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Le dégoût pour Billy s'immisça dans l'esprit de Couria.
Zapda compris l'émotion qui animait la jeune fille. Elle la rejoignit, accompagnée d'une lumière éblouissante.
Couria regarda l'esprit, elle était magnifique, rousse, la peau laiteuse et des yeux comme fait de bronze, ils crépitaient comme un feu, consumant le peu de réalité qu'on pouvait encore leur accorder. Elle resta bouche bée devant cette beauté irréelle. Elle était très grande 1 mètre 85 environ, et on peut la qualifiée de bombe, elle est parfaitement équilibrée.
Zapda rencontrait enfin celle que Jug n'a cessé de décrire. Elle dû reconnaître qu'il avait raison, il émanait d'elle un charme unique. Ses yeux verts bruns, semblaient t'aspirer jusqu'au tour de sa pupille qui semblait comme détruit. L'esprit du dégoût les adora sur le champs. Couria était petite, avait des cheveux bruns lui arrivant aux épaules dans un joli dégradé. Elle avait quelques formes où il le fallait, malgré un petit ventre. Au contraire de ce que l'on pourrait croire, cette imperfection de sa silhouette ne l'en rendrait que plus charmante.
- Tu as éprouver le dégoût, je suis l'Ouest, Zapda comme tu m'as nommé. Un nom que j'adore d'ailleurs, merci.
- Vous représentez le dégoût ?
- Oui tu veux en parler ?
Couria baissa la tête, elle le voulait, mais l'esprit avait probablement d'autres choses à faire que de s'occuper d'elle.
- Non ne t'en fait pas, si je suis là c'est que j'ai le temps.
Couria sursauta. Elle lit dans les pensées ou c'est comment ? L'esprit rigola à gorge déployée.
- Oui je peux lire les pensées, on a tous des pouvoirs en fonction des émotions qu'on représente. Je peux, entre autre, lire dans les pensées, pas seulement les tiennes mais celles de quiconque est près de moi.
L'esprit souriait à la manière d'une émoticône, le sourire jusqu'aux oreilles.
- Je n'aurais pas imaginer l'esprit du dégoût comme vous, murmura Couria.
- Ha oui ? Demanda Zapda.
- J'aurais imaginer quelqu'un de répugnant, de dégoûtant quoi, fit elle en hausant les épaules.
L'esprit était surprise de la franchise de la jeune fille, peu de personnes osaient lui parler ainsi, aucunes en fait, ça lui plût, bien plus qu'elle ne souhaitait l'avouer. Elle sourit alors, un petit sourire en coin. Couria ne le vit pas concentrée sur un message qu'elle venait de recevoir, une larme roula sur sa joue.
- Couria que ce passe-t-il ? demanda Zapda avec inquiétude.
- C'est rien juste, un message auquel je ne m'attendais pas.
- De qui, s'impatienta l'esprit ?
- Un très vieil ami...
Une autre larme roula et Jug apparu à côté de Zapda. Les esprits se regardèrent, avant d'avancer pour prendre Couria dans leurs bras. Elle pleura se renfermant sur elle même. Jug renforça sa prise autour de la taille de son aimée. Couria alla se réfugier dans les bras de son ami.
- C'est de la personne qui t'aide à nous invoquer ? demanda l'amoureux.
Couria hocha la tête, avant de donner son portable à Zapda qui lut le message à voix haute.
- "Salut Couria ! J'ai appris que tu avais trouvé un job à Paris, je suis content pour toi ! J'espère que l'on se reverra. Billy."
Le dégoût prononça ces mots avec haine et mépris.
- C'est lui ? demanda Zapda.
- Il t'a fait du mal ? compléta Jug, énervé.
- Non, ce n'est pas ça, disons juste que... Je ne saurais pas vous l'expliquer, c'est comme ça c'est tout.
Couria avait honte de ses sentiments pour Billy, de ne pas réussir à ressentir seulement de la haine et du dégoût pour celui qu'elle aime beaucoup trop. Quand Billy a sombré dans l'alcool et les filles, Couria, elle, s'est enfermée dans son monde. Un monde peuplé de livres, de cours et d'envie d'oublis. Elle voulais l'oublier lui, oublier le mal qu'il lui a fait, le mal qu'il lui fait encore.
Jug souffrait de voir Couria si malheureuse, encore plus à cause d'un imbécile qui lui a brisé le cœur. Si seulement elle pouvait l'aimer lui... Mais on ne peut pas forcer quelqu'un à vous aimer, tout comme personne ne peut vous poussez à l'aimer. Cela marche dans les deux sens.
Zapda vit l'expression sur le visage de Jug, elle sut ce qu'il ressentait. Il était amoureux, l'esprit de l'amour, amoureux, d'une personne qui ne peut pas l'aimer. Quel ironie ! Comme on dit ce sont les cordonniers les plus mal chaussés.
Couria n'a jamais été douée pour voir ce qu'on ressent pour elle, sinon elle aurait pu voir les sentiments de Pierre à son égard. Pour les autres c'est une experte, en un regard elle peut te dire bien des choses sur ces sentiments. Couria a toujours cacher ses émotions, mais avec les génies, elle pouvait enfin laissé libre court à ses larmes, à ses rires, à toutes ses émotions qui la rongent de l'intérieur.
Elle pleura dans les bras de Jug, Zapda rentra dans son monde.
Zapda parla à Jevera et à Isgord, elle leur parla des sentiments du génie. Ils étaient tristes pour cet amoureux de l'amour impossible. Et ils étaient peinés de ne pas avoir vu les sentiments de Jug avant, peut être auraient-ils pu limiter la casse... Ils savent qu'il va tombait de haut...
Jug serra Couria dans ses bras, séchant ses larmes et lui murmurant des choses apaisantes. Couria se sentait si bien dans les bras de l'esprit...
Bientôt ils arrivèrent à destination, Jug choisi de rester avec Couria, bien heureux de cette soudaine proximité.
Couria était contente qu'il reste avec elle, ils allèrent à l'appartement acheté par sa mère et celle de Pierre. Il était petit, un simple studio mais c'était amplement suffisant pour la jeune fille. Un lit, une kitchenette, une douche, un petit balcon et des toilettes bien sûr, en bref le strict minimum. Elle avait aussi une petite télé et un fauteuil, simple, comme elle. Sa commode bien sûr petite était largement suffisante pour le peu de vêtements que posséder la jeune femme.
Le studio était dans des tons de beige et de bruns, éclairant très bien celui-ci, malgré ses deux pauvres fenêtres.
En entrant l'esprit fut émerveillé, tout était si simple ici, aussi simple que celle ...
Il était à peine midi mais Couria se coucha dans son lit, elle s'endormit bientôt sous le regard bienveillant de Jug. Celui-ci s'allongea à ses côtés, deposa un baiser sur son front, en fermant les yeux savourant les sensations que ça lui procurait.
- Je t'aime lui murmura-t-il avant de retourner dans son monde.
Il ignorait alors qu'elle avait entendu ses mots, même dans son rêve...
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