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Couria ouvrit les yeux. Son rêve était étrange, Jug amoureux d'elle ! On aura tout entendu ! Enfin... Elle espérait que non... La jeune fille tentait de se convaincre, il n'avait pas pu dire ça, si ?

Elle regarda sa montre, 13h30. Elle sortit de l'appartement, direction la tour Eiffel ! L'appartement de Couria était situé dans un bâtiment à la sortie duquel la vue était digne des cartes postales. On peut dire que sa mère et Isabelle avaient fait fort !

Elle se dirigea vers la tour Eiffel, c'était la première fois qu'elle allait à Paris. Armée de son appareil photo, et après une heure de queue, elle entra dans le monument tant convoité. Arrivée au dernier étage, Couria eut le souffle coupé, la vue était extraordinaire, le Sacré Cœur, le Champs de Mars, la Seine. L'altitude grisait Couria, c'était incroyable, le vent, le soleil, une fine pluie qui tombait doucement. Couria se sentait étrangement à sa place, perdue entre ses éléments.

Après près de deux heures au sommet de la tour, Couria alla visiter son labo, dès demain elle rencontrera son équipe, mais elle voulait avoir une parfaite connaissance des lieux, sinon elle serait capable de se perdre.

Un bâtiment avec un façade de verre se dressa devant elle, tout le troisième étage et le quatrième étage lui était réserver, à elle et à son équipe, sans oublié le commercial dont l'employeur de Couria n'a cessé de vanter les mérites. Elle entra dans son nouveau lieu de travail.

Un homme, plutôt jeune, une petite quarantaine tout au plus, interpella la jeune femme, depuis cinq ans qu'il travaillait là, il n'avait jamais vu de si belle jeune femme. Ses patrons avait informé le gardien, Grégoire de son prénom, de l'arrivée d'une nouvelle créatrice de parfum. Il avait retenu son prénom, part son côté insolite, Couria, et son nom de famille... Kieffer se souvint Grégoire.

Le gardien interpella Couria. Celle-ci se retourna, surprise que l'on connaisse son nom. Elle s'approcha du gardien.

- Oui monsieur ?

- Grégoire Robert ! Appelez moi Grégoire je vous en pris.

- Dans ce cas Grégoire appelez moi Couria.

- Tous les matins vous devez venir signer cette feuille, en fait à chacune de vos entrées et de vos sorties.

Grégoire lui montra un immense registre ouvert à la page portant la date du jour. Couria trouva le gardien très gentil.

- Puis-je vous demander de me tutoyer, je n'aime pas que l'on me vouvoie.

Le gardien fut surprit par la demande de la jeune fille.

- Bien sûr mais tu m'appelles Grégoire et tu me tutoies aussi !

Grégoire sourit, mais son visage s'obscurcit soudain. Le regard de ce garçon était attiré par quelqu'un derrière Couria. Une voix s'éleva derrière l'amie des esprits.

- Encore en train de faire ton numéro de charme Grégoire ?

- Quel plaisir de vous voir Billy.

L'ironie apparaissait dans la voix du gardien. Couria, elle, se retourna à l'entente de ce prénom, cette voix, elle savait l'avoir déjà entendu, mais sans se rappeler où. Maintenant elle savait.

Couria fit face à son ami d'enfance. Il n'avait pas changé, beau, trop beau. Grand, pas musclé pour deux sous, des yeux d'un noir pénétrant, une peau naturellement bronzée, un pur type méditerranéen avec le charme dû à ses gênes.

Billy regarda Couria. Comme elle est belle... Elle est toujours pareille, ça fait 3 ans maintenant qu'il évite les repas de famille, pour ne pas la voir, elle. La femme de ses rêves, de ses pensées, de sa vie, la seule qu'il aime. Mais elle ne t'aime pas ! se reprit mentalement le jeune homme.

- Je suppose que tu n'as pas lu le mail du directeur avec la liste des noms des gens de ton équipe et leurs CV ? Toujours aussi tête en l'air alors.

Couria était en colère contre elle même et contre lui, il la rabaissait, c'est tout ce qu'il sait faire. La haine commença à l'envahir, il lui fallait se calmer...

- Billy arrêtez voyons !

Grégoire s'accroupit à ses côtés, elle ne se souvenait même pas s'être assise au sol.

- Je suis désolé Couria, ça fait trois ans qu'on ne s'est pas vu et je te parle comme à un chien... s'excusa le jeune homme, gêné.

- Sur ce point au moins tu as changé, avant tu étais sans pitié face à tes mots et tes actes, cracha Couria en réponse, et ce avec une haine non dissimulée.

Il lui tendit la main mais elle la refusa, la tension entre ces deux-là était étouffante, si bien que Grégoire s'éclipsa, les laissant seuls entre leur haine et leur amour.

- Alors tu es le nouveau commercial ? demanda Couria, plus douce.

- Oui.

- Alors on va faire un pacte, tu ne séduis pas les femmes de mon équipe et on fait comme si on ne se connaissait pas.

- Et qu'est ce que j'ai en échange ? demanda Billy, pas intéresser.

Couria réfléchit pendant quelques minutes avant de donner sa réponse, que pouvait-il vouloir ?

- Tu auras ce que tu veux de moi.

Pierre était surpris par cette proposition.

- Attend, tout ce que je veux en ta compagnie ?

Couria leva les yeux au ciel.

- Oui je suis sûre, bon pas tout le temps.

- Alors quand ? l'interrogea-t-il.

- Quand tu voudras mais seulement aux nombres de femmes de mon équipe.

Billy savait que sur les vingt membres qui composait son équipe seize étaient des femmes, ça lui faisait donc seize occasions de séduire la seule qui occupait son cœur.

- Tu sais, je suppose combien de filles font partie de mon équipe, je me trompe ?

Billy la regarda surpris, mais comment c'est possible qu'elle lui parle ainsi, alors que toute à l'heure elle était si froide ?

- Tu as vingt personnes dans ton équipe dont seulement quatre sont des garçons, j'ai donc seize moments à passer avec toi. Ca te va toujours.

Couria pâlit considérablement, seize moments juste lui et elle, mais ils veulent sa mort ou quoi !? Couria eut beaucoup de mal à reprendre la parole, seize occasions où il risque de s'apercevoir qu'elle l'aime. Elle aurait dû dire autre chose, comme autant de mec avec lesquels elle a eu une aventure, soit aucun, mais non, non elle a été débile et a dit ça !

- Oui c'est d'accord seize sorties, rien que toi et moi.

- Je t'en propose une maintenant.

Couria regarda Billy dans les yeux. Maintenant ? Il est sérieux ?

- Aller viens, dit-il en lui tendant la main. J'ai tout un après-midi à ma disposition.

Il lui prit la main et entremêla leurs doigts. Couria rougit et Billy l'entraîna avec lui, il allait profiter de cet après-midi avec sa raison de vivre. Il pensait déjà aux prochains rendez-vous qu'il donnerait. Il voulait la faire tombait amoureuse, c'était son défi !

Couria aussi se fixa un objectif, ne pas laissait à Billy l'occasion de comprendre ce qu'elle ressent.

C'est avec des objectifs contradictoires que commença cette série de rendez-vous aussi important pour l'un que pour l'autre.

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