement un garçon il s'appelle Valentin Vincent d'après la liste, diplômé depuis deux ans, major de sa promotion, mention très bien en bac S sciences de l'ingénieur.
Couria reçu un message de Billy.
Je t'attends ce soir rendez-vous numéro deux. On se retrouve dans mon bureau, j'y serai.
Tu es sûr de toi ? Si tu m'invites tous les soirs tu n'auras droit à ma compagnie que deux semaines.
Ne t'inquiète pas pour ça Couria...
Couria sourit face à son deuxième et dernier message. Elle se reprit bien vite car on toquait à sa porte. Elle se leva sans lui répondre.
- Bonjour, je suis Valentin.
- Ravie de te rencontrer Valentin.
- Je suis sûr que toi aussi tu veux finir vite cet entretien pour rentrer chez toi.
Couria aimait sa façon de parler, en plus il faut dire qu'il est plutôt pas mal, brun les cheveux aux épaules la peau bronzée les yeux verts, musclé et avoisinant les deux mètres.
- Tu as tout à fait raison, lui répondit-elle, en souriant.
Valentin trouvait Couria désirable, un peu trop. Ses instincts commençaient à prendre le dessus. Il lui offrit un sourire carnassier et il s'approcha d'elle, avec un couteau. C'était un prédateur, pas un prédateur sexuel, non, il aime la mort et plus précisément les jeunes femmes mortes.
Couria compris dès qu'elle vit le couteau, elle prit son téléphone et appela Billy, il répondit et en entendant la voix paniquée de Couria il se précipita à son bureau. Il espérait qu'il ne soit pas trop tard.
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